• Tout ce qui brille!

     

    Cette parasha qui se nomme Coré ou Korah ou tout autres orthographes est très intéressante. Elle s’étale sur plusieurs sujets qui en fait n’en font qu’un.

     

    En résumé sa donne ça: 

    Coré et sa bande vienne râlaient auprès de Moïse car ils ne veulent plus seulement faire le service des encens au sanctuaire mais veulent concurrencer Aaron dans son service aux sacrifices.

    Dieu est en colère et les engloutis vivants au fond de la terre, suivie par des critiques du peuple qui finit par mourir. Aaron intervient et la catastrophe s’arrêta. 

    Pour stopper toutes contestations chacune des tribus apportèrent un bâton de bois sec gravé de son nom, au lendemain le bâton sec d’Aaron avait bourgeonné, fleurit et fructifier, alors que les autres étaient resté sec. 

     

    Ce fut par ce signe que L’Eternel confirma son choix pour le service d’Aaron et de ses fils qui restèrent aux sacrifices.

    Et Dieu imposa au peuple une dîme qui devra être remise aux Lévites  et à Aaron et ses descendants à perpétuité comme une alliance de sel qui ne devra jamais s’arrêter. 

    Ainsi les serviteurs du temple ne devaient jamais manquer de rien.

     

     

    Dans cette parasha Coré est animé d’un désir de pouvoir qui attise sa jalousie vis-à-vis de ses cousins, Moïse et Aaron. Ce qui le poussait à médire d’eux.

     

    Quand on est jaloux de quelqu’un on trouve toujours du mal à dire sur cette personne et on trouve toujours des personnes qui veulent entendre des médisances pour les répéter et les amplifier et ces personnes trouvent encore d’autres personnes pour continuer de lancer des rumeurs et des critiques pour alimenter des complots.

     

    Ainsi Coré parlant à Dathan, Abiram et On qui à tous formèrent un clan de 250 personnes qui elles-mêmes attirèrent 14 7OO qui  tous  finir par mourir par la colère de Dieu. Ça fait du monde qui critique Moïse!  Car ils voulaient se moquer de Moïse.

     

    Coré et sa clique étaient des personnages clinquants, ils faisaient partie de la noblesse. Ils  étaient attirés par tout ce qui brille, l’argent, et le prestige qu’il en donne.

     

    Rabbi Eléazar Hakapar enseigne que la jalousie, le désir, et l’honneur sortent l’homme de sa conscience vers le bien, car en cherchant à satisfaire ses envies égoïstes, il en arrive à passer à coté de la réalité sacrifiant le respect et l’amour dès ses proches. Ces désirs sont un signe d’immaturité.

    Cette immaturité les pousse à convoiter les biens d’autrui en créant la discorde au sein même de la famille ou cercle amical.

     

    Alors l’homme intelligent ne gaspille pas son temps en querelles de jalousie et en faisant de la médisance car il sait que sa vie le rapproche chaque jour de Dieu mais que l’idiot qui est jaloux s’éloigne de plus en plus de Dieu lorsqu’il dit du mal d’une personne qui est de plus un mensonge.

    C’est là que commence la sagesse qui fait naitre la crainte de Dieu.

     

    La jalousie est provoquée par le mécontentement de sa vie.

     

    Les Coré « s » étaient au service des encens ce qui fait référence à la prière.

    Les parfums d’encens doivent être apportés devant Dieu en ayant un coeur pur. Comme nos prières.

     

    Ils enviaient le service des sacrificateurs car les sacrificateurs recevaient les dîmes et les offrandes!

     

    Le texte de la parasha confirme que l’amour de l’argent conduit en enfer.

    Ces Coré  « s » furent englouties au centre de la terre! Ces nobles bourgeois estimer la valeur d’une personne  à l’argent qu’ils possèdent.

    Leur statut social évaluait leurs niveaux de vie.

     

     Celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié.

     

    Notons que la vraie richesse n’est pas dans ce que nous possédons mais bien dans l’usage que nous en faisons.

    C’est alors que la richesse devient un problème. Car si la vie nous a donné d’être riche  et que c’est dur, voire impossible de donner de notre argent aux pauvres, vaut mieux alors être pauvre. Car le riche avare se détourne de Dieu.

     

     

    Lazare le riche fut envoyé en enfer non pas parce qu’il était riche mais parce qu’il était avare. Yeshoua n’a jamais dit que Lazare était un mauvais riche mais la condamné car son argent n’a servi qu’a lui seul.

     

    L’amour de l’argent nous conduit à nous détourner de Dieu.

     

    1 Timothée 6/9,10.

     

    Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. 10Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

     

     

     

    La haftarah joint à notre parasha confirme que la colère de Dieu s’est élevé quand les enfants d’Israël se détournèrent de la Torah car ils oublièrent la loi que Moïse avait donnée sur l’argent. 

    Alors le peuple implora Dieu en lui demandant pardon de l’avoir abandonné au profit  de l’argent car ils ont adoré  les Bealim et les Astaroth qui font référence aux dieux de l’argent et de la richesse.

     

     

    Maintenant il faut comprendre que le sens allusif du texte nous fait comprendre que dans nos prières, il ne faut jamais demander de l’argent.

    Car si on demande de l’argent à Dieu c’est comme si on s’adressait à Mammon le dieu de l’argent.

    Pourquoi?

    Car c’est une loi de la Torah!

     

    Car Dieu a dit: faites moi connaitre vos besoins! 

    En ce sens que quand nous prions nous ne demandons pas de l’argent précisément pour acheter ce dont nous avons besoin ou payer des factures, mais nous faisons juste part de nos besoins à Dieu. Qui lui seul pourvoira comme il faudra.

    L’Eternel a promis que nous ne devons manquer de rien déjà dans ce qui nous est essentiels pour vivre, et si nous nous soumettons à sa loi de lui faire confiance il donnerai  même le superflu.

     

    La parasha termine avec ces paroles qui est une loi à perpétuité une alliance de sel qui ne s’arrêtera jamais que Dieu pourvoira à ses serviteurs qu’ils auraient le meilleur des  biens de la terre.

    Car c’est Dieu qui décide!

     

    Deutéronome 29: 5.

     

     

    Je t'ai conduit pendant quarante années dans le désert; tes vêtements ne se sont point usés sur toi, et ton soulier ne s'est point usé à ton pied; 

    Luc:12/22,32.

     

    YESHOUA dit ensuite à ses disciples: C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. 24Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux! 25Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 26Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste? 27Considérez comment croissent les lis: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 28Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi? 29Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. 30Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. 31Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 32Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.

     

     

    Construisons notre vie en agissant avec intelligence et sagesse sachant que Dieu serra toujours avec nous quoi qu’il arrive même si des temps très difficile s’annoncent. Il est réconfortant de savoir que Dieu pourvoira à notre parnassa pour nos enfants et pour toutes nos familles. Ne soyons pas jaloux de ceux qui sont riches, car la jalousie nous fait perdre notre conscience.

    C’est pourquoi la parnassa est une loi éternelle pour tous ceux qui conduisent leur vie dans la sainteté de la loi et de la foi.

    La parnassa c’est se nourrir, se vêtir, se loger et pour le plus c’est Dieu qui voit si on est capable de faire bon usage de l’argent.

    Sachant que c’est l’amour de l’argent qui nous détourne de Dieu nous devons n’avoir aucune crainte de manquer  car notre richesse c’est de croire que Dieu nous a laissé sa Torah pour nous enseigner comment agir avec discernement et nous  avons l’espérance d’une vie future  meilleure car Yeshoua nous a sauvé.

     

     

    Shabbat shalom

    L.B

     

     

     

    Lecture de la parasha: Nombres: Chapitre: 16 verset 1 à chapitre 18 verset 32.

    Lecture de haftarah: 1 Samuel: chapitre 11 verset 14 à chapitre 12 verset 22.

    Lecture messianique: 2 Timothée: Chapitre 2 verset 8 à 21. Jude: Chapitre1 à 25.

     

     

     

     

  • Parasha Pékoudé du samedi 16 mars 2024.

    Entre ciel et terre.

     

    La parasha Pékoudé décrit la finition du tabernacle. Pékoudé veut dire inventaire.

    Moïse fait les comptes de l’or, de l’argent, et du cuivre qu’il a fallu, soit un total de 4905 sicles.

    Puis il détaille tous les autres matériaux utilisés pour cette construction.

    Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient la Menorah, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la manne, le bâton d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. Au-dessus de l'arche étaient les anges de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire.

     

    Moïse examine tout le travail qu’ils avaient exécuté conformément aux indications qu’il avait donné. Il fut très satisfait de la réalisation avec précision du sanctuaire.

     Moïse  bénit tous ceux qui avaient travaillé au tabernacle.

     

     

    Ce fut le premier jour du premier mois de la deuxième année.

     

    Une année s’est écoulée et tous sont restés fidèles aux prescriptions de Moïse, à l’établissement de son calendrier de la mitsva de sanctifier le nouveau mois. « Ce mois sera pour vous la tête des mois, le premier des mois de l’année.

    Commence alors le calendrier lunaire que les Juifs suivent depuis toujours.

     Ce fut la première mitsva « commandement » donnée à la nation d’Israël nouvellement née.

     

    La maison de Dieu s’est construite durant toute l’année avec les rendez-vous des fêtes selon les prescriptions de Dieu.

     

    Le premier mois c’est Nissan, du premier jour c’est 14 jours avant Pessah, et le premier jour du premier mois, c’est le jour de l’expiation du temple.

      C’est en quelque sorte l’expiation de notre corps, qui sous entend l’esprit, le renouveau de l’esprit.

     Le 14 Nissan à Pessah c’est l’expiation pour nos âmes.

     

    Le premier du mois c’est là que tout commence.

    Il y a trois choses qui ont coûté aux enfants d’Israël, l’or, l’argent et le cuivre. Ces trois choses sont assimilés au don de soi, à la foi et à l’obéissance.

    Un changement volontaire de notre part, un engagement salutaire.

     

     

     

     Mais nous savons en effet que le temple c’est nous, car nous savons que si nos corps habitent sur terre,  ils seront  détruits, mais nous avons dans le ciel un édifice qui est l’oeuvre de Dieu une maison éternelle. 

    Même si nous souffrons dans nos corps, languissant d’être revêtu d’un nouveau corps. Nous l’attendons avec une certaine impatience.

     

    Le corps de la résurrection, le corps du Messie parce qu’Il a ressuscité et si nous croyons cela nous ressuscitons aussi. 

     

    Car si le Messie n'est pas ressuscité, notre foi n’a pas de sens, nous sommes encore dans nos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts dans le Messie sont perdus. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons dans le Messie, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.   

     

    Mais maintenant, le Messie est ressuscité des morts, il est le premier de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront par le Messie, mais chacun en son rang. Le Messie comme prémice, puis ceux qui appartiennent au Messie, lors de son avènement. 

     

    Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils? 

     

    Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. 

    Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.

     

     S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.

     

    Le don de soi, la foi et l’obéissance sont le prix à payer pour s’acheter un nouveau corps, un corps qui  sera céleste.

    Ce corps céleste se compose de plusieurs membres.

     Comme le corps est un et a plusieurs membres et ne forment qu’un seul corps. 

