• Parasha Nitsavim et Vayélèkh, du samedi 9 septembre 2023.

     

    Le Pardon.

     

    Cette semaine il y a deux parasha Nitsavim et Vayélèkh.

     

     

    Nitsavim veut dire: vous vous tenez debout, devant Dieu.

    Vayélèkh: veut dire: il alla, dire au peuple.

     

    Résumé de Nitsavim:

    Moïse  s'adresse aux enfants d'Israël, debout en ce jour devant  leur Dieu, renouvelle l'alliance entre Dieu et Son peuple, et promet un sort pareil à Sodome et Gomorrhe à la terre de ceux qui se détourneraient de Lui. Cependant, même la pire des punitions, l'exil, aura une fin et Dieu ramènera Son peuple dans l'allégresse. La Torah n'est ni dans les cieux, ni dans la mer, il est possible de l'accomplir. Devant le choix qui s'offre à soi, entre la vie et la mort, il faut choisir la vie.

     

     

    Résumé de Vayélèkh: 

    Moïse évoque son grand âge et son successeur Josué. Il demande que la Torah soit lue à tout Israël rassemblé tous les sept ans, lors de la fête de Souccot. Dieu prédit à Moïse que le peuple ne restera pas longtemps dans le droit chemin. Cependant, la Torah ne sera pas oubliée, et c'est grâce à cela que l'exil prendra fin. Moïse confie le texte de la Torah aux cohanim lévites, pour qu'il soit placé dans l’Arche.

     

     

    A quelques jours des fêtes d’automne les textes sacrés de nos parasha s’orientent vers le pardon.

     

    Moïse se tient debout devant toute l’assemblée pour leur rappeler les paroles de la Torah.

    Il les avertit qu’ils vont être dispersés dans le monde et que le monde va les égarer des textes est des obligations de la loi divine.

     Ils vont être confronté à toutes les tentations, tous les mauvais désirs, ils vont avoir envie  de faire comme les gens du monde, ils vont être attiré par les femmes du monde, les perversions du monde, les malhonnêtetés que pratique les gens sans Dieu, et tout un tas de transgressions qui sont contre Dieu.

     

    Mais Moïse les avertit qu’ils devront habiter dans tous les pays de la terre car ils seront les témoins de Dieu, leur mission propager les lois de la Torah.

    Moïse les avertit de toujours faire le choix de la vie spirituelle, coûte que coûte, car en suivant le monde ils choisiront la mort.

     

    La Torah doit être diffusée jusqu’au fin fond de la terre.

     

    Car la loi prépare le chemin du Messie.

     

     

    Le Prophète Esaïe annonce:

    Franchissez, franchissez les portes! Préparez un chemin pour le peuple! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres! Elevez une bannière vers les peuples!

     

    Voici ce que l'Eternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent.

     

    C’est l’annonce du Messie qui rassemblera toutes les nations c’est l’annonce du Pardon, de la délivrance messianique.

     

    Préparez votre coeur car le Messie votre sauveur vous pardonnera de vos fautes.

     

    La loi prépare le chemin comme elle prépare le coeur, la disposition de l’Esprit, à accepter de vivre dans la sainteté, la droiture, et la pudeur.

    La Torah nous dispose à recevoir le Messie Yeshoua.

     

    Le seul désir d’aimer la loi c’est au fond le désir de plaire à Dieu, qui est l’expression de la foi.

     

     

     

    Une Torah qui est accessible à tout le monde sans exception, car la loi n’est pas pénible, elle est au contraire une voie par excellence pour plaire à Dieu.

    La Torah est une école de vie pour apprendre à être des personnes bien, des personnes honorables, qui se comportent honnêtement, et charitablement.

    Torah veut dire: Enseignement.

     

     

     

     

     

    La Torah prépare notre corps, notre esprit à recevoir le Fils de Dieu. 

    Il faut que nos corps soient sains pour qu’ils puissent venir vivre en nous, car nous ne devons pas lui faire subir nos mauvaises actions qu’elles soient charnelles ou émotionnelles.

     

     

    Yeshoua est mort pour mettre à mort nos péchés.

    Nous sommes pécheurs et tentés vers le mal.

    Nous péchons par habitude sans même nous en rendre compte.

