• Parasha Tsav du samedi 30 mars 20243.

    Anticonstitutionnellement.

     

    Le mot le plus long de la langue française est:  « Anticonstitutionnellement ». 

    Ce mot le plus long  invoque la parasha Tsav. 

    La parasha Tsav décrit la constitution selon les ordres de Dieu.

     

     La constitution des lois de la Torah. Torah qui à fondé le Judaïsme.

     Le texte de notre parasha décrit la constitution sur les offrandes brûlées sur l’autel du tabernacle.

    Dieu parla à Moïse en ces termes; Ordonne à Aaron et ses fils la réglementation des holocaustes qui se consument sur l’autel, le feu doit se consumer toute la nuit jusqu’au matin.

     

    Toute la Torah et tout ce qui a fait que le judaïsme ne soit pas une religion mais un principe de vie de foi, s’explique dans cette parasha.

     

    Les lois de la Torah sont une représentation  de ce qui est extérieur à l’homme, que ce soit sur  les rituels d’offrandes, la nourriture, les actions, les vêtements qui ne sont que des représentations extérieures.

     

    Dieu a donné des lois qui sont la constitution divine qui sont donc irrévocables.

     

    Les 5 livres de la Torah décrivent aussi  les 5 dimensions de l’Homme.

     

    1 La Genèse:  La dimension physique, le corps.

    2 L’exode: La dimension affective, le coeur.

    3 Lévitique: La dimension intellectuel, l’esprit.

    4 Nombres: La dimension sociale, la conscience.

    5 Deutéronome: La dimension spirituelle, l’âme.

     

    Ce qui permet aux Hommes d’avoir la faculté de faire des choix, d’avoir du raisonnement, d’avoir de la volonté, le sens des responsabilités, des questionnements, des collaborations et de la communication envers les autres, tout cela donne à l’être humain un équilibre, comme les 5 livres de la Torah.

    Si il y a un déséquilibre le corps tombe malade, c’est parce que la dimension affective est déprimée et si la maladie fatigue, les facultés intellectuelles altèrent la vie sociale. Le corps cherche à exprimer par l’extériorité la dimension de l’être intérieur.

     

    La Torah ne forme qu’un livre  comme nous, nous formons qu’un seul corps.

    Ce que nous voyons c’est l’extériorité qui se dessine par notre corps.

     

    La vie humaine ne se réduit pas à une dimension biologique, mais par la vertu de l’âme sa vraie vie.

     

    L’homme à la capacité de produire des effets positifs,  cette force le pousse à entreprendre ce qui est utile pour lui et pour les autres, le désir de construire, ou alors de détruire, lui-même ou les autres.

     

    La constitution de Dieu a pour but de faire évoluer l’être humain vers son âme pour éveiller sa conscience de l’existence de Dieu.

    De l’extérieur vers l’intérieur.

     

     

    La mise en pratique des rituels d’offrandes qui devaient être consumés en permanence n’est que l’aspect extérieur qui brûle,  pour ne laisser que sa dimension interne se détacher de ce qui est terrestre pour devenir Saint.

    Chaque offrande de notre texte se termine toujours par ces mêmes mots:  « afin de devenir saint ».

    Comme une odeur agréable à Dieu, les corps consumés et les cendres jetés.

     

    Nous n’avons plus de temple,  mais nous avons le Livre.

    Le livre, de la Torah,  de la constitution divine.

    Mais malheureusement il y a beaucoup d’hommes qui sont  anticonstitutionnels. Ils cherchent à créer leur propre constitution.

    Ils cherchent leur propre gloire.

    Ils inventent  leur religion, ils se détruisent et détruisent les autres, tout ce qu'ils cherchent n’est que vaine gloire.

     

    Celui qui perd sa dimension affective, intellectuelle et sociale se met à rechercher  ses propres intérêts.

     

     

     

    Le judaïsme est comme une boussole, elle ne retient personne, elle dirige et nous remet sur le droit chemin. Celui qui rejette cette boussole, va tôt ou tard se retrouver perdu dans les chemins qui mènent à la perdition, et trouvera les tourments de son âme.

     

     

     La Parasha s’adresse à  Aaron et ses fils, ce qui incarne l’idée des dirigeants  qui instruisent sur la constitution que Dieu  a donné. Aaron celui qui est la tête, celui qui donne la dimension de l’Esprit.

     

    La Torah est ces 5 livres ont été confié à Israël et ses dirigeants fondé sur le Judaïsme, c’est donc à eux qu’incombait de diriger les constitutions des fêtes de l‘année. 

    Les croyants sont donc soumis à cette autorité décisionnaire sur les  directives à pratiquer les institutions de Dieu.