     

    Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps dans le Messie, et nous sommes tous membres les uns des autres.

     

    Nous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. 

     

    Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme il y a un seul Seigneur, une seule foi, une seule immersion, un seul Dieu et Père.

     

    Cette description nous rappelle l’homme nouveau quand il s’engage dans les eaux, il revêt alors un vêtement neuf c’est le vêtement de l’esprit qui revit en lui.

    Nous n’ignorons pas que nous  qui avons été immergés en Yeshoua le Messie, c'est en sa mort que nous avons été immergé dans les eaux. Nous avons donc été ensevelis avec lui par l’immersion en sa mort, afin que, comme le Messie est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchons en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection.

     

    Et si le Messie est en nous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Yeshoua d'entre les morts habite en nous, celui qui a ressuscité le Messie d'entre les morts rendra aussi la vie à nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous.

     

     

    Tout comme une personne abandonne ses vêtements usées pour porter des vêtements neufs. Notre espérance c’est d’abandonner notre corps de chair pour être revêtu d’un corps céleste.

     

     

     

    Nous sommes ressuscités avec le Messie, cherchons donc les choses qui plaisent à Dieu. Nous affectionnant aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car nous sommes morts, et notre vie est cachée avec le Messie en Dieu. Quand le Messie, notre vie, paraîtra, alors nous paraîtrons aussi avec lui dans la gloire ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.

     

    C’est pas quand nous serons mort qu’on pourra se payer la maison de Dieu c’est de notre vivant en ayant conscience de ses choses c’est maintenant qu’on les vit c’est maintenant qu’on peut encore changer le cours de notre vie. Décider de vivre pour Dieu, lui faire don de notre vie, en obéissant par la foi.

     

    Nous aspirons durant notre vie, à honorer Yeshoua par notre corps ne lui faisant subir aucune honte, aucune souffrance.

     

    L’or, l’argent et le cuivre sont aussi le symbole de la sagesse, l’intelligence, et la connaissance.

    C’est trois choses viennent de la bonne conscience, avoir le désir de marcher droit. C’est la bonne conscience qui nous fait choisir de suivre Dieu, et de faire l’immersion afin de faire mourir notre nature humaine et espérer revivre en Yeshoua, afin d’être purifié par son Esprit.  

     

     

    La parasha pékoudé nous exhorte à donner nos vies pour Dieu, afin de finaliser le projet du temple en Yeshoua pour faire corps avec lui en participant au grand projet de cet édifice.

     

     

    Car la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.  

     

       

    Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira toute la parole.

    Ainsi, travaillons de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que notre travail ne sera pas vain, dans le Seigneur.

    Mais que Dieu soit satisfait en voyant l’oeuvre que nous faisons chaque jour de notre vie. Afin qu’IL nous bénisse.

     

    Soyons trouvé utile pour le jour de la finissions du temple céleste, ainsi nous serons revêtu nous aussi d’un corps céleste pour l’éternité.

    Est réservé la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l’immortalité, afin de briller dans le lieu qui nous a été préparé.

     

    Shabbat shalom.

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre  38 verset 21 à chapitre 40 verset 38.

    Lecture de la haftarah: 1 rois: Chapitre 7 verset 40 à 50.

    Lecture messianique: Apocalypse:  15: 5, 8.


    votre commentaire
  • Parasha Vayakel du samedi 9 mars 2023.

    La maison du bonheur.

     

    La parasha Vayakel désigne le rassemblement du peuple de Dieu. Un seul corps représentation du corps du Messie.

    Moïse rassemble tout le monde pour leur demander de commencer les travaux du tabernacle. 

    Mais le premier avertissement que Moïse donne au peuple c’est le shabbat.

     

    Il explique que durant 6 jours, ils devront tous participer aux travaux du tabernacle, mais que le septième jour tous travaux étaient interdits.

     

    Donc l’idée est précise le tabernacle se prépare durant les 6 jours de la semaine et arrêt obligatoire le shabbat.

     

    Chacun y est participant selon ce qu’il sait faire.

     

    Moïse n’est plus dans la description du temple comme dans la parasha Terouma, il est maintenant dans l’action de la construction.

     

    Mais nous, nous ne devons pas construire un tabernacle fait de matériaux  terrestres, mais construire un temple avec des particules du souffle de Dieu.

     

     

     

     

    L’âme c’est le souffle, c’est le principe vital.

    Nous avons un corps qui sert à couvrir notre âme.

     L’âme se voile durant 6 jours et le septième jour elle se dévoile à shabbat car nous somme devant Dieu.

     

     

    Adam fut conçu avec un corps et Dieu fit pénétrer dans ses deux narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

    Adam reçoit l’Âme Divine. Nous sommes tous sortis d’Adam revêtu d’un corps.

     

    L’âme est habillée d’un corps pour habiter sur terre, ce corps est appelé: voile.

     Le corps est une couverture car la vraie dimension de l’homme c’est son âme.

     Car c’est nos âmes qui bâtissent la maison de Dieu.

     

     

    Nous sommes comme des diamants bruts recouverts d’une pellicule terne, grisâtre  et impures.

     

    Le mot diamant est dérivé de: Adámas ; Adam. 

     

    L’âme est comme un diamant que l’on doit raffiner.

    Le diamant brut constitué de carbone, a été formé dans les entrailles de la terre, comme l’homme. 

     

     

    La vie d’un diamant naturel est chaotique avant qu’il ne se métamorphose en cet étincelant joyau de perfection.

     

    Tout le processus du brillantage réside dans la façon dont il est nettoyé.

     

     

     

    Le diamant existe depuis des millénaires enfoui sous terre, caché au regard de tous, à ce stade son apparence est plutôt déplaisante  de la roche brute qui l’emprisonne,  il ne brille pas il n’a rien pour plaire.

     Ce n’est qu’après l’avoir taillé et poli que le diamant se transforme  d’une beauté stupéfiante par la multitude de facette qui réfléchit la lumière.

    Nous somme né dans ce monde comme des diamants bruts, façonné de la terre comme Adam.

     

     

     Le but de notre passage sur terre c’est transformer ce diamant brut en une source de lumière si éblouissante qu’il fait percevoir l’Âme Divine.

     

     Jeté dans ce monde avec sa vulnérabilité naturelle nous vivons les uns avec les autres pour nous construire, chercher le vrai, le but de l’existence, et l’après vie.

    Nos âmes sont venues sur la terre avec le sentiment d’un manque qu’il faut combler, ce manque c’est Dieu qui nous le fait ressentir afin qu’on en ressente le besoin de le chercher.

     

    Les expériences de la vie nous façonnent facettes par facettes.  Nous vivons un dépouillement des fausses valeurs, tout ce qui est futiles, frivoles, sans importance.

    Pour chercher ce qui est essentiel, fondamental, et vital.

     L’âme cherche à retrouver son état primordial, son état de sainteté.

     Et c’est là que Dieu se fait connaître par son Nom.

     

    L’âme est impure, elle s’est souillée comme aux jours d’Adam en suivant le mal. 

     

     

     

     C’est cela Vayakel se rassembler dans ce monde pour construire la maison de Dieu.

    Cette demeure fait de toutes les âmes façonnées et brillantes, comme les diamants pour former une couronne qui sera posée sur la tête du Messie Yeshoua.

     

     

    Le texte nous dit: vous travaillerez 6 jours pour construire le sanctuaire. 

    La maison du bonheur se construit tous les jours.

     

     

      

     

     

    Nous travaillons la semaine pour façonner notre vie selon les qualités que nous enseignent la bible, et le 7ème jour, il n’est pas besoin de se perfectionner, nous somme à shabbat.

     

    Durant 6 jours nous somme habillé, notre âme est voilée car nous sommes dans le monde. A shabbat nous somme devant Dieu et Il voit notre âme c’est en cela que Moïse voulait nous enseigner quand il se dévoilait devant Dieu, il n’avait pas besoin du corps car Dieu voyait son âme, mais quand il a du redescendre, il a dû accepter de se voiler, c’est-à-dire réintégrer son corps pour aller sur terre.

     

    Dans ce monde hostile à la sainteté nous devons lutter contre toutes les tentations qui souillent l’âme.

    Tous les mauvais esprits sont là pour nous faire chuter, c’est cela notre travail,  leurs résister.

    Car pour entrer dans la maison de Dieu il n’y aura que des âmes propres, car les âmes sales tomberont dans le feu de la géhenne. C’est pourquoi il est écrit:

     

     

    Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne, où leur vers ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.

     

    Nous n’allons pas nous couper les membres mais nous allons renoncer à ce qui nous tient lié par les mauvais désirs.

     

    Nous ne sommes pas redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si nous vivons selon la chair, nous mourrons; mais si par l'Esprit nous faisons mourir les actions du corps, nous vivrons. 

     

     

     

    Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau. 

     

    Yeshoua nous a revêtu de son vêtement, il nous a couvert pour paraître devant Dieu comme étant lui.

     

     

     

     

     

     

    Notre parasha symbolise le temps de l’action, le temps du dépouillement charnel. 

     

    Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? 

     

    Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu.

     

     

     

    Les 6 jours sont aussi les 6000 ans de ce monde que nous préparons pour le grand shabbat, le septième et éternel jour du grand repos éternel avec Dieu pour l’éternité.

     

     

    On pourrait être le plus grand des religieux à shabbat on est rien, si durant le reste de notre semaine on se souillent par des désirs de bassesse, d’immoralité.

    Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume du Messie et de Dieu.

     

    Alors Nous crions Abba père afin qu’il nous aide à renoncer aux mauvaises choses que notre abandon soit définitif et durable. Que notre vie soit honorable, cherchant à acquérir les valeurs de Dieu saintes et irréprochables,  qu’afin qu’au jour où nous nous présenterons devant Dieu nous soyons trouvé pur, pour être serti sur la couronne qui orne la tête du Messie.

     

     

     

    Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.

     

     

     

     

     

     

    Shabbat Shalom

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha 

    Exode : Chapitre: 35 verset 1 à chapitre 38 verset 20.

    Lecture de la haftarah: 1 rois: Chapitre 7 verset 13 à 26.

    Lecture messianique: Hébreux: chapitre: 9 verset 1 à 14. 2 Corinthiens: 9: 1, 15. 

    Apocalypse: Chapitre 11 verset 1 à 13.


    votre commentaire
  • Aller de l’avant.

     

    La parasha ki tissa commence par ces termes.

    Lorsque tu prendras !  

     

    S’adressant à Moïse, Dieu ordonne que chacun vienne payer un demi shékel pour être sauvé, ce prix et le rachat de leur vie.

     

    Alors que Moïse est encore dans la présence de Dieu, recevant les instructions finales pour toutes les générations à venir. Il est alors donné à Moïse le secret du Shabbat.

    Il fut instruit sur cette institution perpétuelle. Il reçut le plan caché que Dieu lui accorda de voir à travers le Shabbat,  qui  est un pacte entre Dieu et son peuple. Cette révélation qui sera  reconnue  seulement par les vrais croyants, car le shabbat est le signe visible que portent les enfants de Dieu. Ce signe visible qui cache le secret invisible du Messie en eux.