     

    Nos corps sont voués aux péchés, car notre nature est faible.

     

    C’est pourquoi les lois si merveilleuses de la Torah nous demandent de ne jamais oublier qu’il y a un temps pour se rappeler de nos fautes et ce temps c’est maintenant.

     

     

    Faire techouva maintenant pour se préparer à la fête de Rosh Hashana, Kippour et Souccot.

     

    Un temps pour demander pardon pour nos erreurs. Car à Rosh Hashana Dieu inscrit nos actions, nos repentances, dans son livre et c’est à Kippour qu’Il scelle notre destin pour l’année qui vient. 

     

    Faire téchouva c’est le fondement essentiel  et notre raison d’être.

    Nous sommes sur terre pour revenir vers Dieu.

     

    Techouva veut dire: retour, revenir en arrière.

    Nous avons la possibilité de choisir la vie, de reconnaître nos erreurs. 

    La téchouva dépend de notre volonté, de notre foi.

    La possibilité est donnée à l’homme de se repentir, de regretter les fautes commises, mais aussi de prendre l’engagement de mieux agir. 

     

    Durant cette période Dieu, descend de son trône de Rigueur, c’est-à dire le trône de justice, pour prendre place sur le trône de la Miséricorde. Dieu à ce moment-là ne juge pas avec la Rigueur de la loi, mais Il  agit avec la Grâce et de la Miséricorde.

     

     

     Le texte de Maïmonide – deuxième et troisième chapitre des « Hil’Hot Techouvot » : « c’est celui qui a commis une faute et qui la regrette. Il s’engage à ne pas recommencer et à ne pas se laisser entraîner par ce péché. Il sera repentant si, placé dans une situation identique à celle qui l’a fait commettre son péché, il est capable de résister à trois reprises à l’attrait de la faute. Alors il peut se dire « Baal Techouva », l’homme qui se repent ; cet homme confesse ses erreurs à voix haute ou à défaut dans son coeur et grâce au repentir et à la confession, il obtiendra le pardon de Dieu. Car seul Dieu peut accorder le pardon. »

     

     

    La téchouva peut parfois être instantané, mais très souvent il faut un temps, il faut amorcer un processus de retour en arrière, une acceptation que l’on ai fait quelques chose de mal, un long travail sur soi peut commencer pour déjà ne plus minimiser la faute, mais en la reconnaissant dans tous ses états, c’est un long cheminement qui nous est nécessaire.

     

     

    Les fêtes ont un sens réel sur notre conscience, chaque fête doit nous questionner; l’importance de préparer les fêtes juives notre motivation détermine aussi notre crainte de Dieu.  

     

    Nous rentrons dans le cycle des fêtes d’automne dites les fêtes de Tichri, pour clore l’année hébraïque, et démarrer à Rosh Hashana l’année 5784 avec une justice divine favorable, pour une bonne année. 

     

     

    Durant ces fêtes il y a une expression en hébreux qui revient chaque année.

    Téchouva, Téfila, Tsédaka.

    Cette trilogie biblique nous amène à comprendre et vivre le pardon. Ces trois actes qui nous permettent d’obtenir le pardon. 

     

    Téchouva c’est la conscience.

    Téfila c’est la prière.

    Tsedaka c’est l’action.

     

     

     

     

    La techouva c’est une prise de conscience qui vient du coeur. Revenir vers Dieu, s’examiner, et admettre nos torts, c’est la circoncision du coeur.

     

    Deutéronome; 30; 6.

    L'Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives. 

     

     

    La Téfila c’est la prière, la parole qui dit qu’elle refuse le péché, c’est la prière de la foi en Yeshoua, le reconnaissant autorité qui a le pouvoir de pardonner les péchés.

     

     

     

     

     

     

    La Tsédaka c’est la réparation. Tsédaka vient du mot justice.

     Que ma tsédaka me rende justice. La Tsédaka c’est la compensation financière pour réparer nos fautes, c’est la charité.

     

     

    Quand nous donnons la tsédaka ce n’est pas pour donner aux pauvres, car en réalité la tsédaka c’est un acte de réparation c’est pourquoi il y a des pauvres.