     

    Mais voilà que beaucoup d’hommes ne se conforment pas à la loi divine. 

     Il y a toujours eu des hommes qui ont décidé de changer les choses depuis l’Empereur Constantin. 

     

    Constantin qui, malgré sa pseudo conversion en 312, continue d’être un adepte de Sol Invictus (le soleil invaincu) fait du dimanche un jour de repos en hommage au dieu Sol Invictus par une loi de 321. Le dimanche devient la journée la plus importante au sein de l’Empire romain.

     

    De ce fait, lorsque Constantin préside le Concile de Nicée qu’il a convoqué lui-même, avec comme seule préoccupation de maintenir l’unité de l’Empire, il va favoriser le rejet du 14 Nissan date biblique, déclarant qu’il est indigne de suivre la coutume des Juifs et que tous les chrétiens doivent célébrer à l’avenir le même jour que les Romains.

    Scandales pour les juifs, mais qui est bien passé pour les Romains.

     

     

     

     L’affaire ne sait jamais arrêter, il y a eu beaucoup d’autres contestataires qui sont venu avec des idées qui ne sont pas des idées de génies, ils sont venu et ils sont reparti seul.

     

    Voilà encore un mal qui frappe les croyants, les anticonstitutionnels.

    Qui par un déséquilibre de leurs sens,  inventent à leur tour des ordonnances différentes des fêtes.

     

    Parmi le peuple l’on constate aujourd’hui une hérésie de la constitution.

    Certain que l’on voit maintenant émergé sur les réseaux sociaux avec des théories imaginaires. On aura vu cette semaine des groupes qui vont fêter Rosh Hashana 5784, on aura vu aussi certains qui ont déjà fêté Pessah, et d’autres le commencer cette semaine. On aura vu certain aborder des parasha qui ne sont pas dans le cycle avec Israël. Enfin un grand n’importe quoi, pourvu qu’on les voient. Ils s’attaquent à ceux qui cherchent du réconfort, à ceux qui se sentent seuls, ils rapatrient sous leurs divertissements des centaines de personnes solitaires.

     

    Peut-être que certains le font de bonne volonté, mais dans un esprit en déséquilibre avec Israël, ce qui a endommagé la dimension sociale qui  faute de tomber tout seul,  fait tomber les autres.

     

     

    Cette parasha nous dit: ce qui plaît à Dieu c’est la bonne odeur de nos sacrifices, des offrandes, qui produisent la sainteté.

    Ce qui plaît à Dieu c’est d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu,  des corps greffés sur Israël.

     

     Afin d’être transformés par le renouvellement de l'intelligence, pour que nous discernions quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

     

    Car si nos corps sont la dimension de la genèse, et c’est là que la lumière à commencer à éclairer le monde pour nous guider tout au long des siècles. C’est par ce livre qu’un peuple naquit  pour être les gardiens  des institutions à travers tous les siècles. 

    Ainsi si la dimension du  corps est équilibré, l’affectif, l’intellectuel, et le social le sera aussi, alors l’âme ne se manifestera plus extérieurement par des maux très long, mais restera dans le silence de la plénitude de la sainteté dans lequel elle se restaure.

     

    L’apôtre Paul dans 1 Corinthiens dira:

    C'est pourquoi, fuyez l'idolâtrie. jugez vous-mêmes comme des hommes intelligents. 

    N’imitez pas les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu: or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.

     

    Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.

     

     

     

    Ainsi il n’y a qu’une seule Pâque celle que la Torah impose le 14 Nissan selon la pratique Judaïque, il en convient que chacun est libre mais ne faisons pas de cette liberté une occasion de chute pour les autres, car ce qui plaît à Dieu c’est que nous vivions dans la dimension sociale nous aimons les uns les autres, nous apportant mutuellement le secours dont nos âmes ont besoin.

     

     

    Car ce que nous faisons des choix de notre vie durant ces siècles, nous amèneront à vivre le huitième et dernier rendez-vous, mais celui-là sera dans  l’incarnation du Messie éternellement. Alors ne nous trompons pas de Pâque restons unis à Israël pour ne former qu’un seul corps bien équilibré. Nous  célébrerons bientôt la mort et la résurrection de Yeshoua Ha Machia’h.

     

     

    Shabbat Shalom 

     

     

    L . B  

     

     

     

     

     

     

     

    Parasha Tsav / 25.

    Lecture de la parasha : Lévitique: Chapitre 6 verset 1 à  chapitre 8 verset 36.

    Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre 7 verset 21 à 8: 3 et chapitre 9 verset 22,23 (24).

    Lecture messianique : 1 Corinthiens: 10: 14 à 23. Marc: 12: 28,34. Romains: 12: 1,2.

     

     

     

     


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