    Car si Yeshoua ne se voit pas en nous de façon visible, Yeshoua se voit de façon cachée dans le shabbat. 

     

     

     

     

    Tandis que Dieu prépare Moïse à recevoir les tables de pierres. 

     Ce manigance en bas une étrange clameur pour la fabrication d’un veau d’or.

     

    Moïse à la fin des 40 jours et 40 nuits commençait à descendre quand il entendit les voix du peuple qui célébrait une fête en l’honneur de ce veau d’or.

    Moïse dans une vive colère  brisa les tables des commandements que Dieu avait lui-même écrit de son doigt.

     

    Puis il prit le veau d’or, le fit fondre, le réduisit en poussière pour le jeter dans de l’eau que le peuple du boire.

     

     

    Moïse remonta vers Dieu négocier pour qu’il leur pardonne, qu’il envoie un ange  pour que le peuple soit délivré des mauvais esprits qu’ils possédaient encore et qu’il est un guide permanent qui veille sur eux.

     

     Et Dieu lui donna les nouvelles tables des commandements  et lui fit connaître son Nom par les quatre lettres du tétragramme Y-H-V-H. Puis quand Moïse descendit de la montagne, il avait  la peau de son  visage qui rayonnait.

     

    Il y eut un avant Moïse, et un après Moïse.

     

    Dans ce texte visionnaire ou l’interprétation doit convertir la pensée de Dieu en langage humain, grâce à l’Esprit de Dieu, qui nous fait entendre le sens caché du texte qui  se fait comprendre de la façon la plus audible pour nous.

     

    Moïse voit Dieu prendre une pièce de monnaie de feu, de dessous son trône de gloire et la lui donne en disant: Telle que celle-ci, ils te donneront.

     Ce qui donne en valeur biblique un demi shékel.

     

    Cette pièce de monnaie devait effectuer le pardon, pour qu’il soit sauvé.

     

     

    Cette pièce de feu sortant du trône de Dieu, est la représentation de la lettre hébraïque Shin, la 21ème lettre. Dont la valeur est égale à 300 comme le feu.

     

    La lettre Shin c’est le feu de l’Esprit du messie qui révèle  sa présence.

    Le Shin se dessine avec 3 branches qui s’élèvent.

     Elle révèle le projet de Dieu, elle produit le pardon pour le monde. Elle annonce Yeshoua dans le Kippour. 

     

    Cette vingt et unième  lettre est la force qui se cache dans le nom complet de Dieu.

     

    Quand Dieu donna les tables de la loi à Moïse, il est écrit dans le texte biblique qu’elle pouvait se lire dans les deux côtés avant et arrière. Ce qui voulait dire de façon visible et de façon caché  comme la lettre Shin, de la pièce de feu, qui avait une face avec un Shin à 3 branches qui se voyait  comme les commandements et de l’autre sens il y avait un SHIN, à 4 branches c’est le symbole du Messie qui est caché. 

    D’ailleurs ce qui est encore plus extraordinaire c’est que dans les téfilines que les hommes mettent autour de la tête pour prier, il y a d‘un côté le SHIN à trois branches et de l’autre côté le SHIN à 4 branches. C’est cela qui a été révélé à Moïse, le SHIN à 4 branches. 

    En effet, le Shin à 4 branches est le Messie Yeshoua.

     

    A partir de cette compréhension Moïse brisa les tables de pierres, pour que Dieu envoie déjà celui qui serait le sauveur qui pardonnerait toutes les fautes, même celle du  veau d’or. 

     

     

     

    Dieu  promit d’envoyer un libérateur afin que les hommes ne soient plus soumis à leur mauvais penchant.

     

    C’est en cela que l’on peut comprendre maintenant le demi shekel pour le rachat de nos vies. Cette pièce avec le seau marqué du shin à 4 branches qui est la 23ème lettre cachée de l’alphabet hébraïque,  qui représente le pardon qui sera accordé à l’homme. Yeshoua a le pouvoir de pardonner nos péchés, comme il est écrits:

     

     Mathieu; 9. 6.

    Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.

     

     

    Durant ses 40 jours et nuits MoÏse s’est vu confronter avec les démons. 

    Cette réalité si impressionnante, lui valut de supplier Dieu qui leur envoie au plus vite du secours car les hommes sont faibles.

     

    La nature humaine est faible, et les démons le savent.

     

    Voilà ce qui est révélé, sur les choses cachées.

    Il y a toutes sortes de démons, des hiérarchies imposantes, et méchantes, un monde qui vit autour de nous sans qu’on les voient, sans même qu’on en ait  conscience. Mais les démons nous entourent, ils sont là pour servir le diable et nous faire chuter.

     

     

    Alors ils s’attaquent au peuple de Dieu premièrement, leurs but nous faire du mal pour qu’on doute de Dieu.

    Ils sont porteurs de maladies, physiques  ou psychologiques.

     

    Ici dans ce commentaire on va s’intéresser qu’à une seule sorte de démons qui sont en rapport avec notre parasha.

    Le peuple a fait le veau d’or avec toutes sortes de bijoux qui venaient de l‘Egypte.

     Symbolisant le passé, ce qu’ils ont ramené aux temps de leurs souffrances.

    Ils ont bâti un dieu avec les bijoux de leurs passé. Sachant aussi que ces bijoux étaient pour la plupart des amulettes.

     

    Le maitre démon qui gère ses phénomènes se nomme Otis, mais il n’est pas conseillé de le nommer, il est juste nommer ici pour être démasqué.
     Cette espèce de démons a sous son contrôle 60  espèces de légions.

     

    Leurs missions faire remonter le passé douloureux, des individus pour faire revivre les souffrances.

    Ils descendent et remontent le passé comme un ascenseur pour ranimer les souvenirs.

     

    Des souvenirs qui sont parfois même oubliés, on sait pas pourquoi ils reviennent nous hanter, pour nous faire réagir et revivre l’émotion qui cause de la tristesse, ce qui cause des situations de blocage dans la vie, comme si on faisait un arrêt sur le passé et qu’on ne pourrait plus remonté la pente, dans lequel nos  pensées nous ont fait descendre.

     

    Le passé nous revient et nous hante et nous accuse ou alors nous victimise, mais le résultat sera le même, resté bloqué dans le passé et ne plus avancer.

     

    C’est alors que le Shin à 4 branches prend vie et se dévoile en  Yeshoua, notre feu qui nous sauve, car il nous a racheté à un grand prix par son sang, il nous a couvert de nous fautes et ce qui est passé doit rester dans le passé, quoi que nous ayons fait, ou subit doit rester dans le passé, car lorsque nous avons crue par la foi   que  Yeshoua est notre sauveur, c’est comme si nous avions donné notre demi shekel et par cette loi, nous sommes né de nouveau, nous somme en lui une nouvelle création, ce qui est ancien a été pardonné et guéri et les souffrances que nous avons vécus avant sont oubliés, car Yeshoua a pris sur lui toutes nos souffrances. 

     

    Mais voilà la faiblesse de l’Homme quand il se fait avoir par les démons, qui rôdent quand il y a des moments de fragilités,  ces légions viennent raviver les douleurs, et comme ça on reste affligé dans des situations inconfortables pour un certain temps. Alors cette parasha nous instruit et nous rappelle que nous devons absolument nous rappeler que les souvenirs d’enfances ou du passé qui nous ont causés quelques traumatismes ou quelques séquelles ne doivent plus nous atteindre, car nous avons une nouvelle vie en Yeshoua, une nouvelle vie pleine de promesse de réussite, de guérison, de bénédictions qui nous sont préparé d’avance. 

     

    Il est temps de fermer toute les portes du passé, tout les tiroirs enfouis dans notre inconscient, et fermer toutes nos meurtrissures, car nous avons été racheté afin de ne plus subir les pensées qui ravivent les blessures, nous rejetons tout ce qui est de nos anciennes vie; pour aller de l’avant et ouvrir maintenant les portes de la joie qui sont les accès à la vie en Yeshoua vie de paix de joie, et d’allégresse.

     

    Il est temps de lever la tête et donner gloire à Yeshoua, car il nous a tout pardonné et les démons doivent maintenant se taire, car ils sont démasqués et nous somme forts, car Yeshoua vit en nous et notre passé est derrière nous, car notre futur s’annonce merveilleux, si nous n’écoutons pas ces esprits qui nous font croire que nos accidents de vie nous poursuivent. Car nous n’avons plus à lui rendre sa monnaie de sa pièce car Yeshoua a réglé l’addition le soir de Pessah.

    Nous sommes sauvé, et protégé, toute notre vie si nous suivons Yeshoua en pratiquant avec foi les shabbat qui sont le signe que nous appartenons à Dieu et ce signe nous pouvons nous le rappeler quand les pensées négatives essayent de revenir, nous repensons aussi que le shabbat nous garde, si nous gardons le shabbat. Comme un signe sur le front avec le Shin du téfilines.   Nous portons le signe que Yeshoua nous a pardonné et aucun démons ne peut plus nous accuser. Comme nous le dit le secret de cette parasha. 

     

     Psaume; 30; 11.

    Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie.

     

     

    Shabbat shalom

    L . B

     

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 30 verset 11 à chapitre 34 verset 35.

    Lecture de la haftarah: 1 Rois: Chapitre 18 verset 1 à chapitre 20 verset 39.

    Lecture messianique: Luc; 11:14 à 20. Actes: 7: 35 à 8:1.  1Corinthiens: 10:1 à 13.  2 Corinthiens : 3:1 à 18.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • La roue tourne.

     

    La parasha Tétsavé ce prolonge avec le spectacle de la vision de Moïse durant ces 40 jours et ces 40 nuits.

    Vision de l’espace temps, des heures, des jours, des mois, des années et des siècles à venir.

    Tout le programme de ce monde est déjà écrit par Dieu. Plusieurs prophètes  ont vu ce panorama d’instructions sur les heures, les jours, les mois, les années, et les siècles, c’est par ces visions que nous pouvons avoir quelques compréhensions, qui peuvent nous aider à comprendre le sens  de la vie.

     

    Le monde c’est comme les rouages d’une machine, ou d’une horloge, chaque roue si elle est huilé tourne bien mais si il manque l’huile les roues se coincent. 

     

    Dieu a créé l’univers et les planètes qui tournent sans arrêt, sans jamais se tromper, car toute l’étendue de l’univers lui est soumis.

    Mais un jour, l’homme Adam en qui nous étions comme des parcelles de son âme,  s’est détourné de la face de Dieu, il s’est tourné vers satan.

    Et à partir de là l’homme a souillé son âme, son vêtement, il a perdu sa lumière. Il a dû porter un vêtement pour cacher sa honte.

     

     

    Notre vie devrait être toute tracée, mais il y a le péché qui nous met les bâtons dans les roues et nous empêche d’avancer, nous bloque dans certains domaines de notre vie.

     

    La parasha Tétsavé tourne autour de l’aménagement du tabernacle,  tout commence avec l’ordre de se procurer de l’huile  pour les lampes. Puis le texte décrit le vêtement de sainteté que doit porter le sacrificateur.

    Dans cette parasha il est à noter aussi que le Nom de Moïse n’est pas mentionné quoi qu’il fut subjectif, alors que le Nom d’Aaron fut  élevé.