    Les pauvres sont en quelque sorte nos bénédictions, c’est pourquoi il faut bénir les pauvres car c’est grâce à  eux que nous pouvons réparer.  

    La tsédaka permet de réparer des péchés intentionnels ou des péchés dont on a du mal à s’en débarrasser.

    La Tsédaka repousse les mauvais décrets et rajoute de la vie.

     

    Yeshoua nous à pardonner mais il dit aussi « va et ne pêche plus, » ce qui sous entend que nous pouvons être encore tenté. 

    La tsédaka permet par cet acte volontaire d’obtenir le pardon pour une guérison.

     

    Psaume: 82; 3.

    Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre.

     

    Notre texte précise de réécrire notre Torah.

    Yeshoua a réécrit sa Torah afin que l’on vive par lui, il a écrit avec son sang que les sacrifices pour le pardon des péchés ne se feront plus avec le sang  des taureaux, mais par une offrande de prière.

    Osée; 14; 2.

    Prenez avec vous des paroles, et revenez à l'Eternel; dites-lui: Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous te rendrons les sacrifices de nos lèvres. 

     

    Il y a trois types de péchés, ceux qui sont involontaires, ceux qui sont volontaires et ceux qui sont des actes de rébellion contre Dieu.

     

    Pour celui qui se repent, Dieu transforme les fautes intentionnelles en fautes par inadvertance. Il diminue la gravité des fautes commises. Plus encore, disent nos maîtres, si le repentir de l’homme n’est pas simplement dû à la crainte du châtiment, ou à la crainte des jours redoutables de Rosh Hashana à Kippour, mais s’il est l’expression d’un retour d’un amour sincère de l’homme pour Dieu, alors les fautes elles-mêmes sont supprimées et deviennent des actes méritoires, au lieu qu’il y ait eu péché. Ce péché pardonné rentre dans les qualités et les valeurs morales et humaines de l’homme.

     

    Même lorsque toutes les portes du ciel sont fermées à cause du comportement des hommes, celle de la techouva reste toujours ouverte.

    Osée dit « Reviens Israël, jusqu’à l’Eternel ton Dieu, c’est-à-dire que tu peux monter par ta pénitence jusqu’au trône divin.

     

    C’est la Kappara, le vrai pardon, qui efface complètement les conséquences de la faute. Mais seule la grâce divine est susceptible de lever les conséquences que le péché provoque en nous et autour de nous.

     

    Le but de la techouva est de purifier la personnalité, l’âme de l’homme et de reconstituer, de renouveler, de restaurer les liens avec Dieu comme ils existaient avant le péché. 

     

     

    LA REPENTANCE est un sentiment de culpabilité devant l’état de péché où l’individu se trouve, sa conscience éveillée par l’Esprit de Dieu  reconnaît sa misère et son incapacité à s’en délivrer par des moyens humains. 

     

     

    La loi nous aide à comprendre le péché, mais c’est Yeshoua qui pardonne nos péchés.

     

     

     Mon Serviteur Juste justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs iniquités … Il s’est livré lui-même à la mort… Il a été mis au nombre des malfaiteurs parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et il a intercédé pour les coupables.  (Esaïe 53 : 11 à 12).

     

     

     Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché, ainsi donc, frères, nous avons au moyen du SANG de Yeshoua une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair.  (Hébreux 10 : 18 à 21)

     

     

     

    Préparons nous à la nouvelle année qui commence à Rosh Hashana dés le vendredi soir 15 septembre 2023,  et se terminera le dimanche 17 en fin de journée.

     

    Offrons à Yeshoua nos sacrifices de repentance, par le coeur, par la confession, et par la tsédaka.

     

     

    Shabbat shalom

     

     

     

     

    L. B

     

     

     

     

    Lecture de la parasha Nitsavim :

    Deutéronome: Chapitre: 29 verset 9(10) à chapitre 30: 20.

    Lecture de la parasha Vayélèkh: 

    Deutéronome: Chapitre: 31 verset 1 à 30.

    Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 61 verset 10 à chapitre 63 verset 9. Osée; 14; 2 à 10. Michée; 7;18, 20. Joël; 2; 15 ,27;

    Lecture messianique: Hébreux; 12; 14,15. 13; 5,8.

    Romains; 9; 30 à 10; 13.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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