     

    La fonction d’Aaron, dans le service du sanctuaire, impliquait obligatoirement de porter la tenue complète pour le sacerdoce, fonction de dignité et dévouement total envers Dieu.

     

    Ainsi revêtu de la robe bleu azur, de la tunique, avec l’ephod, la ceinture et le turban sur lequel  était fixée une plaque d’or,  gravé  du sceau  Consacré à l’Eternel.

     

    Aaron a reçu le vêtement d’onction qui lui permet de servir dans le sanctuaire.

     

     

    Mais la vision de Moïse qui fut pour son temps, annonçait déjà un autre temps. Un temps ou le royaume de Dieu serait une nation sanctifiée de serviteurs et sacrificateurs.   Comme une roue qui tourne, la transmission d’Aaron n’a jamais cessé de tourner jusqu’à notre siècle.

     

     

     

     

    Ainsi Esaïe dira:

    Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l'Eternel, on vous nommera serviteurs de notre Dieu. 

    Car ils porteront un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu.

     

    Ce temps prophétisait le temps ou le Messie nous revêtirai 

    lui-même de son vêtement du salut.

     

     

    Car nous étions appelés a devenir nous aussi des sacrificateurs pour Dieu. Afin d’apporter des victimes spirituelles, comme il est dit dans l’Ecriture:

    Vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous, pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Yeshoua le Messie.

     

    Je vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.

     

     

     

    Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,

     

    Afin d’offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.

     

     

    Car il fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! 

     

     

    Ce qui est agréable à Dieu, c’est d’apporter nos corps en sacrifice comme victimes spirituelles.

     

     

    Avant de connaître Dieu nous étions sale, par notre corps qui est notre vêtement, souillé par la pensée humaine.

     

    La pensée humaine est celle qui est appelé la pensée de satan.

     

    Moïse fut là avec l’Eternel pendant quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but point d’eau. Ce verset a en commun la même scène que le Seigneur.

     

     

    Yeshoua fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. 

     

    Ce que fait Yeshoua c’est la démonstration des valeurs de l’homme du monde celui qui a la pensée tourné vers les tentations du monde ; la pensée de l’homme se tourne toujours vers les valeurs égoïstes et orgueilleuses.

     

    La pensée de Dieu c’est de résister au mal pour être transformé de la pensée de satan qui nous domine.

     Yeshoua s’est mesuré à notre place devant satan. Il a renversé notre façon de pensée, il nous a donné un esprit nouveau capable de choisir le bien. Il a changé de sens nos vies et nous a remis sur le droit chemin. Il nous a fait faire demi tour envers nos engagements de vie souillée, en réglant le bon sens des valeurs de Dieu.

     

    La pensée de satan c’est en nous qu’elle vit, elle tourne en boucle pour nous mettre les bâtons dans les roues.

     

    Le vêtement que nous donne Yeshoua c’est le vêtement portant l’onction  comme une huile d’onction qui coule sur nous  comme sur la barbe d’Aaron.

     

    Cette onction qui est réservée au consacré de l’Eternel, à tous ses serviteurs,  tous ceux qui seront participant à la construction de son Royaume.

    Cette huile qui est comme une lumière qui nous guide chaque jour de notre vie pour la rendre plus sainte.

     

    Cette huile qui fait tourner l’engrenage dans le sens de l’unité vers Dieu.

     

    Car ayant fait un virage dans le choix de nos  vies en suivant le chemin qui nous ouvre la gloire de Dieu, nous réparons par nos choix le retour vers Dieu.

     

    Ce qui est agréable à Dieu c’est des corps purifiés c’est-à-dire un vêtement qui est ce qui couvre notre âme, non plus avec un esprit tourné vers le mal mais un esprit tourné vers le bien. Avec un dévouement total envers Dieu.

     

     

     

    Ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint.

     

     

    Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.

     

    Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance. 

    Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

    Afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. 

     

    Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

     

     

    Chaque siècle a préparé le temps qui vient. Le corps du Messie s’est préparé pour entrer dans le royaume. 

    Ainsi les cycles de la vie tournent sous les yeux de Dieu, nous guidant continuellement vers Lui. Avec des âmes purs qui se sont offertes à Dieu pour lui appartenir pour toujours. 

    Le monde tourne autour des planètes et tout le cosmos est soumis à Dieu comme un rouage éternel, qui est parfaitement huilé, en harmonie les uns avec les autres, c’est pourquoi le peuple de Dieu doit être soumis les uns aux autres, car si nous méprisons les autres, la rotation qui dirige nos vie s’enraye et nous prive de la paix. 

    Comme l’univers le peuple de Dieu, doit fonctionner avec le même mécanisme d’unité, même date de fêtes, même shabbat et même cycle de parasha.  

     La nature et toute la création de Dieu suit le même engrenage huilé qui honore Dieu.

     

    Ce qui se traduit dans notre parasha de suivre le mouvement parfait unifié par la vision de Moïse, sans orgueil, ni hypocrisie,  car c’est cela le grand danger, chercher à se mettre en avant pour instruire non selon l’esprit de Dieu mais avec un mauvais esprit cherchant à changer l’ordre du cycle des ordonnances que Dieu à montré à Moïse. N’est pas oint qui veut, c’est Dieu qui choisit.

     

     Nous devrions être tous en harmonie réglé sur la même horloge du temps,  voila ce qui serait un sacrifice agréable à Dieu.  La roue tourne en notre faveur, saisissons le mouvement et allons de l’avant vers notre destin éternel.

     

     

    Shabbat shalom

     

    L . B

     

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 27 verset 20 à chapitre 30 verset 10.

    Lecture de la haftarah: Ezéchiel: Chapitre 43 verset 10 à 27.

    Lecture messianique: Philippiens; Chapitre 4 verset 10 à 20. 

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Donnez, donnez et Dieu vous le rendra.

     

     

     

    La parasha Terouma entame un cycle de parasha visionnaire. Le décryptage de ses lectures n’est pas scripturaire mais visionnaire.

     

    Moïse est au ciel avec la présence de Dieu durant 40 jours et 40 nuits, c’est dans ce temps qu’il reçoit la vision du tabernacle, il reçoit les instructions détaillées pour la construction de la maison de Dieu. 

     

    Ce sanctuaire qui préfigure une première étape pour le futur temple que Le Roi Salomon édifiera  et qui sera remplacé par le temple Messianique.

     

    Notre Texte commence par ces mots: L’Eternel dit à Moïse, invite les enfants d’Israël à me préparer une offrande qu’il me feront de bon coeur.

    Car c’est par ses offrandes que ma résidence pourra se construire.

     

    Terouma veut dire prélever une part. Donnez notre part pour la maison de Dieu et de bon coeur.

     

    La maison de Dieu se construit par les prélèvements du coeur.

     Moïse reçoit cette vision, de construire un sanctuaire ayant plusieurs parties, faites avec la contribution de chacun,  d’or, d’argent, de cuivre, de bois, de tissus, de peaux, de pierres, d’aromates, d’huiles.

     

    Ces contributions selon ce que chacun possède.

     Moïse a vu un lieu  préparé pour recevoir la présence divine.

     Un sanctuaire avec, l’Arche, le Couvercle, la Table des pains, la Menorah, l’Autel des sacrifices, l’Autel des parfums, le Bassin.

     

    Nous voyons que dans ce tabernacle il y a 7 éléments qui vont meubler ce lieu.

    Ce qui renvoie au shabbat et aux 7 fêtes.

     Chaque objet représente la célébration d’une Fête de Dieu et le shabbat c’est le tabernacle.

     

     

    Dans les écrits apocryphes sur la vision de Moïse durant les 40 jours et les 40 nuits il est rapporté que Moïse reçu les partitions des années à compter du temps de la genèse,  des 7 jours de la création de l’oeuvre de Dieu.

    Il reçu les jours, les mois, les années, qui décomptent les fêtes à des temps fixés; jusqu’à ce que le sanctuaire Messianique se réalise.

     

    Moïse écrivit l’histoire complète de la genèse des 6 jours de la création et du repos du shabbat le septième jour.

     

     

    Dans le silence voilé de la vision de Moïse, il  reçoit la création                                                                                                                                                                                           qui est à l’origine des 7 fêtes et du shabbat  de Dieu.

    Moïse à vu la structure de la maison de Dieu qui se construit avec les fêtes  et les shabbat.

    Dans cette vision Moïse reçoit la création avec tous ses détails qui seront pour la réparation de l’homme.

    Moïse sait que ce sanctuaire doit se transporter jusqu’à la fin des temps.

     Il voit que  les fêtes de l’Eternel et les shabbat serviront de structure solide pour l’homme, qui doit  renoncer à  la domination de Bélial, celui qui contrôle le monde.

     

     

    Moïse de la tribu de Lévi reçoit l’ordre à perpétuité de garder les enseignements des fêtes. Il reçoit le livre des partitions pour conserver les dates, des shabbat, des fêtes, des rendez-vous solennels et moins solennels, il reçoit la vision de cet agenda éternel. Car la prêtrise n’est réservée qu’au Lévi.

    Nul autres peuples ne peut prétendre à avoir vu le livre des partitions, autrement que celui que Moïse a vu.

     

    Chaque fête honore la création de Dieu. Car Dieu créa ce monde pour que nous puissions revenir vers  Lui, car c’est par le péché que nous somme tombé et détourné de Lui.

     

     

    Mais Moïse voit la fin du sanctuaire terrestre qui sera reconstruit par Yeshoua car ce temps déjà prévu est le temps ou les hommes n’auront plus besoin d’aller au temple pour célébrer les fêtes de La Pâque, les Pains sans levain, Shavouot, Rosh Hashana, Yom Kippour, souccot, Chemini Atseret.

     

    C’est 7 fêtes très précises qui sont pour la réparation de l’homme.

     

    Le prophète Ezéchiel reçut aussi la vision du temple avec toutes les parties distinctement détaillées.

    Il reçoit la révélation des partitions des fêtes car il est lui-même de la tribu de Lévi. 

     

    Les Levi sont une part q’israël, offre à Dieu. Leur semences fut choisie pour le service du temple. Ils sont les organisateurs des convocations de Dieu selon un calendrier  qui leur a été confié.

     

    Parole d’Ezéchiel. 

     

     

    Tu diras aux rebelles, à la maison d'Israël: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Assez de toutes vos abominations, maison d'Israël! Vous avez introduit dans mon sanctuaire des étrangers incirconcis de coeur et incirconcis de chair, pour profaner ma maison; vous avez offert mon pain, la graisse et le sang à toutes vos abominations, vous avez rompu mon alliance. Vous n'avez pas fait le service de mon sanctuaire, mais vous les avez mis à votre place pour faire le service dans mon sanctuaire.

     

     

    Les Lévites  enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. Ils seront juges dans les contestations, et ils jugeront d'après mes lois. Ils observeront aussi mes lois et mes ordonnances dans toutes mes fêtes, et ils sanctifieront mes shabbat. 

     

    Là aussi comme Moïse, Ezéchiel a eu la vision du temple qui sert à inaugurer les fêtes et les shabbat.

     

    Les fêtes et les shabbat sont des prélèvements sur notre vie, comme terouma, un don une part sur notre vie pour les donner à Dieu.

     

    Les fêtes et les shabbat n’ont plus besoin de temple car les offrandes de sacrifices n’ont plus leur part avec le Messie Yeshoua, car c’est lui qui a prélevé sa vie pour nous la donner.

     

     

     

    Donner notre âme à Dieu pour créer un temple.

     

    La notion de prélèvement veut dire alors « séparer », lorsque nous prélevons quelque chose nous le séparons. A shabbat, lorsque nous préparons les pains, de shabbat avant la cuisson des pains nous prélevons une petite part de pâte à pain, et nous la mettons à part sur la plaque de cuisson avec les deux pains. Ce prélèvement de pâte s’appelle terouma nous prélevons la terouma.

     

    Quand nous prélevons la dîme nous prélevons qu’une toute petite part de nos revenus que nous mettons à la disposition de Dieu.

     

    Le shabbat est un prélèvement de la semaine que nous mettons à part.

     

    Tout ce que nous donnons pour Dieu est un placement qui ne perdra jamais sa valeur car au contraire c’est de l’investissement pour notre futur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le tabernacle et le temple ne sont plus de ce monde car ils ont été remplacés par Yeshoua le Messie.

     

     

    Hébreux: 9: 2 à 3.

     

     

     

    Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient la menorah, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la manne, le bâton d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. Au-dessus de l'arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire.

     

     

    Mais le Messie est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint,

     

     

    Yeshoua fait de nous un temple si nous prélevons un temps sur notre vie pour honorer les fêtes et les shabbat.

     Il ne peut pas y avoir de temple qui ce construit sans les ordonnances de Moïse, car Dieu nous a donné un corps pour agir et faire ces choses. C'est pourquoi Le Messie, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps.

     

     

    Terouma c’est notre contribution pour l’oeuvre de Dieu, nous donnons à Dieu notre vie, notre âme, notre temps, notre argent, notre joie.

     A chaque fois que nous faisons shabbat, et les fêtes nous contribuons à l’édification du temple céleste, celui qui durera éternellement.

     

    Donnons ce que nous avons pour faire grandir la maison de Dieu, travaillons à nous cimenter les uns avec les autres car nous sommes des pierres vivantes.

     

    Des pierres vivantes, rejetées par les hommes, mais choisie et précieuses devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Yeshoua Le Messie.

     

    Formons des maisons et apportons nos contributions pour honorer les shabbat et les fêtes, sans qu’il ne manque rien pour honorer ses jours. 

     

    Donnez et Dieu vous le rendra.

     

    Shabbat shalom

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha : Exode: Chapitre 25 verset 1 à chapitre 27 verset 19.

    Lecture de la haftarah : 1 Rois: Chapitre 5 verset 26 (ou 12 bible ch) à chapitre 6 verset 13.

    Lecture messianique : Hébreux: Chapitre 8 verset 1 à 6. Chapitre 9 : 23,24.et 10 :1.

     

     


    votre commentaire
  •  

    Maître ou esclave ?

     

    La parasha Michpatim commence par nous donner des lois régissants entre les maîtres et les esclaves. Puis s’alignent des lois de justice sur notre responsabilité de nos décisions et de nos actes.

    Moïse avertit le peuple de ne pas manquer les  3 fêtes en l’honneur de L’Eternel.

    Puis cette annonce de ne pas outrager ni maudire le chef du peuple, rapportant plus loin que Dieu enverra son mandataire chargé de veiller sur notre instruction et qu’il ne fallait jamais être irrespectueux envers  lui, ni rebelle, ce sera la condition de la bénédiction.

     

    Et notre texte se finit en beauté.

    Moïse et les anciens  montèrent et contemplèrent le  Dieu d’Israël. Sous ses pieds comme une mer de saphir limpide et pur.

    Puis Moïse monta seul sur le sommet pénétra au milieu du nuage, s’éleva et il resta 40 jours et 40 nuits. C’est ainsi que Moïse reçut l’enseignement, qu’il devait transmettre au peuple.

     

     

    Notre parasha  s’oriente vers l’enseignement.

     

    Selon le grand Maître Maïmonide au sujet de l’esclave.

    Celui qui achète un esclave, achète un maître. 

    Un esclave n’est esclave que s’il est perçu comme n’ayant aucune valeur, et n’a pas besoin d’être ni considéré, ni rémunéré.

    Il devient esclave ou devient maître selon comme on le considère.

     

    « Voici, j'envoie un mandataire devant toi, afin qu'il te garde dans le chemin, et qu'il t'introduise au lieu que je t'ai préparé. Ne sois pas irrespectueux envers lui car c’est lui qui est chargé de te guider. Ce serviteur te guidera et t’enseignera. Et tu sera béni ».

     

    Ces versets relatants des guides spirituels transposent des niveaux différents.

     

    Le monde est disloqué, cette humanité n’est pas celle que Dieu à créé. L’homme est devenu esclave de sa liberté, n’ayant pas trouvé la vérité.

    Israël est la vérité, il est esclave des nations.

     

    Les racines du judaïsme sont appelées les servantes, les esclaves. Elles alimentent les branches supérieures de l’arbre.

     C’est l’exil d’Israël. 

    Israël est en exil à cause des nations. Ces branches supérieures lui ont été coupées pour que les nations viennent s’y greffer.

    A cause de ce retranchement qui permet aux nations d’être sauvé, Israël souffre du mépris et du rejet.

    Il est esclave des nations, il n’est pas encore reconnu comme maître, il est encore esclave.

    Le peuple d’Israël se distingue en supériorité et en connaissance de la Torah,  il est esclave, car peu considéré,  comme un esclave n’ayant pas de valeur au milieu du monde.

     

    C’est un arbre planté au milieu. Au regard de tous, mais gémissant des douleurs de l’ingratitude.

     

    Esclave pour servir Dieu. Nous avons tous une dette envers Israël, qui dans les chaînes de la servitude, soupir d’être éloigné du Messie.

     

    Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte. Tu diras donc: Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse greffé.  

     

    Israël est comme un olivier auquel Dieu a coupé quelques branches; mais toi, non-Juif, il t'a greffé parmi les autres branches, comme une branche d'olivier sauvage: tu profites maintenant aussi de la sève montant de la racine de l’olivier.

     

    En effet, je ne veux pas, frères et sœurs, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous preniez pas pour des maîtres : une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement jusqu'à ce que l'ensemble des non-Juifs soit entré.

     

     

    Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme le dit l’Ecriture : Le libérateur viendra de Sion et il écartera de Jacob les impiétés.

     

    En ce qui concerne le message de Yeshoua, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs ancêtres.

     

     

    Ainsi celui qui reconnaît Israël et en fait son Maître spirituel ne le rend pas esclave mais l’affranchi de sa servitude.

    Car Israël est choisi par Dieu pour être serviteur, comme Yeshoua

    est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

     

    Israël est notre Maître car Dieu lui a confié les oracles, c’est-à-dire les secrets de la Torah.

    Israël au-dessus de notre tête, comme un roi qui nous gouverne.

    Les fils d’Israël ont été libérés de l’Egypte afin de devenir serviteurs de Dieu et devenir nos enseignants. 

     

    Dieu dit  à Moïse de bien enseigner le peuple à honorer  les 3  fêtes  particulières  de la fête des pains sans levain, de la fête de shavouot, de la fête de souccot et préviens-les, qu’il n ‘adopte pas les comportements des païens qui au cours des siècles vont tenter de s’approprier l’enseignement de Dieu en se donnant le titre de maître, avec leur tromperie ils feront tombés  des masses entières de croyant désireux même de plaire à Dieu, en semant le doute par   leurs opinions et leurs pratiques.

     

    Israël est le seul peuple mandaté par Dieu pour être décisionnaire des fêtes de Dieu.

     

     

     La haftarah exprime par le prophète Jérémie, l’inconstance des nations qui ayant connu la vérité son revenu en arrière, ils sont retourné à leur vomis.

     La masse des nations s’est détournée d’Israël au profit des décisionnaires papal du vatican qui ont détourné les fêtes en faveurs de leur dieux de statues, de bois qui ne sert à rien.

    Ils sont donc devenus eux maintenant  esclaves de leurs maîtres.

     

    A ce titre également quand Dieu mandate quelqu’un pour être serviteur, enseignant, il est esclave de Dieu, pour servir la communauté, et si son ministère atteint le but et qu’il soit reconnu par son assemblé, il n’est plus esclave, car il est reconnu.

     

     

     Qui peut donc enseigner? Une femme peut-elle enseigner?

    Ephésiens 5; 23

    Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Messie est le chef de l'assemblée, lui, le sauveur du corps. 

     

    C’est ici que les véritables mots prennent tout leur sens.

    Le Messie Yeshoua, il est  Israël, représentant l’homme, le mari qui enseigne la femme, son assemblée.

     

    Le Messie représente l’homme et l’assemblée représente la femme.

    La femme représente le corps du Messie qui est son assemblée, qui doit être enseigné par l’homme le Maitre Rabbi Yeshoua. 

     

    Et donc la le principe s’accomplit logiquement, l’assemblé est enseigné sur le fondement de la Torah qui est Rabbi Yeshoua qui est le chef de la femme « l’assemblée », et donc tous les serviteurs de l’assemblées peuvent  apporter le message de la bonne nouvelle du royaume de Yeshoua, s’ils sont fondé sur la Torah, l’homme, Israël.  Les fondements de la Torah c’est l’homme Rabbi Yeshoua la Tête. Mais le message  de Yeshoua est donc la réponse ; tout le monde peut apporter le message de Yeshoua car dans le Messie il n’y a plus ni homme ni femme ; mais que dit l’écriture: la femme donc l’assemblée  peut apporter le  message de Yeshoua, communément dit: « l’évangile » à la seule condition que s’est son mari Rabbi Yeshoua qui l’enseigne.

    Yeshoua est la tête et l’assemblé c’est le corps, et le corps est tenu par la tête. Car si on retranche la tête, le corps ne tient pas.

     

    Ainsi que l’on soit homme ou femme, juif ou non juif, si notre fondement est calqué sur Israël nous devenons serviteur mandaté pour diffusé le message de Yeshoua. 

     

     

    Car la moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.

    Qu’ils soient hommes ou femmes.

     

     

    Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle; Elève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle; Elève ta voix, ne crains point, Dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu!

     

     

     

     

    Puis Moïse  et les anciens remontèrent et ils virent le Dieu d’Israël. Sous ses pieds quelque chose de semblable au brillant du saphir et de limpide comme la substance du ciel.

    Ils virent Dieu alors même qu’ils  vivaient.

     

    Adonaï dit à Moïse, je vais te donner les tables en pierres,  afin que tu les enseignes, et qu’ils gardent tes enseignements de générations en générations.

     

     

    Puis Yeshoua  leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

     

     

    Shabbat shalom 

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 21 Verset 1 à chapitre 24 verset 18.

    Lecture de la haftarah: Jérémie: Chapitre 34 verset 8 à 22 et 

    33: 25,26.

    Lecture messianique: Mathieu 5: 38, 42. 15,1-20, Marc 7: 1-23, Actes 23: 1-11, Hébreux 9: 15-22 ; 10: 28-39 

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Tu n’auras qu’un seul Dieu.

     

     

    La parasha Yitro est l’une des plus importantes parasha du livre sacrée. Car le fondement de tout l’univers y est enseigné, par les 10 paroles que Dieu donna à Moïse.

    La parasha se nomme Yitro, ou Jétro en Français. Il est le beau père de Moïse. 

     Si ce nom figure un titre de parasha c’est qu’il doit absolument nous enseigné.

    La première mention du beau père de Moïse, il est appelé Réou-el  qui veut dire: Ce qui est mauvais envers Dieu.

    Puis Moïse le nommera Yitro qui veut dire: les bonnes actions envers Dieu.

    Parce qu’il a voulu changer, il devient serviteur de Dieu. 

    Dans notre texte on voit l’utilité de Yitro qui va conseiller à Moïse de ne pas rester seul pour gérer tout ce monde.

     Il lui dira: entoure toi des personnes qui te seconderont pour gérer les problèmes du peuple. 

    Ce conseil précieux soulage Moïse, en nommant des chefs de services.

     

    Ce conseil de Yitro est là, pour nous dire à chacun personnellement: Tu n’es pas seul ! 

    Chaque croyant est soutenu par Dieu et l’ensemble des autres croyants. C’est un principe, une loi de Dieu.

     

     

    La parasha dernière se terminait par:  N’oublie pas qu’Amalek va te poursuivre dans ton chemin de vie.

    Chaque génération a son Amalek qui a comme unique fonction de nous faire douter de Dieu,  déstabiliser notre foi,  et sa tactique c’est de nous affaiblir par les sentiments, les émotions de peur. 

    Sortir de la psychologie  de la peur car elle nous enferme, dans l’inquiétude, l’angoisse. Nos émotions sont des forces qui nous tiennent enchaînés. Et ces chaînes nous ralentissent, c’est le chemin de l’errance, une lenteur pour les guérisons, pour nos réussite professionnelles, pour nos projets, pour nos assemblées, 

    Peur du lendemain, peur du futur. 

     C’est ce que vient nous dire Yitro: Tu n’es pas seul. Nous ne sommes pas seuls.

     Et ça on ne doit jamais l’oublier, car même dans la solitude nous avons la chance de pouvoir prier et parler à Dieu, chose que le monde ne peut pas faire .

    Yitro c’est aussi une manière de nous enseigner les fondements moraux d’un vrai croyant. Yitro était le maître de Madian, il excellait dans la connaissance de toutes les divinités, un idolâtre des plus manifeste. Il était prêtre, et enseignait les dieux de ses ancêtres.

     

    Yitro entend ce que lui raconte Moïse tous les miracles que Dieu à fait. Yitro veut adhérer à la foi du Dieu de Moïse. Et c’est là notre enseignement, Yitro ne veut pas construire une nouvelle religion liée à ses connaissances, il ne veut pas mélanger ses dieux avec le seul et unique Dieu d’Israël.

    Il veut obéir sans y rajouter un seul petit iota;  Il ne veut pas faire ce que les religions ont fait comme Rome qui a fondé sa religion avec des principes de vérités en y mélangeant ses différents dieux et idoles.  C’est la sagesse de Yitro il n’essaye pas de s’approprier Dieu pour en faire une nouvelle religion.

    Il a entendu parler du grand Dieu d’Israël et il ne veut plus suivre ses dieux.

     Il convient qu’il a fait des graves erreurs mais cela est fini pour lui. Maintenant qu’il a entendu la vérité, il veut faire partie de cette vérité.

    Il ne sera plus le maître des divinités, il sera celui qui reste seul.

    Il vaut mieux être seul que mal accompagné nous dit le proverbe.

     

    Dieu donna les 10 commandements à Moïse, ces commandements on les connaît, et leurs enseignements sont complexes. 

     

    Ici dans ce message on va essayer de les voir d’un côté plus fermés.

     

    Moïse monta sur la montagne et reçut ces commandements.

     

     

    1: Un seul Dieu tu adoreras. Je suis l’Éternel, ton Dieu.

     

    2: Tu n’auras pas d’autres dieux. Tu ne te feras pas d’idoles, ni de  représentations.

     

    3: Tu n’utiliseras pas  le Nom de l’Éternel, ton Dieu, à des fins inutiles.

     

    4: Souviens-toi du jour du Shabbat pour le sanctifier. 

     

    5: Honore ton père et ta mère. 

     

    6: Tu ne commettras pas de meurtre.

     

    7: Tu ne commettras pas d’adultère.

     

    8: Tu ne voleras pas.

     

    9: Tu ne diras pas contre ton prochain des faux témoignages.

     

    10: Tu ne convoiteras rien de ce qui est à ton prochain.

     

     

    Ces 10 paroles ici on va les comprendre dans le sens de l’idolâtrie.

     

    Les 10 paroles ont des correspondances avec des dieux étrangers.

     

     

     

     1: Un seul Dieu tu adoras. Tout autres dieux attachés à une croyance est de l’idolâtrie, un blasphème.

     

    2:  Tu n’auras pas d’images, de statues, de représentation.

    Il est interdit de faire une représentation de Dieu, de Yeshoua, de Saint, du bouddhisme ou toutes autres. Les croyances  qui prônent les représentations sont de l’idolâtrie des blasphèmes.

     

    3: Tu n’utiliseras pas le Nom de Dieu au couvert d’une croyance qui blasphème le Nom de L’Eternel. C’est de l’idolâtrie.

     

    4: Souviens-toi du shabbat. Toutes croyances qui ne respectent pas le Shabbat est un blasphème devant Dieu. Le Shabbat c’est le coeur de notre foi en Dieu.

     

    5: Honore ton père et ta mère.

    L’honneur des parents c’est que leurs enfants suivent la voie de Dieu. C’est le plus bel hommage que les enfants rendent à leurs parents, la transmission est l’héritage du peuple de Dieu.

     

     

     

     

     

    Les 5 premiers commandements dénoncent le péché de l’idolâtrie,  quiconque ne les respecte pas, blasphème devant Dieu.

    Le blasphème est le péché de celui qui revendique le « droit » de persévérer dans le mal. 

     

     

    Les 5 autres commandements dénoncent les dieux du néants,  car quiconque fait ces choses là, se prosterne devant ses dieux étrangers assimilés au mal.
     

     

    Le meurtre, dieux Bhaal. L’adultère, dieux Tlazoleoth. Le vol, dieux Hermès. Les fausses rumeurs, dieux Valki. La convoitise, dieux Ptonos, ces divinités sont animées par l’esprit du mal. 

    Quiconque fait du mal à son prochain sert ses faux dieux.

    Quiconque transgresse les 10 paroles ne peut pas servir le Seigneur.

     

     

     

    Ces 10 commandements que Dieu donna sur la Montagne du Sinaï sont le fondement de l’alliance  du Messie Yeshoua.

     

    Yeshoua monta sur la montagne; et, après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui. Puis, ayant ouvert la bouche, Il les enseigna, et dit ces 10 paroles:

     

     

    1: Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!

     

    2: Heureux les affligés, car ils seront consolés!

     

    3: Heureux les gentils, car ils hériteront la terre!

     

    4: Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

     

    5: Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!

     

    6: Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!

     

    7: Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

     

    8: Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!

     

    9: Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. 

     

    10: Heureux serez-vous, et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

     

     

     

    Heureux nous dit le Seigneur Yeshoua, nous qui avons persévérer dans le silence, dans la solitude, et parfois dans la persécution, la peur, et l’abandon, sans jamais avoir douter qu’Il était le fils de Dieu, qu’il n’était pas venu pour abolir la loi ou les prophètes, mais qu’Il était venu pour les accomplir. 

     

     

     

    Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront pas, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.

     

    Nous qui avons reçu « Le Commandement », parce que nous avons cru en Lui, qu’il était UN avec le Père, nous avons maintenant la certitude que nous sommes sauvés. Que notre vie a été utile, et que notre transmission sera notre service pour Dieu. 

     

    Le but de la vie est de partager.

     

     

    Shabbat shalom 

     

    L . B 

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 18 verset 1 à chapitre 20 verset 23 (26).

    Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 6 verset 1 à chapitre 7 verset 6. Et chapitre 9 verset 5,6.

    Lecture messianique : Mathieu: Chapitre 5 verset 21 à 30.

    Hébreux: 12:18, 29.

     

     


    votre commentaire
  • Les grandes oeuvres.

     

    La parasha Bechala’h on pourrait l’appeler:  « Les grandes oeuvres » tant les plus grands événements que Dieu est fait aux yeux de tous, des miracles que la terre est pu vivre. Tel un grand tableau de maître.

    Alors que le peuple est poursuivi par l’armée égyptienne, jusqu’au bord de la mer, Dieu dit à Moïse  ordonne aux enfants d’Israël,  de se mettre en marche, et toi lève le bras vers la mer et moi Je diviserai  la mer par un grand vent et le peuple passera sur le sol sec.  

    Et lorsque  l’armée de pharaon essaiera de vous poursuivre et qu’ils seront en plein milieu de la mer, je passerai détacher les roues de leurs chars pour les arrêter et toi Moïse tu étendra ton bras, et les eaux se refermeront sur eux et ils mourront.

     

    Ici en ces quelques lignes se peint la vie du peuple de Dieu.

     

    Après que cette grande oeuvre soit terminée la parasha continue avec Myriam soeur de Moïse qui prit un tambourin pour acclamer Dieu et tout le peuple chantaient; louait, adorait Dieu avec une force de  joie intense.

    Mais la marche dans le désert doit continuer des jours et des mois et le peuple se décourage.

    Suite à la grande euphorie du peuple qui pensait que maintenant plus rien ne pourrait leur arriver, que tout irait bien, les voilà chamboulé, plus de maison, plus de nourriture, les familles éparpillés et sans travail, tout ce qu’ils avaient tant redouté se dessine par ce chemin de vie.

     

    Le vague à l’âme du peuple s’écume comme des plaintes sur le chemin de Mara. Avec ce sentiment d’amertume.

     

    Myriam dans sa connotation hébraïque veut dire « celle qui élève ».

    Et aussi Myriam est le vrai nom de la mère de Yeshoua.

     

     

    Myriam, soeur de Moïse et d’Aaron est une prophétesse, elle éleva son cantique selon comme il est écrit au verset.

    Exode 15; 20,21.

    Myriam, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit à sa main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.

    Myriam répondait aux enfants d'Israël: Chantez à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.

     

    On retrouve une similitude d’exaltation de joie avec le cantique de Myriam la mère de Yeshoua dans Luc: 1. 46 à 55.

    Et Myriam dit: Mon âme exalte le Seigneur,

     

    Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,

     

    Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,

     

    Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,

     

    Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le craignent.

     

    Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses.

     

    Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles.

     

    Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide.

     

    Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s'est souvenu de sa miséricorde, -

     

     Comme il l'avait dit à nos pères, -Envers Abraham et sa postérité pour toujours.

     

     

     

     

     

     

     

    Myriam de l’ancienne alliance qui symbolise l’Esprit qui annonce le Messie. Au travers de son cantique, elle révèle les temps futurs.

    On comprend que Myriam, soeur d’Aaron et de Moïse, annonce le Messie.

     

     

    Le peuple dans ce désert n’ayant pas trouvé le Messie se sont découragé laissant s’installer la mélancolie, qui a emmené la tristesse qui s’est changé en amertume dans ses eaux de Mara. Mara voulant dire amertume.

    Ils avaient soif de Yeshoua, ils avaient faim de lui. Ils avaient goûté le vin de la vie et le pain de Pessah. Dieu voulait maintenant qu’ils goûtent le shabbat. 

     Dieu fit couler l’eau du rocher et envoya la manne et les cailles. Manne qu’ils recueillaient durant 6 jours et le septième jour était le repos, il n’y avait pas de manne ce jour-là.  Le shabbat était enseigné.

     

     

    Le peuple soupire pourtant Myriam la prophétesse leur enseigné la marche à suivre. 

    Myriam veut dire aussi Mora, en hébreu enseignante,  qui se comprend dans le sens Myriam annonçait que le  livre de l’enseignement, le livre qui élève devrait premièrement venir, et deuxièmement  le Messie viendrait.

     Le livre de l’enseignement c’est la Torah car Torah veut dire. Enseignement. Chemin de vie,  voie, 

     

     

    Myriam porte en elle la vérité et la parole de Dieu.

     

    Myriam comme une terre qui fait naître. L’Esprit et le Messie de chair.

    Elle annonce celui qui serait le livre et le sauveur;

    Dans la première alliance Myriam elle est comme la fille de Sion, la montagne de Sion.

     

    Psaume ; 38; 11.

    La montagne de Sion se réjouit, Les filles de Juda sont dans l'allégresse, à cause de tes jugements.

     

     

    On retrouve ce verset de Myriam mère de Yeshoua dans Luc; 1; 39. 

    Dans ce même temps, Myriam se leva, et s'en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. 

     

     

     

    La montagne de Sion  sur laquelle on s’élève progressivement montagne de l’enseignement, elle annonce la loi. 

    Dieu l’appelle « la montagne de ma sainteté »  lieu où la sanctification est enseigné comme dans la Torah.

    Venez, et montons à la montagne de l'Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, Afin qu'il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Eternel.

     

    Les deux Myriam sont donc invoquées, celle qui annonce  la loi et celle dans la nouvelle alliance qui annonce son fils le Messie.

     

     

     

    Dans notre parasha on a pu lire que Dieu  a détourné le peuple du chemin le plus court pour qu’il emprunte un chemin très long.

     

    S’engager vers les montagnes reste difficile, Sion n’est pas à la portée de tous.

    S’engager à suivre Dieu après l’euphorie des premiers temps, la vision de la vie change comme une oeuvre peinte à la main que chacun dessine, sa vie tranquille sous protection du grand Maître. Mais la réalité arrivant le tableau s’obscurcit devant nos yeux; car après la joie il y aussi le mal qui se fait connaître. La loi  fait naître le péché, En effet, sans loi le péché est mort, sans la loi, ou nous vivions  autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie.

    C’est par là que l’esprit nous fait distinguer le bien et le mal  ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut plus faire, le joli dessin se transforme en genre pictural de combat.

     

    Myriam prophétise toute cette réalité de la vie du croyant par l’Esprit qui nous enseigne le combat spirituel, la lutte contre ce qui nous tient lié.

     Et cette confirmation nous la retrouvons avec notre haftarah avec Deborah la prophétesse qui s’illustre dans l’art du combat spirituel.  Elle donnera le secret de la mise à mort de nos ennemis. Elle donnera ses ordres comme un fusain entre nos mains qui guide les traits d’une nature morte. 

     

    C’est pourquoi notre parasha termine sur l’illustration  d’Amalek qui nous poursuit toujours pour nous attaquer, et notre force c’est de ne pas se décourager, mais de ne jamais oublier que les démons sont là pour nous faire chuter dès que l’on sort du cadre de la loi. La force d’Amalek c’est dans les vagues de l’amertume qu’il va aller les puiser, toutes nos rancoeurs son comme des croquis des eaux de Mara, tout ce qui est non pardonner non gommer sur la  toile de nos vie reste dans un coin noirci.

    Le chemin de Dieu  est une épreuve pour notre élévation.

     

    Le plus dur à comprendre et à faire, c’est de se séparer de ce qui nous tient lié au mal, les dieux, les idoles dont on à pas toujours conscience, qui sont des esprits qui nous tiennent accroché aux murs comme des pantins. 

     

    La force de Myriam, la force de Deborah celles qui élèvent le chant et la louange vers Dieu, qui symbolise la force de l’Esprit c’est d’acclamer Dieu par des chants de joie pour proclamer notre attachement à Dieu, la force des cantiques déclenche le bras de Yeshoua pour mettre à mort nos ennemis. La force d’Amalek c’est notre amertume et notre rancoeurs.

     

    Choisissons la force de l’Esprit de Yeshoua en le proclamant le Maître de notre vie et l’oeuvre sera parfaite.

     

     

     

    Shabbat shalom

     

    L . B 

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre  13 verset 17 à chapitre 17 verset 16.

    Lecture de la haftarah: Juges: Chapitre 4 verset 4 à chapitre 5 verset 31.

    Lecture messianique: Jean: 6: 25 à 35. 19: 31, 37. Luc: 2: 22,24.

    1 Corinthiens: 10: 1 à 13.  2 Corinthiens: 8:1,15. Apocalypse: 15: 1,4.


    votre commentaire
  • Le dernier bras de fer.

     

     

     

    La parasha Bo continue avec les fléaux que Dieu envoie sur l’Egypte.

    Les 3 derniers fléaux sont d’ordres spirituels.

    Le texte commence par vouloir dire: L’Eternel dit à Moïse j’ai fait tout cela afin que tu racontes à ton fils et ton petit-fils ce que j’ai fait à l’Egypte.

     Pour que vous puissiez partir libre faire la fête de la Pâque, Pessah.

    Dieu les menace d’envoyer des sauterelles pour ronger le pays, puis d’envoyer des ténèbres très épaisses durant 3 jours, et de finir par faire mourir tous les premiers nés de l’Egypte.

     Jusqu’à ce que tous se prosternent devant Dieu et le reconnaissent comme le seul et unique Dieu.

     

    Dieu veut faire tomber Pharaon.

    C’est un temps de vengeance pour l’Eternel, un temps de la fin d’un peuple voué à l’extermination.

    Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.

     

     

    Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

     

    En ce jour, l'Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée, le léviathan, serpent fuyard. Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer. Esaïe 27;1;

     

     

    Apocalypse 9; 3. 

    De la fumée sortirent des sauterelles, qui se répandirent sur la terre; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre. 

     

    Luc; 19;18,19.

    Yeshoua leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

     

    Tous ces versets nous enseignent sur la force du mal qui est comparé à toute la démonologie.

    Le  bras de fer de l’Eternel pour détruire satan et ses démons. 

    On voit que ces sauterelles sont comparés à des esprits impurs,  les épaisses ténèbres qui sont des dominations et des autorités démoniaques, des puissances, des princes de ce monde de ténèbres, d’esprits méchants.

     

     

    Notre haftarah commente ses versets Jérémie 46; 13.

     

    La parole qui fut adressée par l'Eternel à Jérémie, le prophète, sur l'arrivée de Nebucadnetsar, roi de Babylone, qui voulait frapper le pays d’Egypte.

     

    Nebucadnetsar, Tel un dragon qui dévore.

     

    D’après les sources bibliques, les cérémonies magiques étaient fortement influencées par les rituels babyloniens, et notamment, par les arts divinatoires. Notamment par l’utilisation de  charaktêres  ou  mots magiques .

     

    Les historiens et les archéologues considèrent les rituels publics et privés associés à la religion comme faisant partie de la vie quotidienne.

     

    Ce qui a valu une banalisation de la magie.   

     

    La réponse semble assez simple : La Torah fait elle-même référence à la sorcellerie pendant l’histoire de l’Exode, lorsque les magiciens de Pharaon reproduisirent les signes surnaturels de Moïse et plusieurs des plaies.

     

    Il semble bien que la Torah croit en la notion de magie et de sorcellerie, car autrement, elle n’aurait pas lieu de l’interdire.

     

    Toutes ces traces écrites et trouvailles archéologiques témoignent des rituels magiques utilisés en Orient.

     

    L’Egypte était imprégnée de rituels magiques, de sorciers, de guérisseurs, cette influence n’a pas épargné les enfants d’Israël.

     

    Devenu esclaves de l’Egypte courbait par la souffrance, la peur et la faiblesse, beaucoup d’hébreux utilisaient les arts magiques.

    Empreints à ces forces occultes, les enfants d’Israël s’étaient liés avec ses démons.

    Et même encore aujourd’hui certains rites, superstitions sont à l’honneur. Il reste en nous des traces de croyance nous donnant le droit d’utiliser la magie.

     

    Mais si on courbe la tête devant ses démons, il nous est impossible d’aller adorer Dieu dans sa pleine connaissance. 

     

     

    Dieu va détruire toutes ses puissances afin que le peuple soit libéré de cette influence.

     

    L’attrait de l’homme pour l’inconnu et l’invisible est profondément enraciné en nous. Que l’on y croie ou non, la pensée magique est une émanation tangible des peurs, des espoirs, désirs et frustrations communes à toute l’humanité. 

     

    Selon une récente étude de l’Autorité israélienne, des objets  découverts  il y a de cela des dizaines d’années, le long d’une ancienne route de pèlerinage  menant du Caire à travers le nord du Sinaï jusqu’à Aqaba, puis à La Mecque et enfin à Médine, dans la péninsule arabique. Ont probablement servi à des rituels de protection ou de magie pour les pèlerins musulmans en route vers La Mecque, il y a quelque 400 ans.

    Ces objets, qui comprennent des hochets d’argile, des brûleurs d’encens, des cailloux de quartz colorés et de petites figurines de forme humaine.

    Et ce qui est certain c’est que les arts magiques ont survolé les siècles et sont toujours  d’actualité de façon revisité, modernisé, mais toujours pratiqués.

     

    Et ces peuples ne font que ramener leurs pratiques dans les pays occidentaux. 

     

     

    Cette ascension diabolique permet au prince de ce monde satan et ses démons de s’infiltrer dans les familles, dans les cérémonies, dans les coutumes, dans la politique, dans le sport, chez les artistes  et cette insidieuse infiltration donne du pouvoir à l’ensemble du monde qui bâtit la Babylone des temps moderne. Et cette puissance qui donne l’attrait de la réussite attire les esprits orgueilleux, avide de pouvoir, et d’argent, mais nous savons que celui qui a pour maître le diable et ses démons se retrouve lié de son idole.

     

     

    Car les humains sont attirés naturellement par ce qui est spirituel, ce qui est surnaturel. Et c’est ce qui empêche de venir à Dieu. Car les chaînes que produisent la magie et la superstition sont des chaînes de fer que seule la repentance peut défaire.

    Et ne pas croire que l’on est pas concerné par ses choses; Car même si on ne pratique pas la sorcellerie, il y a des habitudes, et des réflexes qui traduisent les actes magiques involontaires.

    Les religions en sont remplies; Le signe de croix a été adopté par le christianisme en guise de protection.  La croix tire son origine des anciens Babyloniens de Chaldée ! Autrement dit, ce symbole existait bien avant la naissance de Yeshoua et du christianisme. Ce n'est qu'ensuite que la croix s'est propagée à travers le reste du monde !  Ainsi que l’eau bénite censée purifier et protéger des démons. Et toutes autres rites religieux car ainsi sans le savoir on pratique une certaine magie.

     

     Un certain nombre de versets de la Torah interdisent la magie et la sorcellerie : « Une sorcière, tu ne la laisseras pas vivre » ; et « Qu’on ne trouve pas chez toi quelqu’un qui pratique des enchantements, qui s’adonne aux augures, à la divination des présages, un mage, un charmeur, ou un nécromancien un adepte des rituels. Car quiconque accomplit pareilles choses est une abomination pour l’Éternel ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est un temps de parasha qui nous parle pour se repentir, demander pardon pour avoir été influencé par ces choses attrayantes. Demander pardon pour avoir fait appel et pratiquer ces choses.

     Dieu va détruire ses puissances et nous délivrer de l’emprise des démons qui nous retiennent enchaîné.

     

    Depuis les profondeurs de nos ténèbres Yeshoua est descendu pour nous libérer.

     

    Nous sommes libres car l’Eternel par son bras étendu a ordonné aux puissances de ce monde de nous laisser partir.

     

    Etre libre de  penser seul avec pour enseignement l’Esprit de Dieu, qui vient nous libérer des esprits, des dominations et des esprits méchants.

     

    Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

     

     

    Le chemin vers Dieu est long parfois car on résiste toujours. Mais la repentance produit le miracle et Dieu se révèle en puissance Il nous rend libre.

     Libère des religions qui nous garde bien assis sans bouger écoutant la prêche d’un illusionniste qui prêche Dieu de Babylone.

    Libère de la présence gouvernementale des adorateurs des pyramides aux degrés des maîtres décisionnaires de l’avenir du monde.

     

    Le seul et unique Dieu aux sources bibliques est Dieu d’Israël seul Dieu unique qui prescrit ses ordonnances.

     

    Dieu a  ordonné à son peuple:  Venez m’honorer à La  Pâque, Pessah. 

    Toute autre Pâque est un mensonge, une idolâtrie démoniaque.

    Seule la vérité sort du coeur de celui qui obéit aux écritures.

     

    La source biblique reste notre seule boussole qui nous guide vers le chemin étroit de Dieu.

     

    Dieu a placé le judaïsme non pas pour être une religion mais pour être les gardiens des écritures.

     Dieu nous a donné son fils non pas pour créé une religion mais pour nous sauvé et pour être libre de toute esclavage. Il est mort, Il est ressuscité et Il est descendu dans les enfers, pour nous retirer de nos ténèbres, 3 jours, Il est descendu dans ces ténèbres si épaisses, Il a mis à mort les démons qui nous dominé, Il est venu et nous a tendu sa main, pour nous attirer vers Lui.

    Il a donné sa vie, Il a souffert par amour pour nous. Et pour cela nous devons l’aimer à Pessah et l’enseigner à nos enfants afin que la vérité soit perpétuée à tout jamais. 

     

     

    Yeshoua lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

     Et ce chemin c’est le chemin qui mènent à la Pâque pour adorer le Seigneur.

     

     

     

    Shabbat shalom

    L . B


     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 10 verset 1 à chapitre 13 verset 16.

    Lecture de la haftarah: Jérémie: Chapitre 46 verset 13 à 28.

    Lecture messianique: Luc: 2: 22,24. Jean:19: 31,37; 1 Corinthiens: 5 : 2 à 8. 

    1 Pierre  1: 18 à 25.

     

     

     


    votre commentaire
  • Le coeur de l’homme.

     

    La parasha Vaéra c’est la confrontation entre Moïse et pharaon.

     

    Moïse doit aller devant Pharaon pour lui demander de libérer les hébreux dont il en a fait ses esclaves.

     

    Dieu ayant endurci le coeur de pharaon afin qu’Il puisse montrer sa puissance par des grands miracles, des faits extraordinaires, des signes merveilleux.

     

    L’Eternel envoie par l’intermédiaire de Moïse  les 7 premiers fléaux sur l’Egypte afin de distinguer son peuple qui était protégé à Goshen d’entre les Egyptiens.

     

    Dieu dit à Moïse : Je suis Dieu:  transmet à pharaon tout ce que je te dirai. 

    Moïse dit:  Moi je suis incirconcis des lèvres  comment donc pharaon m’écoutera t-il?

     

     

    -Moïse dit, je suis incirconcis des lèvres dans le sens je suis impur pour parler à la place de Dieu.

    Moïse c’est la conscience de l’impureté du coeur qui veut changer.

     

     

     

    La parasha Vaéra commence par ses mots qui donne tout le sens du texte qui suit:

     

    Dieu s’adresse à Moïse en lui disant.

     

    Je me suis révélé à Abraham et j’ai établi une alliance éternelle avec lui.  Je lui ai fait la promesse de le ramener en terre d’Israël avec toute sa descendance.

     

      

     

    Le texte commence par l’alliance avec Abraham:

     

     

    Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Vos pères, Térach, père d'Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l'autre côté du fleuve, et ils servaient d'autres dieux.

    Abraham  après qu’il fut sorti du pays de ses pères idolâtres fut béni par Dieu et fit avec lui une alliance.

    L’alliance d’Abraham est la circoncision la Brit Milah: Brit veut dire alliance et Milah veut dire circoncision.

     

    Dieu dit à Abraham: Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations. C'est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez; et ce sera un signe d'alliance entre moi et vous.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ainsi Dieu a donné comme signe la circoncision qui est un acte de foi.

    Car que dit l'Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut attribué à justice.

    Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu'il avait obtenue par la foi 

    Car la loi  c’est la justification de la foi de l’homme. C’est la circoncision du coeur.

     

     

    Et si la circoncision d’Abraham fut une alliance éternelle pour les descendants de ses fils pour toutes les générations à venir, elle est considérée comme un acte de foi. 

    Abraham père des nations, père de la foi nous enseigne la foi qu’il a transmise à ses descendants les  croyants.

     

     

    Romains 3; 1 et 2.

    Quel est donc l'avantage des Juifs, ou quelle est l'utilité de la circoncision? Il est grand de toute manière, et tout d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. 

     

    La circoncision est donc un avantage s’il y a la foi de la loi. Le circoncis de la chair est justifié seulement si  il a la foi en la loi car sinon sa circoncision ne lui sert à rien.

    Car la circoncision faite  de main d’homme n’a de valeur que si le coeurs est circoncis.

    Car le circoncis de coeur c’est celui qui a la foi en la loi car la loi est Yeshoua. 

     

     

    Galates 5; 2  Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, le Messie ne vous servira de rien.

    Votre circoncision ne sera d’utilité que si vous observez la loi.

     

    Romain 2; 25  La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi ; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision.

    Car la foi c’est la loi et la loi c’est Yeshoua.

    La loi de Dieu est au cœur du sens de la circoncision.

    Et la circoncision de la chair c’est aussi par la foi que nous la faisons.

     

     

    Pharaon représente ici le coeur de l’homme tel qu’il est quand il sert d’autres dieux.

    Ainsi la promesse faite à Abraham consiste à changer le coeur de l’homme.

     

    Le coeur de l’homme est mauvais.

     

     

     

     

     

     Le cœur est le siège des émotions et des sentiments de l’homme qui amène souvent la confusion dans nos réflexions trompeuses. 

    « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? »  Nous dit le proverbe.

     

    Dieu est esprit  et il souhaite établir sa demeure dans le cœur de l’homme.  C’est pourquoi le coeur a besoin d’être circoncis.

    L’alliance de la coupure pour être séparée des autres alliances que l’on a pu faire avec les dieux étrangers.  Dieux des religions. Dieux de l’argent. Dieux du pouvoir. Dieux de la séduction. Dieux du sex. Dieux de l’idolâtrie. Dieux des arts mystiques. 

     

     

    Pharaon comme notre coeur est endurci  rebelle a changer de vie, laisser son passé derrière nous, ne plus vivre nos passions comme on voulait, renoncer à ses habitudes  faire une coupure avec notre ancienne vie, pour s’engager à vivre selon le modèle de vie de sainteté.

     Mais pour passer ses étapes Dieu va envoyer les fléaux.

     

     

    Tous les féaux mentionnés dans le texte font référence à des dieux, que l’Eternel veut détruire.

    Les  fléaux, contenues dans notre parasha, sont l’indication d’une déviation spirituelle.

     Chaque fléaux est un faux dieu.

     

    Moïse  levant son bâton changea l’eau du Nil en eau sanglante.

     Le Nil représente tous les dieux étrangers que l’on peut retrouver dans le coeur de l’homme, dieux spirituels, dieux matériels, ou dieux idéologiques.

     Le sang va sanctifier toutes l’idolâtries qu’il y a dans le coeur de l’homme.

     

     Moïse symbole de la loi démontre par la gloire de Dieu que c’est la loi qui prépare le coeur de l’homme à la circoncision de son coeur.

     

     

     

    C’est alors que Dieu vient se révéler à nous. Pour ce faire, Il fera une coupure dans notre vie. Une ouverture de la conscience, c’est cela le sens de la parasha, Dieu veut se révéler et il va déployer sa force devant tout ce qui nous tient lié avec les forces opposées à Dieu.

    C’est alors que LE MIRACLE  se matérialise en foi et nous sommes prêts à aller le servir.

     

    Cette parasha est une brèche dans le coeur de l’homme pour que Dieu puisse y venir. Ce qu’Il attend c’est notre consentement à ce qu’Il change notre coeur.

     

     

    Voici l'alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs coeurs, Et je les écrirai dans leur esprit.

     

    Ainsi nous recevons la promesse faite à Abraham qui nous a transmis la foi. Car c’est par la foi que l’on fait toute chose. C’est par la foi qu’Abraham fut circoncis.

     

     

    Josué dit au peuple:

    Maintenant, craignez l'Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu'ont servis vos pères de l'autre côté du fleuve  en Egypte, et servez l’Eternel.

     

    Lorsque vous abandonnerez l'Eternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du bien. Le peuple dit à Josué: Non! car nous servirons l’Eternel.

    Otez donc les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre coeur vers l'Eternel, le Dieu d'Israël. 

    L'Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives.

     

     

     

    Car Dieu va changer notre coeur endurci en coeur de chair.

    Ce coeur c’est le Messie Yeshoua qui habite en nous. 

     

    Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair.

     

     

    Un coeur circoncis prêt à recevoir par la foi le Messie Yeshoua.

     

    Que Dieu vienne enlever en nous tous les dieux qui sont en nous, tout ce qui persiste à vouloir nous retenir encore esclave de ce monde.

     

     

     

    Shabbat shalom

    L . B

     

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 6 verset 2 à chapitre 9 verset 35.

    Lecture de la haftarah: Ezekiel: Chapitre 28 verset 25 à chapitre 29 verset 21.

    Lecture messianique: Romains: Chapitre 9 verset 14 à 17. 1Corinthiens: Chapitre 6 verset 14 à Chapitre 7 verset 1.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique