• Tout ce qui brille!

     

    Cette parasha qui se nomme Coré ou Korah ou tout autres orthographes est très intéressante. Elle s’étale sur plusieurs sujets qui en fait n’en font qu’un.

     

    En résumé sa donne ça: 

    Coré et sa bande vienne râlaient auprès de Moïse car ils ne veulent plus seulement faire le service des encens au sanctuaire mais veulent concurrencer Aaron dans son service aux sacrifices.

    Dieu est en colère et les engloutis vivants au fond de la terre, suivie par des critiques du peuple qui finit par mourir. Aaron intervient et la catastrophe s’arrêta. 

    Pour stopper toutes contestations chacune des tribus apportèrent un bâton de bois sec gravé de son nom, au lendemain le bâton sec d’Aaron avait bourgeonné, fleurit et fructifier, alors que les autres étaient resté sec. 

     

    Ce fut par ce signe que L’Eternel confirma son choix pour le service d’Aaron et de ses fils qui restèrent aux sacrifices.

    Et Dieu imposa au peuple une dîme qui devra être remise aux Lévites  et à Aaron et ses descendants à perpétuité comme une alliance de sel qui ne devra jamais s’arrêter. 

    Ainsi les serviteurs du temple ne devaient jamais manquer de rien.

     

     

    Dans cette parasha Coré est animé d’un désir de pouvoir qui attise sa jalousie vis-à-vis de ses cousins, Moïse et Aaron. Ce qui le poussait à médire d’eux.

     

    Quand on est jaloux de quelqu’un on trouve toujours du mal à dire sur cette personne et on trouve toujours des personnes qui veulent entendre des médisances pour les répéter et les amplifier et ces personnes trouvent encore d’autres personnes pour continuer de lancer des rumeurs et des critiques pour alimenter des complots.

     

    Ainsi Coré parlant à Dathan, Abiram et On qui à tous formèrent un clan de 250 personnes qui elles-mêmes attirèrent 14 7OO qui  tous  finir par mourir par la colère de Dieu. Ça fait du monde qui critique Moïse!  Car ils voulaient se moquer de Moïse.

     

    Coré et sa clique étaient des personnages clinquants, ils faisaient partie de la noblesse. Ils  étaient attirés par tout ce qui brille, l’argent, et le prestige qu’il en donne.

     

    Rabbi Eléazar Hakapar enseigne que la jalousie, le désir, et l’honneur sortent l’homme de sa conscience vers le bien, car en cherchant à satisfaire ses envies égoïstes, il en arrive à passer à coté de la réalité sacrifiant le respect et l’amour dès ses proches. Ces désirs sont un signe d’immaturité.

    Cette immaturité les pousse à convoiter les biens d’autrui en créant la discorde au sein même de la famille ou cercle amical.

     

    Alors l’homme intelligent ne gaspille pas son temps en querelles de jalousie et en faisant de la médisance car il sait que sa vie le rapproche chaque jour de Dieu mais que l’idiot qui est jaloux s’éloigne de plus en plus de Dieu lorsqu’il dit du mal d’une personne qui est de plus un mensonge.

    C’est là que commence la sagesse qui fait naitre la crainte de Dieu.

     

    La jalousie est provoquée par le mécontentement de sa vie.

     

    Les Coré « s » étaient au service des encens ce qui fait référence à la prière.

    Les parfums d’encens doivent être apportés devant Dieu en ayant un coeur pur. Comme nos prières.

     

    Ils enviaient le service des sacrificateurs car les sacrificateurs recevaient les dîmes et les offrandes!

     

    Le texte de la parasha confirme que l’amour de l’argent conduit en enfer.

    Ces Coré  « s » furent englouties au centre de la terre! Ces nobles bourgeois estimer la valeur d’une personne  à l’argent qu’ils possèdent.

    Leur statut social évaluait leurs niveaux de vie.

     

     Celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié.

     

    Notons que la vraie richesse n’est pas dans ce que nous possédons mais bien dans l’usage que nous en faisons.

    C’est alors que la richesse devient un problème. Car si la vie nous a donné d’être riche  et que c’est dur, voire impossible de donner de notre argent aux pauvres, vaut mieux alors être pauvre. Car le riche avare se détourne de Dieu.

     

     

    Lazare le riche fut envoyé en enfer non pas parce qu’il était riche mais parce qu’il était avare. Yeshoua n’a jamais dit que Lazare était un mauvais riche mais la condamné car son argent n’a servi qu’a lui seul.

     

    L’amour de l’argent nous conduit à nous détourner de Dieu.

     

    1 Timothée 6/9,10.

     

    Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. 10Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

     

     

     

    La haftarah joint à notre parasha confirme que la colère de Dieu s’est élevé quand les enfants d’Israël se détournèrent de la Torah car ils oublièrent la loi que Moïse avait donnée sur l’argent. 

    Alors le peuple implora Dieu en lui demandant pardon de l’avoir abandonné au profit  de l’argent car ils ont adoré  les Bealim et les Astaroth qui font référence aux dieux de l’argent et de la richesse.

     

     

    Maintenant il faut comprendre que le sens allusif du texte nous fait comprendre que dans nos prières, il ne faut jamais demander de l’argent.

    Car si on demande de l’argent à Dieu c’est comme si on s’adressait à Mammon le dieu de l’argent.

    Pourquoi?

    Car c’est une loi de la Torah!

     

    Car Dieu a dit: faites moi connaitre vos besoins! 

    En ce sens que quand nous prions nous ne demandons pas de l’argent précisément pour acheter ce dont nous avons besoin ou payer des factures, mais nous faisons juste part de nos besoins à Dieu. Qui lui seul pourvoira comme il faudra.

    L’Eternel a promis que nous ne devons manquer de rien déjà dans ce qui nous est essentiels pour vivre, et si nous nous soumettons à sa loi de lui faire confiance il donnerai  même le superflu.

     

    La parasha termine avec ces paroles qui est une loi à perpétuité une alliance de sel qui ne s’arrêtera jamais que Dieu pourvoira à ses serviteurs qu’ils auraient le meilleur des  biens de la terre.

    Car c’est Dieu qui décide!

     

    Deutéronome 29: 5.

     

     

    Je t'ai conduit pendant quarante années dans le désert; tes vêtements ne se sont point usés sur toi, et ton soulier ne s'est point usé à ton pied; 

    Luc:12/22,32.

     

    YESHOUA dit ensuite à ses disciples: C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. 24Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux! 25Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 26Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste? 27Considérez comment croissent les lis: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. 28Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi? 29Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. 30Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. 31Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 32Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.

     

     

    Construisons notre vie en agissant avec intelligence et sagesse sachant que Dieu serra toujours avec nous quoi qu’il arrive même si des temps très difficile s’annoncent. Il est réconfortant de savoir que Dieu pourvoira à notre parnassa pour nos enfants et pour toutes nos familles. Ne soyons pas jaloux de ceux qui sont riches, car la jalousie nous fait perdre notre conscience.

    C’est pourquoi la parnassa est une loi éternelle pour tous ceux qui conduisent leur vie dans la sainteté de la loi et de la foi.

    La parnassa c’est se nourrir, se vêtir, se loger et pour le plus c’est Dieu qui voit si on est capable de faire bon usage de l’argent.

    Sachant que c’est l’amour de l’argent qui nous détourne de Dieu nous devons n’avoir aucune crainte de manquer  car notre richesse c’est de croire que Dieu nous a laissé sa Torah pour nous enseigner comment agir avec discernement et nous  avons l’espérance d’une vie future  meilleure car Yeshoua nous a sauvé.

     

     

    Shabbat shalom

    L.B

     

     

     

    Lecture de la parasha: Nombres: Chapitre: 16 verset 1 à chapitre 18 verset 32.

    Lecture de haftarah: 1 Samuel: chapitre 11 verset 14 à chapitre 12 verset 22.

    Lecture messianique: 2 Timothée: Chapitre 2 verset 8 à 21. Jude: Chapitre1 à 25.

     

     

     

     

  • Shabbat Pessah 2024.

     

     

    Ce shabbat il n’y a pas de parasha car nous somme Shabbat Pessah.

    Nous sommes en plein dans les jours des pains sans levain.

     

    La fête des pains sans levain ne se résume pas au fait que durant ces jours on ne consomme que du pain sans levain, le vrai sens  de cette fête spirituelle  s’explique avec ce verset.

    Voici ce qui est écrit;

    1 Corinthiens 5; 6 à 13.

     

     

    Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car le Messie, notre Pessah, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

     

    Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, - non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde.  Mais Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous.

     

    Ce que nous dit le texte c’est que le levain que nous avons mangé ce sont les théories du mensonge, de toutes sortes de fausseté religieuses, décrivant Dieu selon leur théologie. 

     

    Car le pain que nous mangeons ce sont les écritures, et si les écritures sont pleines de levain, traduite avec malice et méchancetés nous avons alors ingurgité du levain.

     

    Le verset dit : Un levain de malice et de méchanceté. D’autres versions utilisent les mots fausseté et malignité. Dans ce sens, la malignité vient du malin. 

     Donc le levain dans le pain c’est la fausseté du malin qui est propagé dans les lieux de cultes, qui annonce un faux messie, un faux dieu. 

    Au même instar que le  peuple de Dieu est sorti de l’emprise de l’Egypte, comme nous aussi sommes sortis du monde, nous sommes aussi très empreints de faux dieux, de faux jésus, de faux messie.

     

    Ce que provoque en nous cette fête, montre notre bonne volonté  à obéir aux prescriptions bibliques.  Ce qui révèle que nous sommes soumit à Dieu d’Israël.  C’est en ces jours de la fête des pains sans levain que Yeshoua a changé notre nature, afin que nous n’obéissions plus à ces esprits malin, qui nous trompent en permanence.

    Yeshoua a traversé les portes des enfers afin de nous libérer des mensonges. Il nous a donné son Esprit pour comprendre les écritures.  Le discernement entre l’esprit de vérité et l’esprit du mensonge.

     

     Ce temps de la fête est pour nous bénéfique afin de mieux comprendre pourquoi nous mangeons des pains sans levain et saisir ces moments pour être régénéré par l’Esprit de Dieu qui nous donne l’intelligence de discerner la vérité.

     

     

    Yeshoua n’est apparu pleinement à ses disciples qu’à la fin de la fête des pains sans levain, après qu’il soit monté vers le Père.

     

     

    Après ces jours-là, dit l'Eternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.

     

     

    Si on reprend la fin du verset il conclut..

    N’ayez pas  de contacts avec les impudiques, - non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde. 

     de ne pas manger avec de tels hommes.

    L’exemple du verset nomme ces personnages cupides qui prêchent pour leurs intérêts; ravisseurs qui volent les âmes,  de ses impudiques qui sont des fanatiques, qui transgressent la loi  par des comportement outrageant envers Dieu.

     

    Ce que nous donne ce verset c’est de ne pas partager  le pain,  c’est-à dire la communion fraternelle, le pain de shabbat ou celui des fêtes Car c’est le pain de vie qui est Yeshoua. Ne nous assimilons pas avec leurs prédications.

       Cette fête des pains sans levain nous enseigne donc qu’il ne faut pas aller vers ceux qui propagent le levain dans leur prédication.

    Il n’y a qu’un seul Messie qui est Yeshoua, le roi des juifs qui est sorti du rouleau de la Torah.

     

     

     

     

    Ce temps de Pessah nous est accordé pour s’éloigner de ses maisons, ses bâtiments, qui n’enseignent pas Yeshoua le Messie.

    Alors Yeshoua leur dit: homme sans intelligence et dont le coeur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ne fallait-il pas que le Messie souffrît ces choses et qu’il entra dans la gloire et commença par Moïse et par tous les prophètes. Il leur expliqua dans toutes les écritures ce qui le concernait. Puis il leur dit: c’est là ce que je vous disait. 

    Lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Ecritures. 

     

     C’est durant cette fête des pains sans levain que Yeshoua nous a ouvert l’esprit afin qu’ont comprennent les  écritures. Pour que s'ouvrent nos yeux, pour qu'on passe des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'on reçoive, par la foi en Yeshoua, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés.

    Voilà donc le symbole du levain dans le pain  honorons donc cette fête avec un coeur purifié par la vérité et la reconnaissance.

     Yeshoua est le Messie d’Israël qui est mort et ressuscité pour nous. 

    C’est pour cela que Moïse  mettait le voile sur son visage pour que les fils d’Israël ne reste pas fixé sur ce qui était passager, jusqu’à ce que  le Messie Yeshoua accomplisse son sacrifice de Pessah. Ce fut durant l’instant de sa mort que le voile du temple se déchira,  c’est le voile de la compréhension des écritures qui se lève car avant c’est comme un voile qui est jeté sur leurs coeur. 

    Mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.

     

    Ayons a coeur de renoncer à nos anciennes croyances afin de n’avoir plus aucune trace de ce levain.

    Soyons renouvelé par l’esprit afin que dés maintenant nous ne soyons plus soumis aux faux dieux qui souillent notre temple par ce Levain de mensonge.

     

    Sortez de ses lieux de cultes là où le Messie Yeshoua n’est pas annoncé. 

     

     Shabbat shalom 

    L . B

    Lecture 1 Corinthiens: 5; 1 à 13.

     

     

     


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  • Pessah 2024.

     

     Pessah 2024. 

    Le grand rendez-vous!

     

    Ce lundi 22 avril 2024 au soir commence la fête de Pessah, suivi aussitôt le mardi soir de la fête des Pains sans levain, qui démarre en même temps le décompte du Omer qui durera 50 jours. Les pains sans levain se termine le mardi 30 avril en soirée.

     

    Pessah c’est le rendez-vous annuel à ne manquer sous aucun prétexte.

    Nous avons rendez-vous avec Dieu.

    Ces deux jours qui s’organisent comme un grand shabbat chômé.

     

    Pessah commence obligatoirement le 14 du mois de Nissan ce qui correspond à ce lundi soir 22 avril  à la tombée de la nuit.

     

    Dans le judaïsme Pessah commémore la libération des esclaves de l’Egypte.

    Sous la direction de Moïse, de terribles négociations se débattent avec pharaon.

    Dieu déploie sa gloire au travers de phénomènes surnaturels qui dévaste l’Egypte par les 10 fléaux.  

     

    Quand le pouvoir du Pharaon fut anéanti, le peuple fut libéré de son contrôle. Ils furent libres d’aller fêter Pessah. Enfin libre de vivre et adorer le Dieu de leur Père, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

     

     

    Ce premier soir le 14 Nissan sous les ordres de Moïse chacune des familles du peuple de Dieu devait abattre un agneau en récupérer le sang et d’en badigeonner   les linteaux de leur  porte, afin d’être protéger de la mort. Ce même soir, ils mangèrent l’agneau grillé avec des herbes amères.

     

    Le deuxième soir ils partirent précipitamment en emportant les pains qui n’avaient pas encore levé, ils mangèrent les pains sans levain.

     

    A ce niveau là de compréhension biblique on reste sur notre faim.

    Mais Pessah pour les messianiques prend une dimension universelle.

    Le soir de La Pâque le monde à été délivré de la domination diabolique.

    Yeshoua a accompli l’oeuvre finale qui sauve le monde.

    Il s’est déclaré au monde entier comme le Messie d’Israël. Il est Dieu et s’est fait homme pour se faire sacrifice, afin que son sang soit répandu sur la terre pour le pardon de nos péchés, car sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.

    Il fut déclaré le Roi des Juifs.

     

    Il y a plus de 2000 ans, quelques heures avant La Pâque une foule nombreuse de gens était venu à Jérusalem célébrer Pessah, mais ayant entendu dire que Yeshoua si rendait ils prirent des branches de palmiers et allèrent au devant de lui en criant Hosanna!  Bénit soit celui qui vient au Nom du Seigneur le Roi d’Israël.

     

    Yeshoua trouva un ânon et s’assit dessus selon que la prophétie l’avait annoncé: Ne craint rien fille de Sion, voici ton roi , il vient aussi sur le petit d’une ânesse.

     

     Yeshoua leur dit:

    L’heure est venue ou le fils de l’homme doit être glorifié. Car c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. 

    Maintenant à lieu le jugement de ce monde.

    Le maître de ce monde sera jeté dehors et moi quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.

     

    Il leur dit encore: celui qui croit en moi, croit en celui qui m’a envoyé.

    Je suis venu dans ce monde pour sauver ceux qui croient en moi.

     Celui qui me rejette, rejette le Père qui m’a envoyé.

    Croyez en Dieu et croyez en moi je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut venir au Père si il ne croit pas en moi.

     

    Je suis dans le Père et le Père est en moi. 

     

    Mon heure arrive pour que vous viviez.

    Voici la dernière recommandation que je vous donne!

     Aimez-vous les uns les autres. C’est à ceci que tous se reconnaîtront, que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

     

     

    Je vais passer de ce monde, au Père parce que je vous aime.

     

    En ce jours là vous connaîtrez que je suis en mon père, que vous êtes en moi et que je suis en vous.

     

     Celui qui garde mes commandement sans les changer, c’est celui qui m’aime et celui qui m’aime sera aimé de mon père.

     

    Mon heure est venue je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, je m’en vais, je reviendrai vers vous avec le consolateur, l’Esprit Saint qui est l’Esprit de Vérité que le père enverra en mon Nom,  et qui vous enseignera toutes choses, il est avantageux  que je m’en aille, je vais vous préparer une place afin que là où je suis vous y soyez aussi.

     

    Le temps est arrivé ou je dois accomplir le sacrifice afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné.

    Je suis sorti du père et je suis venu dans ce monde maintenant je quitte le monde et je vais au Père.

     

     

    Le prince du monde va être jugé. 

     

    Après avoir ainsi parlé, Yeshoua leva les yeux au ciel et dit: Père, l’heure est venue! Glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie. J’ai achevé l’oeuvre que tu m’a donnée. J’ai fait connaître ton Nom aux hommes. Je leur ai donné les paroles que tu m’a donné, et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis de toi, et ils ont cru que tu m’a envoyé. C’est pour eux  que je prie Père Saint, garde en ton Nom ceux que tu m’as donné afin qu’ils soient comme nous.

     

     

    Après cela Pilate, fit battre Yeshoua, et ils lui tressèrent une couronne d’épines qu’ils enfoncèrent avec violence sur sa tête. Pilate ceda à la pression de la foule et ordonna qu’on le fasse mourir sur le bois à Golgotha. C’était Pessah. Ils inscrivirent sur le linteau du bois où ils avaient percé ses mains et ses pieds  « Yeshoua le Roi des juifs. »

    A ce dernier instant Le voile du temple s’est déchiré du haut jusqu’en bas, la terre trembla les rochers se fendirent.

     

    A ce moment là beaucoup dirent assurément que cet homme était le fils de Dieu.

     

     

    Ils le mirent dans la tombe car c’était le grand shabbat de Pessah. 

    Le troisième jour ils se rendirent sur la tombe qui était vide et comprirent ce qui avait été annoncé 

     Après 3 jours je ressusciterai !

     

     

     

    Yeshoua à tout accompli sur le bois, Il est mort pour nous sauver de l’enfer éternel.

     

     

     

    Ce soir c’est le Rendez-vous mondial tous les rachetés d’Israël seront réunis pour rendre hommage à Dieu.

    Nous fêtons la Pâque selon les écritures et non selon la folie de ce monde. Il est écrit: Le soir de La Pâque vous mangerez l’agneau rôti avec des herbes amères vous les mangerez avec du pain sans levain.

    En ces jours de fêtes c’est un grand rendez-vous avec Dieu, le corps du Messie devient Un avec  le tout Israël. Tous ensemble nous honorerons Dieu. Même si la plupart des juifs n’ont pas encore reçu le dévoilement du Messie Yeshoua nous serons uni vers le même chemin, le même destin celui qui conduit à Dieu.

    Soumis à l’obéissance, nous messianique reconnaissons que seul les juifs ont gardé intact le calendrier des fêtes qui fixe les rendez-vous solennels.

    Car selon qu’il est écrit Dieu leur à confié les oracles les secrets des écritures. 

     

    C’est pourquoi nous célébrons cette fête selon la tradition judaïque.

     

    La fête se prépare en commençant par nettoyer toute la maison de tout ce qui peut contenir de la levure, pain, gâteaux etc. 

     

    C’est en quelque sorte une allégorie qui met en scène notre propre nature à se débarrasser de nos péchés, nos mauvaises tendances, nos erreurs, nos errances spirituelles. Un nouveau départ sur le chemin de la liberté, et de la vérité.

    La Pâque de façon imagée afin que nos actions se matérialisent dans ce monde. C’est une commémoration qui permet de ne jamais oublier ce qui s’est passé l’ors de ces fêtes. 

    Ces rituels traditionnels ont pour but la transmission qui perpétuent l’événement de génération en génération.

     

     

     

     

     

     

    L’organisation du plateau de Pessah. 

     

     

    Sur le plateau  du seder il y a :

    3 galettes de pain sans levain empilées.

    Un os d’agneau grillé.

    Des herbes amères (endives, ou autres).

    Un oeuf.

    Feuilles de salade, céleris, ou autres.

    La pâte  à base de fruit frais et sec et vin  mélangé. 

    L’eau salée.

     

     

     

    Programme du Seder

     

    1: La prière du vin comme à Shabbat, en élevant la coupe de vin.

    La première coupe de vin:

    Barou ata Adonaï élo énou mélér aholam boré péri agéfen,

    Béni sois-tu l’Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui a créé le fruit de la vigne.

     

    Ceci représente le sang de la nouvelle alliance en Yeshoua  qui est répandu pour le pardon de nos péchés.

    AMEN

     

    2: Se laver les mains.

     

      

    3: Prendre la galette du milieu, la casser en deux, reposer la petite moitié entre les deux autres galettes puis prendre la grande moitié et dire :

     

    Barou ata Adonaï élo énou mélér aholam amotsi lérém mine aarets.

    Béni sois-tu l’Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui a fait sortir le pain de la terre. 

     

    Ceci représente le  corps de Yeshoua, donné pour nous; que nous élevons en Sa mémoire.

     

     

    AMEN

     

    4:  Prendre cette galette l’envelopper dans un tissu blanc la porter sur l’épaule et allé la cacher.

     

    Puis dire:

    —Ils prirent le corps de Yeshoua et l’enveloppèrent de bandes avec des aromates comme c’était la coutume d’ensevelir chez les juifs .

     

     

    5: La deuxième coupe de vin, partagés accoudé.

    AMEN

     

    6: Se relaver les mains.

    7: Puis chacun prendra l’herbe amère,  le trempera dans l’eau salée et en mangera. 

     

    8: Un enfant demandera : Pourquoi on doit faire tout ça ? 

    Le responsable dira :

    — Car l’Eternel nous a délivré  de notre esclavage en Egypte .

    — Car Yeshoua est mort sur le poteau pour  le pardon de nos péchés et nous a délivré de nos ennemis.

     

    -Tous les autres soirs nous pouvons manger du pain levé ou du pain non levé ce soir seulement du pain non levé.

    Tous les autres soirs nous pouvons manger toutes sortes d’herbes ce soir seulement des herbes amères.

    Tous les autres soirs nous n’avons pas besoin de le tremper pas même une fois.

    Tous les autres soirs nous mangeons assis droits ou accoudés

    ce soir accoudés seulement.

    L’Eternel notre Dieu nous a fait sortir de ce pays par sa main puissante et son bras étendu.

    Si le Saint-béni  n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous et nos enfants nous serions

    assujettis au Pharaon d’Egypte.

    Soyons-nous tous des sages des sujets intelligents, tous instruits dans la Loi,

    Ce serait encore pour nous un devoir de perpétuer  la sortie d’Egypte.

    Béni soit Dieu, Lui qui a donné la Torah à son peuple d’Israël oui, Béni soit-Il !

    La Loi parle de quatre types d’enfants:

    L’un sage, l’autre méchant, l’autre simple, et l’autre qui ne sait pas questionner: Béni soit Dieu, Bénis soit-Il

    Lui qui a donné la Torah à son peuple d’Israël

    oui, Béni soit-Il !

     

     

    9: Chacun prendra un morceau de la  galette restante coupée,  prendra aussi les herbes amères ( salade amère, endives ) la pâte de fruit, (mélange de pommes de vin fruit sec le tout écrasé) en mangera le tout  ensemble dans un morceau de galette. 

     

    10: Puis sur l’œuf on dira «  Par Yeshoua je suis passer de la vie à la mort ». 

     

    11: Consommer le repas, l’agneau rôti en prenant les premières bouchées rapidement, un bâton à la main. 

    12: Prendre la troisième coupe de vin, la partagé accoudé.

     13: Aller chercher le pain caché (ne pas le manger tout de suite ).

    Puis dire:

    —Yeshoua  a été enseveli et Il est ressuscité le troisième jour.

     

    14: Boire la dernière coupe de vin accoudé. 

    15: Partager la galette  accoudé.

     

     

    Ecouter  ou chanter des chants  de louanges. 

     

     

    Les lectures bibliques du premier jour de la fête de la Pâque sont:

    Exode: Chapitre 12: 21,51.

    Josué: 5: 2 à 6 : 1.

    Esaïe: 52: 13 à 53: 12.

    Luc:  23 verset 33 à chapitre 24 verset 12.

     

     

     

     

     

    Le deuxième jour qui est le premier jour de la fête des pains sans levain. 

     

    On refait le seder en entier, si on veut, mais sinon on fait que le vin et le pain sans levain. 

     

     

    Durant ces jours on ne consomme pas d’aliments contenant de la levure.

     

    On commence le décompte du Omer, qui durera 50 jours.

     

    Les lectures bibliques sont:

    Lévitique : Chapitre 22 verset 26 à chapitre 23 verset 44.

    2 Rois : Chapitre 23 verset 1 à 9 puis 21,25.

    Lecture : Mathieu chapitre 28 verset 1 à 10.

     

     

     

    Hag Pessah Sameah !!

     

    Bonne fête de la liberté qui nous est donnée de vivre à Pessa’h, par le sacrifice de Yeshoua.

     

     

     

    L . B

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le lépreux.

     

    Cette semaine un peu spéciale où nous abordons pour ce  Shabbat la parasha Metsora et dès lundi soir nous entrons dans la Pâque, le Pessah du Messie Yeshoua.

     

    Metsora désigne la personne atteinte de lèpre.

    Le lépreux qualifie l’état d’âme de la personne.

    Le thème de la parasha est la purification contre la lèpre et contre l’impureté séminale.

    Ici est abordé  deux  autres aspects liés à la lèpre et à l’impureté qui sont la colère et la peine.

     

    La peine engendre toujours la colère, quelle soit refoulé ou exprimé.

     

    La colère est un sentiment de base, se manifestant par un mécontentement, une irritation, une réaction à une situation jugée comme mauvaise d’une façon ou d’une autre. D’ailleurs la lèpre manifeste une irritation de la peau, une réaction de colère qui irrite la peau.

    La colère exprime un besoin de respect et de considération. La colère affecte les maladies du foie, et ressort en maladie cutanée,  donnant eczéma, psoriasis, gale, herpès, mycose, teigne, urticaire, zona.

     

     

    La colère dissimule une douleur, ou une frustration, une forme d’impossibilité à se faire comprendre. Une injustice qui remet en cause notre intégrité.

     

     

     

    On peut se mettre en colère contre toutes les injustices de la vie, il y a tellement de choses qui sont inadmissibles dans ce monde, mais la colère du monde n’atteint pas les organes aussi brutalement. C’est la colère liée aux émotions personnelles qui irritent le corps.

     

    Les croyants sont souvent sujet à une grande sensibilité, ce qui fragilise leurs émotions et peut provoquer une frustration vis à vis de l’incompréhension de leur  l’entourage, qui inconsciemment va  produire  des problèmes d’anxiétés.

     

    On ne peut pas rejeter toutes ces émotions, il faut faire confiance à Dieu, dans chaque situation déstabilisante, car Lui nous rendra justice.

     

    Nous voudrions vivre notre foi en Dieu dans la liberté, le partage, et le respect, mais ce n’est pas toujours possible.

     

    Nous souffrons du rejet, des moqueries, et des insultes des autres.

     

    Cette lèpre c’est la lèpre du rejet. 

     

    Le syndrome du croyant qui veut aimer mais qui est rejeté. 

     

     

     

    Petite histoire.

    Il y avait très très longtemps dans un cours de Torah un élève qui interroge un des grands sages qui présidait le cours: 

    Le jeune demanda; Je voudrait savoir quel est le nom du Messie, car je voudrais le reconnaître si je devais le voir un jour; le sage lui répond; 

     Il est appelé Le lépreux de la maison du Rabbi. Le jeune intriguait demande mais comment le Messie serait-il lépreux, car le Messie ne peut-être que pur.
    Le sage répond; Il est lépreux car le Messie est un homme de chair il a un corps et qu’il faut  qu’il souffre dans son corps.

     Il est Rabbi parmi les lépreux;

     Le sage argumentait son raisonnement en disant que chaque âme qui croit que le Messie est là, souffre dans son corps, il souffre du rejet du monde.

     

    Le peuple juif est le souffre douleur du monde et tous ceux qui se rattachent à Israël, souffrent aussi le rejet, le manque d’amour, la haine, c’est cela la lèpre de l’âme, la souffrance du croyant. 

     

    En vérité, notre texte ne punit pas le lépreux, au contraire il traite de la guérison.

     

    Nous qui sommes croyant Messianique, nous souffrons du rejet de nos proches, des juifs, des chrétiens, nous sommes incompris,  méprisés, rejetés, parfois brutalisés, mis à part. Et cela peut produire une lèpre ou une impureté,  car cela nous irritent le coeur alors la peau s’irrite aussi, c’est pourquoi la peine et la colère que nous gardons en nous sont la cause de la lèpre de l’âme qui souffre.

     

     

     

    Le prophète Esaïe dit en prophétisant sur le Messie;  53; 4. 

     Il a souffert nos maladies et enduré la souffrance, atteint de lèpre frappé par Dieu  et affligé.

     

     

     

    Yeshoua le Messie le Rabbi qui est avec nous dans la souffrance et le rejet.

     Le Lépreux est  avec les lépreux.

      

     

    Le peuple de Dieu dans son ensemble est comparé à un être humain qui se  transforme pour former le Messie. Nous souffrons à cause de Lui, car lui a souffert à cause de nous.

     

     

     

    Nous souffrons parfois à cause de la méchanceté des gens, mais nous avons un consolateur qui prend soin de nous, il ne nous laisse pas tombé, Il est présent à chaque instant, Il nous dit: heureux serez-vous lorsque les hommes vous haïrons lorsqu’on  vous outragera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal. Heureux serez vous si vous persévérez jusqu’à la fin car vous serez sauvé.

     

    Dans le texte de Mathieu 10; 22.

    Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.

     

    Yeshoua dit: Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous.

     

    Jean; 15; 19.

    Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.

     

     

     

    Nous sommes donc à l’image de Yeshoua le Messie. Souffrant pour Lui comme Lui. Alors on se dit qu’il vaut mieux souffrir maintenant de quelques mésaventures et être choisis par Dieu et être un véritable croyant qui a reconnu le vrai Messie Yeshoua, que de ne jamais souffrir du rejet spirituel que les autres nous font endurer, et être sauvé, avec l’espérance de vivre avec Dieu pour toujours.

     

    Le Nom du Messie exprime sa nature, Yeshoua est son nom le sauveur. Il est venu pour porter nos souffrances et nous rendre pur. Yeshoua est son Nom et nous le portons avec fierté et force pour supporter nos douleurs et nos colères face à tous ceux qui disent du mal de nous, ceux qui nous traitent de tous les noms. Peu importe car nous portons son Nom.  Il a souffert et nous souffrons aussi.

     

    Rappelons nous que nos souffrances sont passagères, mais que notre espérance de paradis est éternel  dans son royaume céleste il n’y aura plus de souffrance ni de douleurs 

     

    Apocalypse 7; 17.

     

    Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

     

    Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

     

     Esaïe 51; 11.

    Ainsi les rachetés de l'Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront.

     

    Mathieu 8; 17

    Afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies.

     

     

     

    Yeshoua a souffert dans son corps pour nous guérir de nos peines et nos colères. Il a porté nos péchés en son corps c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé.

     

     

    Cette parasha nous accorde un temps pour jeter toutes nos peines et nos colères car elles ont produit du levain. En hébreux cela se dit   du ‘hamets,  comme une levure qui nous a gonflé et blessé. 

     

    Ce temps avant la vrai Pâque nous est accordé pour pardonner tous ceux qui nous ont offensés, tous ceux qui nous persécutent car en fait ce qui compte vraiment c’est que Dieu vive en nous et le reste n’a que l’importance qu’on lui accorde. Avant Pessah il nous est demandé de sortir de nos habitations tout le levain qu’il peut y avoir dans nos placards, frigidaires et poches de vêtements etc… toutes sortes de pains de gâteaux, de panures, toutes les levures.

    Cette action verbalise nos colères et nos peines que nous jetons définitivement.

     

    Ce que Dieu nous demande c’est d’aimer notre prochain, et notre prochain c’est ceux qui partagent le pain et le vin du shabbat avec nous ou loin de nous mais en accord avec nous. 

    Les autres qui nous persécutent il faut apprendre à les ignorer. Ils sont à l’extérieur du camp, ils ne doivent plus nous atteindre.

     

     Mais nous qui avons été guéris et purifiés par Yeshoua nous sommes déjà à l’intérieur du temple.

    Ne regardons plus ceux qui sont à l’extérieur, mais regardons vers ceux qui sont avec nous, ceux qui vont avec nous dans la même direction. Ceux qui préparent Pessah qui commence dès Lundi soir 22 avril 2024 suivi de la fête des pains sans Levain dès mardi soir car en ces deux jours ce sera comme un grand shabbat de 48 heures. 

     

    Éloignons-nous de toutes ces personnes qui nous souillent et nous contaminent avec leur propos médisants sur nous, ne cohabitons plus avec ces gens du dehors car nous n’avons rien de commun avec eux.

     

    Shabbat shalom

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha : Le Lévitique : Chapitre 14 verset 1 à chapitre 15 verset 33.

     

    Lecture de la haftarah : 2 Rois Chapitre 7 verset 3 à 20.

     

    Lecture messianique : Mathieu : Chapitre 9 verset 20 à 26. 

    Marc : Chapitre 5 : 24 à 34.

    Luc; chapitre; 8 verset; 42. 48. 

    Hébreux; chapitre 14 verset 4.

     

     


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  • H. P. S. Haut potentiel spirituel.

     

    La parasha Tazria propose une étude sur nos capacités spirituelles. 

    Nous sommes dotés d’un haut potentiel spirituel, une promesse possible d’un changement de vie à viser plus haut.

     

    Notre texte commence par le commandement de la circoncision qui doit être faîte à tout garçon âgé de 8 jours. Une femme ayant donné naissance à un enfant doit suivre un processus de pureté qui se conclut par une immersion dans un bassin, et l’apport de sacrifices au Temple.  Puis le sujet s’oriente sur La "Tsaraat" (lèpre) qui est une infection surnaturelle qui peut toucher les êtres humains au niveau de la peau, des vêtements ou des maisons. 

    La haftarah se complète pour nous amener à comprendre notre potentiel spirituel.

     

    Plusieurs niveaux d’études de cette parasha nous amène à des réflexions sur les étapes de notre vie et celle actuelle. 

     

    La femme qui enfante s’interprète a un niveaux collectif et à un niveau personnel; au niveau personnel il s’agit de l’âme de chaque être humain qui reçois la vie au moment de sa nouvelle naissance, dès l’acceptation que Dieu existe. Ainsi enfermé l’étincelle spirituelle divine s’illumine. 

    L’homme est créé à partir de la terre et ensemencé par Dieu. Comme une graine qui a besoin  d’eau et de lumière pour se développer.

     

    Le niveau collectif c’est la dimension encore plus élevée qui rassemble toute la terre d’Israël.

     

    La foi en Yeshoua le Messie est l’engendrement du fils.

    C’est l’image de l’être humain terrestre représenté par la femme qui est ensemencé par Dieu pour donner vie à Yeshoua.

     

    Aussi c’est aussi la mère de Yeshoua qui est ensemencé par Dieu pour donner naissance à Yeshoua.

    C’est pour ainsi dire par le nombre immense de croyants qui croient que le Messie est Yeshoua qui donne la dimension collective dans ce monde.

     Le monde et  chacun de nous est impur et nous donnons naissance à ce qu’il y a de plus pur Yeshoua le fils de Dieu. 

     Nous sommes lépreux et l’ensemble du monde est atteint de cette lèpre.

    La lèpre se développe sur le corps, le vêtement, la maison. C’est 3 endroits où se développe la lèpre font référence à ce que nous sommes.

     

    Le corps c’est la conscience individuelle, c’est la marque des téfilines qui le protège. 

     

    Le vêtement c’est la communauté dans laquelle on évolue, notre entourage proche,  c’est la marque du talith qui le protège.

     

    Et la maison c’est le tout Israël qui  porte la marque de la mézouza qui la protège.

    Ces 3 marques établissent le signe que nous sommes protégés par Dieu. C’est la marque des commandements que nous portons. Ils nous protègent de la mort spirituelle. Les commandements sont la source de guérison, la protection contre tout ce qui est impur dans ce monde.

     

     

    Ce mois-ci nous sommes entrés dans le mois de Nissan, c’est le mois du changement.

    C’est un temps pour s’examiner de près. Y a t-il encore quelques traces d’impureté, quelques traces de lèpres? 

    Ou en somme nous? 

    Avons-nous évolué ou bien régressé cette année?

    C’est la question que nous pose Tazria.

    Notre semence a-t-elle grandi? Avons nous annoncé que le Messie est Yeshoua?  Avons nous évolué personnellement et collectivement?

     

     

    Dieu dit. Je vous ai donné ce mois de Nissan. Les sages interprètent ce verset comme si  c’était à nous de changer les choses.  Comme si nous avions tout le potentiel entre nos mains pour changer notre vie et celle des autres.

     

    Ce mois de Nissan nous prépare au grand bouleversement. Bientôt la fête de Pessah  et le renouvellement de nos capacités à élever le Fils de Dieu en commémorant cette fête. Car Yeshoua dans cette nuit où Il s’est livré pour mourir d’une affreuse mort, cloué sur le bois pour pardonner nos péchés et pour nous sauver. 

     

     

     

    Yeshoua n’est pas encore proclamé Roi des juifs sur toute la terre. Il est piétiné, Il est moqué, Il est dénigré, Il est insulté.

    Toutes ces paroles de mépris contre Yeshoua ne sont que des paroles de lèpres.

    Que se soient des religions chrétiennes qui l’on rendu ridicule en l’associant aux oeufs de paque, lapin, cloches, et autres débilités festives. N’ont fait que souiller son Nom, et Son Sacrifice.
     

    Yeshoua est juif, Il doit être honoré à l’unique fête juive de Pessah selon le calendrier hébraïque.

    Car cette nuit-là, Il fut livré et donné en spectacle, humilié, roué de coup, rendant son visage meurtri, méconnaissable, ils lui ont arraché la barbe, craché  et battu. 

     

     Mais le monde s’en fout, je suppose qu’il pense que le chocolat c’est plus honorable que notre Sauveur. Mais heureusement qu’il arrive d’imaginer qu’il y a encore des gens qui veulent changer les choses et s’en donnent les moyens.

    Le mois de Nissan nous est offert pour exploiter notre potentiel à changer de vie, abandonner notre passé pour engendrer la vie nouvelle et faire naître la lumière. 

     

    Notre conscience nous rappelle que Dieu existe, que le Messie est Yeshoua, alors souvent on doit vivre des choses difficiles pour pouvoir se découvrir vraiment et connaître notre haut potentiel spirituel qui ne demande qu’à jaillir.

    Notre passé à influencé ce que nous sommes. Mais on ne se définit pas par notre passé on se définit par la personne que l’on est devenu actuellement.

     

    Notre potentiel spirituel nous donne à réaliser que nous avons le pouvoir de décider qui l’on veut être, pour notre propre vie, pour notre entourage et pour le monde.

    Nous avons en nous la possibilité de tout changer.

     

    Le désir de se rapprocher des gens qui résonnent comme nous, qui cherchent Dieu dans la même vérité.

    Le désir de s’éloigner des gens qui ne nous comprennent pas. 

    Le désir d’oublier ceux qui nous éloignent de notre but spirituel. Ceux qui nous influencent à nous éloigner de Dieu, nous égarent dans nos convictions.

     

    Notre désir de créer notre avenir avec Dieu.

    Nous avons le choix de lever la tête et rechercher notre origine.

    Les commandements c’est ce qui élève notre haut potentiel spirituel de la sainteté.

     

    Si on fait un petit tour vers la haftarah on aura une autre vision pour comprendre notre potentiel spirituel.

    Il y avait un homme lépreux qui par l’intermédiaire de sa  servante une jeune femme juive lui dit d’aller consulter le prophète Elisée pour être guéri de sa lèpre. Quoi qu’il rechignât à écouter le prophète, puis accepte d’aller se purifier 7 fois dans le Jourdain, il fut guéri. 

     

    7 fois comme les 7 fêtes des commandements. 

    Puis aussi il y avait un homme qui apporta un peu de pain pour nourrir au moins 100 hommes; Elisée lui dit:  Donne au peuple  ce pain et il en restera encore plein les paniers.

     

    Cette histoire nous rappelle aussi dans Luc: 9.

     

     

    Yeshoua leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons…pour tout ce peuple. Yeshoua prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit…afin qu'ils les distribuent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.

     

    Ce texte souligne que les pains sont les 5 livres de la Torah. 

    Yeshoua dans ce passage des écritures: leur donne force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. La Torah leur ouvre le potentiel de guérir des fausses religions qui ont été propagées  comme la lèpre.

     

    Yeshoua nous donne tous le potentiel de changer les choses, de partager la connaissance de la vérité des commandements. 

    Car Il dit: il est un poison dans ce monde c’est de diffuser la mauvaise parole qui est une lèpre qui conduit à la mort.

    La lèpre est assimilée à la mauvaise parole. Nous avons déjà lu que lorsque Myriam a contredit Moïse elle fut atteinte d’une lèpre, il faut comprendre que le sens de ce texte. Myriam a contredit la Torah, Moïse est  en effet  identifié à la Torah.

     On voit que la lèpre c’est bien l’objection à la Torah, dire que Yeshoua à aboli la Torah, c’est propager la lèpre. Interpréter les textes sans l’ordre des vraies Fêtes c’est une Tsaraat qui exclut les membres de l’assemblée de Dieu.

     

    Yeshoua nous a tout donné, nous n’avons pas à chercher ailleurs, mais en  nous Sa Vie qui ne demande qu’à vivre.

    La vie est un voyage durant lequel tous les défis nous sont confrontés, mais nous avons des décisions à prendre, choisir d’élever notre potentiel en allant vers Yeshoua ou  choisir de vivre le chaos en prenant le chemin sans Dieu.

    Se préparer à vivre Pessah pour tuer chaque fois un peu plus notre nature impure, afin qu’un jour nous soyons guéris de toutes nos maladies spirituelles.

    Accepter que Yeshoua est mort à la Pâque Juive en son temps prévu. Afin que nous ne propagions plus la lèpre mais nous apportions la guérison en nous et autour. 

     

    Shabbat shalom

     L B.   

     

     

    Lecture de la parasha:

    Tazria:

    Lévitique: Chapitre: 12 verset 1 à chapitre 13 verset 59.

    Haftarah: 2 Rois: Chapitre 4 verset 42 à 5. 19.

     

    Lecture messianique:

    Mathieu: 8:1à 4.  11: 2 à 6. Marc: 1: 40; 45.

    Luc; 2; 22, 24. 5; 12 à 16.  7; 18 à 23.


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  • Le livre de vie.

     

    La parasha  Chemini qui est la vingt sixième parasha, commence par dire: Quand on fut au huitième jour.

    Moïse s’adresse à Aaron et ses fils ainsi qu’aux anciens d’Israël, pour leur indiquer la marche à suivre pour les offrandes, les holocaustes et les oblations qu’ils devaient présenter devant Dieu.

    Ainsi que les offrandes du peuple. Car il est écrit aujourd’hui que l’Eternel doit apparaître devant vous.

     

    Le sens de la parasha Chemini donne le ton sur ce qui est naturel et surnaturel. Faire de la terre un reflet, un miroir de ce qui se passe dans le ciel.

     

     

    Aussi nous qui avons l’espérance de voir le temple céleste se réaliser et se finaliser, nous savons que sur la terre, il ne nous reste que le Livre Saint qui nous indique la marche à suivre pour construire le palais céleste.

    La bible est  composée de l’ancien et du nouveau testament, mais les deux ne font qu’un seul livre, qui ne doit jamais être dissocié. Le premier livre annonce le Messie à travers les commandements, le second livre fait vivre le Messie Yeshoua.

     

    Le livre s’est la parole de vie, l’acquérir  c’est le commencement de la sagesse, il nous donne l’intelligence et nous conduit dans les sentiers de la droiture.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La bible est un livre dont les droits d’auteur ne devraient être accordés qu’à Israël.

    Les droits d’auteur confèrent à leur titulaire le droit exclusif d'utiliser l’œuvre.

    Les utilisateurs de l’oeuvre ne peuvent pas modifier, ni  

    ré-interpréter, ni copier le texte pour leur convenance.

    Le fait d’avoir acheté le livre sacré, ne donne pas  de droits d’exploitation sur le livre. Ni même si le livre revêt d’une gratuité ne permet pas d’en défaire le caractère initial. 

     

     

     

     

    Les manuscrits bibliques ont tous été écrits par des juifs, que ce soit la première alliance ou la deuxième alliance tous les auteurs sont des juifs. 

     

    La bible c'est la volonté de Dieu énoncée par les prophètes, qui ont parlé par oracles en transmettant les pensées de Dieu.

     

     

     

     

     

    Le Livre Saint a été écrit sous l’inspiration de Dieu, il en détient les droits unique, et reste inimitable.

    Mathieu; 5; 18.

    Car je vous dis en vérité, que jusqu'à ce que le ciel et la terre soient passés, un seul iota, ou un seul trait de lettre ne passera point, que toutes choses ne soient faites.

     

     

     

     

     

    Le livre de vie  ne doit jamais différer de versions; la légitimité rabbinique de la Torah est établie par Dieu. Et personne ne doit en modifier les lettres.

     

    Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.

     

     

    C’est pourquoi les premiers maîtres du peuple juif sont appelés des ‘Sofrim’ des hommes qui comptent, parce qu’ils comptaient toutes les lettres de la Torah.

     

    En effet, l’amour considérable que ces hommes avaient pour la Torah les portaient à estimer non seulement ses enseignements, mais aussi chacune de ses lettres, au point de les compter comme des pierres précieuses !

     

    En vérité, ces maîtres ne se contentaient pas de recenser les lettres de la Torah, ils s’efforçaient de pénétrer la signification de chacune d’elles. 

     

    Ils s’évertuaient à découvrir toutes les dimensions que recèle chaque syllabe de la Torah.

    Ils s’obstinaient à la découvrir et à l’interpréter toujours plus profondément. Car ils savaient que, ce faisant, la Torah les renforceraient, car il est écrit que Dieu n’abandonnera pas ceux qui cherchent à comprendre le sens des mots.

     

     

    La Torah possède une signification et renferme des dimensions incommensurables. La Torah étant la Science divine par excellence, elle est donc infinie et jamais un homme en tant qu’être humain ne parviendra  à l’appréhender dans sa totalité.

     

     

     

     

    Les hommes qui savent que la Torah est composée de tous les Noms de Dieu et qui comprennent donc que jamais on n’arrivera à le connaître dans son intégralité. C’est pourquoi Chemini la 26ème parasha qui se définit entre ce qui est d’ordre surnaturel nous enseigne que le Nom de Dieu contient 26 lettres, caché dans l’infinie science de la Torah. 

    Car ce n’est pas dans ce monde que le Nom de Dieu nous sera révélé mais bien dans l’autre.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chercher et s’interroger sur les mots c’est ce qui nous amène  dans cette parasha à rechercher le sens de la nourriture animalière  à consommer ou pas consommer.

     

     

     Cette liste amène toujours beaucoup de discussions, elle interroge sur le sujet primaire de la nourriture.

    Car selon où est situé notre lieu de vie, les habitudes et coutumes  alimentaires diffèrent.

     

    Il en est que chacun de nous doit s’interroger consciencieusement sur ce qui est interdit de manger. Car si pour nous cela ne semble pas logique, il en est que la logique de Dieu nous dépasse. Car il y a des animaux que Dieu à créé non pas pour la consommation humaine mais pour l’ordre naturel biologique, des animaux créés pour la biodiversité qui jouent un rôle fondamental pour notre planète. 

    La Torah est notre manière de vivre, elle nous instruit et nous donne l’intelligence et la sagesse de vivre en harmonie avec les humains, les animaux et la nature, c’est une idéologie de respect entre nous tous, un avant goût de la vie ou l’Eden y sera  parfait. 

     

    Là où Le Livre de Vie sera Vivant en notre présence.

     

     

    Le huitième jour représente ce qui est surnaturel. Une dimension ou la Torah se transforme en présence divine. Les 7 jours de la semaine correspondent à ce qui est naturel.

    Si nous voulons vraiment comprendre le but de la vie humaine, il faut admettre que le monde n’est pas dirigé par les lois de la nature existantes, mais dirigé par Dieu. C’est à nous de s’adapter à la logique et à la volonté de Dieu pour vivre sur cette planète.

     

    La révélation de cette parasha réside dans le fait que le huitième jour est la sanctification. Le huitième jour n’existe que si on a vécu les 7 jours et dans ces 7 jours il y a obligatoirement un Shabbat, comme dans la circoncision il y a eu au moins un shabbat,  de passé. Et nous retrouvons cette confirmation quand les animaux qui devaient être offerts en holocaustes, devaient impérativement avoir passé au moins 8 jours avec leur mère, c’est qu’au moins un shabbat, était passé pour qu’ils soient Sanctifiés.

     

    Lévitique 22;27

     

     

    L'Eternel dit à Moïse: Un boeuf, un agneau ou une chèvre, quand il naîtra, restera sept jours avec sa mère; dès le huitième jour et les suivants, il sera agréé pour être offert à l'Eternel en sacrifice consumé par le feu. 

     

     

     C’est pourquoi les saintes écritures doivent être gardées et respectées, et ça commence par le respect du shabbat, de la nourriture et des commandements.  

     Celui qui en modifie le sens n’est pas sanctifié.

    Celui qui aboli les shabbat n’est pas sanctifié. Celui qui mange n’importe quoi n’est pas sanctifié. Il fait parler sa bible comme ça l’arrange. Il fait vivre le Grand  Livre de vie en modifiant les textes selon la religion crée  des hommes impures.

     

    Si on commence par dire ceci ou cela n’a pas d’importance; ou ce n’est plus d’actualité; ou bien cela ne concerne que les juifs, alors la commence l’iniquité.

     

     

    Les deux fils d’Arron sont morts car ils ont voulu changer l’ordre des choses dans le temple.

    La haftarah nous conduit vers la même idée.

    Durant le transport de l’Arche, l’Eternel avait dit de ne pas toucher l’arche. Mais Uzza à toucher à l’arche, il en est mort il a voulu faire bien mais Dieu avait dit de ne pas toucher. Car elle est Sainte et pas lui. 

     C’est pareil on ne touche pas à ce qui est saint comme La Bible, il est interdit d’en modifier les textes ou le sens.

     

    Ainsi que Saül ne fut plus établi Roi car il n’a pas obéi aux  paroles que Dieu avait ordonné.  Il avait voulu faire à sa manière. Il fut destitué de sa fonction de Roi. 

     

     

    Ce qui est profane et terrestre,  appartient à l’humain, ce qui est saint appartient à Dieu.

     

    Chemini c’est la sanctification qui nous permet de passer du naturel au surnaturel, en ne retranchant aucune des paroles de L’Eternel.

    Le shabbat c’est la porte de Chemini. Afin que l’Eternel nous apparaisse. 

    A shabbat on passe du naturel au surnaturel.

     

     

    Shabbat shalom

     

    L. B.

     

     

     

    Lecture de la parasha: 

    Lévitique: Chapitre 9 verset 1 à chapitre 11 verset 47. 

     

    Lecture de la haftarah: 

    2 Samuel: Chapitre  6 verset 1 à 7: 17.

    Ou 6: 1 à 19.  

     

    Lecture messianique: 

     

    Marc; 7; 1 à 13.

     Actes: 5: 1 à 11.

     2 Corinthiens: 6: 14,à 7: 1.

    1 Pierre: 1: 14 à 16.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Anticonstitutionnellement.

     

    Le mot le plus long de la langue française est:  « Anticonstitutionnellement ». 

    Ce mot le plus long  invoque la parasha Tsav. 

    La parasha Tsav décrit la constitution selon les ordres de Dieu.

     

     La constitution des lois de la Torah. Torah qui à fondé le Judaïsme.

     Le texte de notre parasha décrit la constitution sur les offrandes brûlées sur l’autel du tabernacle.

    Dieu parla à Moïse en ces termes; Ordonne à Aaron et ses fils la réglementation des holocaustes qui se consument sur l’autel, le feu doit se consumer toute la nuit jusqu’au matin.

     

    Toute la Torah et tout ce qui a fait que le judaïsme ne soit pas une religion mais un principe de vie de foi, s’explique dans cette parasha.

     

    Les lois de la Torah sont une représentation  de ce qui est extérieur à l’homme, que ce soit sur  les rituels d’offrandes, la nourriture, les actions, les vêtements qui ne sont que des représentations extérieures.

     

    Dieu a donné des lois qui sont la constitution divine qui sont donc irrévocables.

     

    Les 5 livres de la Torah décrivent aussi  les 5 dimensions de l’Homme.

     

    1 La Genèse:  La dimension physique, le corps.

    2 L’exode: La dimension affective, le coeur.

    3 Lévitique: La dimension intellectuel, l’esprit.

    4 Nombres: La dimension sociale, la conscience.

    5 Deutéronome: La dimension spirituelle, l’âme.

     

    Ce qui permet aux Hommes d’avoir la faculté de faire des choix, d’avoir du raisonnement, d’avoir de la volonté, le sens des responsabilités, des questionnements, des collaborations et de la communication envers les autres, tout cela donne à l’être humain un équilibre, comme les 5 livres de la Torah.

    Si il y a un déséquilibre le corps tombe malade, c’est parce que la dimension affective est déprimée et si la maladie fatigue, les facultés intellectuelles altèrent la vie sociale. Le corps cherche à exprimer par l’extériorité la dimension de l’être intérieur.

     

    La Torah ne forme qu’un livre  comme nous, nous formons qu’un seul corps.

    Ce que nous voyons c’est l’extériorité qui se dessine par notre corps.

     

    La vie humaine ne se réduit pas à une dimension biologique, mais par la vertu de l’âme sa vraie vie.

     

    L’homme à la capacité de produire des effets positifs,  cette force le pousse à entreprendre ce qui est utile pour lui et pour les autres, le désir de construire, ou alors de détruire, lui-même ou les autres.

     

    La constitution de Dieu a pour but de faire évoluer l’être humain vers son âme pour éveiller sa conscience de l’existence de Dieu.

    De l’extérieur vers l’intérieur.

     

     

    La mise en pratique des rituels d’offrandes qui devaient être consumés en permanence n’est que l’aspect extérieur qui brûle,  pour ne laisser que sa dimension interne se détacher de ce qui est terrestre pour devenir Saint.

    Chaque offrande de notre texte se termine toujours par ces mêmes mots:  « afin de devenir saint ».

    Comme une odeur agréable à Dieu, les corps consumés et les cendres jetés.

     

    Nous n’avons plus de temple,  mais nous avons le Livre.

    Le livre, de la Torah,  de la constitution divine.

    Mais malheureusement il y a beaucoup d’hommes qui sont  anticonstitutionnels. Ils cherchent à créer leur propre constitution.

    Ils cherchent leur propre gloire.

    Ils inventent  leur religion, ils se détruisent et détruisent les autres, tout ce qu'ils cherchent n’est que vaine gloire.

     

    Celui qui perd sa dimension affective, intellectuelle et sociale se met à rechercher  ses propres intérêts.

     

     

     

    Le judaïsme est comme une boussole, elle ne retient personne, elle dirige et nous remet sur le droit chemin. Celui qui rejette cette boussole, va tôt ou tard se retrouver perdu dans les chemins qui mènent à la perdition, et trouvera les tourments de son âme.

     

     

     La Parasha s’adresse à  Aaron et ses fils, ce qui incarne l’idée des dirigeants  qui instruisent sur la constitution que Dieu  a donné. Aaron celui qui est la tête, celui qui donne la dimension de l’Esprit.

     

    La Torah est ces 5 livres ont été confié à Israël et ses dirigeants fondé sur le Judaïsme, c’est donc à eux qu’incombait de diriger les constitutions des fêtes de l‘année. 

    Les croyants sont donc soumis à cette autorité décisionnaire sur les  directives à pratiquer les institutions de Dieu.

     

    Mais voilà que beaucoup d’hommes ne se conforment pas à la loi divine. 

     Il y a toujours eu des hommes qui ont décidé de changer les choses depuis l’Empereur Constantin. 

     

    Constantin qui, malgré sa pseudo conversion en 312, continue d’être un adepte de Sol Invictus (le soleil invaincu) fait du dimanche un jour de repos en hommage au dieu Sol Invictus par une loi de 321. Le dimanche devient la journée la plus importante au sein de l’Empire romain.

     

    De ce fait, lorsque Constantin préside le Concile de Nicée qu’il a convoqué lui-même, avec comme seule préoccupation de maintenir l’unité de l’Empire, il va favoriser le rejet du 14 Nissan date biblique, déclarant qu’il est indigne de suivre la coutume des Juifs et que tous les chrétiens doivent célébrer à l’avenir le même jour que les Romains.

    Scandales pour les juifs, mais qui est bien passé pour les Romains.

     

     

     

     L’affaire ne sait jamais arrêter, il y a eu beaucoup d’autres contestataires qui sont venu avec des idées qui ne sont pas des idées de génies, ils sont venu et ils sont reparti seul.

     

    Voilà encore un mal qui frappe les croyants, les anticonstitutionnels.

    Qui par un déséquilibre de leurs sens,  inventent à leur tour des ordonnances différentes des fêtes.

     

    Parmi le peuple l’on constate aujourd’hui une hérésie de la constitution.

    Certain que l’on voit maintenant émergé sur les réseaux sociaux avec des théories imaginaires. On aura vu cette semaine des groupes qui vont fêter Rosh Hashana 5784, on aura vu aussi certains qui ont déjà fêté Pessah, et d’autres le commencer cette semaine. On aura vu certain aborder des parasha qui ne sont pas dans le cycle avec Israël. Enfin un grand n’importe quoi, pourvu qu’on les voient. Ils s’attaquent à ceux qui cherchent du réconfort, à ceux qui se sentent seuls, ils rapatrient sous leurs divertissements des centaines de personnes solitaires.

     

    Peut-être que certains le font de bonne volonté, mais dans un esprit en déséquilibre avec Israël, ce qui a endommagé la dimension sociale qui  faute de tomber tout seul,  fait tomber les autres.

     

     

    Cette parasha nous dit: ce qui plaît à Dieu c’est la bonne odeur de nos sacrifices, des offrandes, qui produisent la sainteté.

    Ce qui plaît à Dieu c’est d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu,  des corps greffés sur Israël.

     

     Afin d’être transformés par le renouvellement de l'intelligence, pour que nous discernions quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

     

    Car si nos corps sont la dimension de la genèse, et c’est là que la lumière à commencer à éclairer le monde pour nous guider tout au long des siècles. C’est par ce livre qu’un peuple naquit  pour être les gardiens  des institutions à travers tous les siècles. 

    Ainsi si la dimension du  corps est équilibré, l’affectif, l’intellectuel, et le social le sera aussi, alors l’âme ne se manifestera plus extérieurement par des maux très long, mais restera dans le silence de la plénitude de la sainteté dans lequel elle se restaure.

     

    L’apôtre Paul dans 1 Corinthiens dira:

    C'est pourquoi, fuyez l'idolâtrie. jugez vous-mêmes comme des hommes intelligents. 

    N’imitez pas les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu: or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.

     

    Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.

     

     

     

    Ainsi il n’y a qu’une seule Pâque celle que la Torah impose le 14 Nissan selon la pratique Judaïque, il en convient que chacun est libre mais ne faisons pas de cette liberté une occasion de chute pour les autres, car ce qui plaît à Dieu c’est que nous vivions dans la dimension sociale nous aimons les uns les autres, nous apportant mutuellement le secours dont nos âmes ont besoin.

     

     

    Car ce que nous faisons des choix de notre vie durant ces siècles, nous amèneront à vivre le huitième et dernier rendez-vous, mais celui-là sera dans  l’incarnation du Messie éternellement. Alors ne nous trompons pas de Pâque restons unis à Israël pour ne former qu’un seul corps bien équilibré. Nous  célébrerons bientôt la mort et la résurrection de Yeshoua Ha Machia’h.

     

     

    Shabbat Shalom 

     

     

    L . B  

     

     

     

     

     

     

     

    Parasha Tsav / 25.

    Lecture de la parasha : Lévitique: Chapitre 6 verset 1 à  chapitre 8 verset 36.

    Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre 7 verset 21 à 8: 3 et chapitre 9 verset 22,23 (24).

    Lecture messianique : 1 Corinthiens: 10: 14 à 23. Marc: 12: 28,34. Romains: 12: 1,2.

     

     

     

     


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    Pourim 2024.

     

     

    La fête de Pourim est célébrée chaque année le 14ème jour du mois hébraïque de Adar. 

     

    Elle commémore le salut miraculeux du peuple juif dans l’ancien Empire perse du complot qu’avait organisé Haman pour détruire, exterminer et anéantir tous les juifs jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour. 

    Mais c’était sans compter le courage d’une femme juive qui devient reine et use de ce rang pour sauver son peuple.

     

    Une  très belle histoire qui montre le courage d'une femme nommer Esther et de la fidélité de Dieu.

    En ce temps sévissait un antisémitisme latent qui ne demandait qu’à émerger des entrailles de la terre. Cet Haman descendant Esaü depuis  10 générations ennemis de Dieu, serviteur du diable n’avait qu’une idée en tête détruire le peuple de Dieu, afin que le règne messianique ne puisse jamais survivre sur la terre et au ciel.

     

     

     

    Le courage est au cœur de l’histoire de Pourim. La reine Esther a fait preuve d’un immense courage en défendant ses convictions. Elle a d’abord caché son identité juive, mais lorsqu’elle a découvert que la survie de sa communauté, le peuple juif, était en jeu, elle a choisi de prendre la parole et de révéler son identité à son mari, le roi Assurérus. La reine Esther a puisé dans la force de son cœur pour accomplir cet acte héroïque. 

     

    À certains moments de l’histoire, dans différents endroits du monde, il a été difficile d’être ouvertement juif. 

    Depuis Haman il y a eu d’autres dictateurs tel que Hitler qui ont toujours essayé d’exterminer  complètement les juifs mais jamais il n’ont réussi .

    Et cette année pourim nous ramène à ce qui s’est passé le 7 octobre.

    L’horreur absolue dans la manière de tuer, violer, décapiter, brûler a été sans précédent, comme si le diable voulait montrer que son pouvoir sur les hommes mauvais était sans limites.

    Ces terroristes palestiniens sont devenu des bêtes monstrueuses n’ayant plus rien d’humain.

    Mais, ils ont raté leur plan, même s’il y a eu beaucoup de morts.

    Il y a eu aussi un grand bouleversement mondial en faveur d’Israël et des juifs. La fin de ces terroristes est proche car tout est déjà écrit d’avance. Nous espérons seulement que les otages soient libérés au plus vite. Et c‘est pour cela que nous célébrons pourim avec pour seul souhait que les otages soient libéré et qu’Israël vive.

     

    La force et le courage c’est nous, nous sommes tous Esther si nous invoquons l’Eternel d’agir en faveur d’Israël.

    Pourim est synonyme de réunion familial autour de la figure maternelle.

    Pourim nous rappelle aussi que c’est la mère qui est le noyau central, c’est elle qui fait vivre la religion à travers les shabbat, ses plats, sa bonne humeur, elle assure la transmission.

     

     Les femmes éduquent les enfants à la Torah, elles leur apprennent à vivre dans la sainteté et la pureté. 

     

    Les femmes ont la capacité de pouvoir se mettre en avant quand il le faut, et s’effacer quand c’est le moment. Cette perspective glorifie Dieu dans ce comportement fort et humble à la fois. 

     C’est pourquoi pourim nous ramene à cette reine Esther qui organisa une grande fête, juste pour en finir avec des Haman. La sagesse et la force d‘ Esther nous rappellent que  toutes nos actions pour être au service des autres est toujours une victoire contre le mal.

     

     

     

     

     

    Si Pourim est une fête amusante, la morale importante demeure : lorsqu’un moment de vérité se présente, nous devons parfois faire appel à notre force de cœur et agir de la bonne manière : humainement.

     

    Bonne fête de Pourim en dégustant les gâteaux  d’oreilles d’Amman,  lire le livre d’Esther, sans oublier de remercier Dieu pour nous garder et nous sauver.

     

     

    L . B 

     

     


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    Un temps précieux.

     

    La parasha Vayikra traite des sacrifices des animaux, et des  offrandes qui étaient faites dans le Sanctuaire, et le rituel qui les accompagnait. Quelle est la signification de tout cela pour nous aujourd’hui, qui n’avons pas de Temple ?

    Ce sont les Temples que les croyants possèdent à l’intérieur d’eux-mêmes, le saint lieu de l’âme, où s’effectue son service divin. La foi est invulnérable parce qu’il y a autant de Sanctuaires qu’il y a des croyants. Mais quel est le service de ce sanctuaire intérieur ? 

     

    Quand Dieu commande au peuple hébreu, de Lui construire un Sanctuaire, Il dit : « Ils Me feront un Sanctuaire et Je demeurerai en eux. » Ce n’était pas seulement dans le Sanctuaire qu’Il demeurerait, mais à l’intérieur de chacun. Chaque croyant a pour ainsi dire, un Sanctuaire au de-dans de lui. Et chaque acte, chaque facette du sanctuaire physique, ont leur contrepartie dans le sanctuaire de l’âme.

     

    Il y a donc un acte de sacrifice intérieur dans la vie du croyant, qui reflète avec précision l’acte extérieur qui avait lieu dans le Sanctuaire.

    Quel est donc le sacrifice que nous devons faire?

    Le prophète Osée déclare:

    Apportez avec vous des paroles, et revenez à l'Eternel. Dites-lui: Pardonne toutes les iniquités, et reçois-nous favorablement! Nous t'offrirons, au lieu de taureaux, l'hommage de nos lèvres.

     

    Et dans Hébreux Chapitre 13: verset 15.

    Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de nos lèvres qui confessent son nom.

     

     

    Esaïe dira:

    Le peuple que je me suis formé publiera mes louanges.

     

    Et nous, ton peuple, nous te célébrerons éternellement; De génération en génération nous publierons tes louanges.

     

    Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous célébrerons à jamais ton nom.

     

    Les sacrifices de sang se nomment en hébreu korbanot; un korban est un sacrifice  signifiant « proche », se rapprocher de Dieu en est le terme exact.

     

    Un Korban est par essence un acte visant la proximité avec Dieu. Apporter un Korban c’est faire un geste pour se rapprocher de Dieu,  que ce soit pour se faire pardonner une faute involontaire ou dans un élan de reconnaissance après un événement.

     

    Mais nous savons que les korbanot que Dieu agrée sont les prières  de notre bouche. La prière qui vient du coeur.

     

     

    La prière nous rapproche de Dieu, elle agit comme un lien qui nous attache à Lui.

    Prendre le temps de s’adresser à Dieu pour qu’il agisse.

    Prier s’est donner vie à Dieu, ces proclamer son existence.

    Ainsi les obligations du temple régulaient plusieurs services par jour.

    Qui sont pour nous au minimum deux fois par jour ou l’on prend un temps pour Dieu, un temps concis et le reste de la journée on parle à Dieu comme si Il était présent.

     

     

    Les prières nous relient au ciel en permanence.

    Heureux l’homme qui met sa confiance en Dieu, dans tout ce qu’il entreprend, il place Dieu dans sa vie de tous les jours, son travail, sa famille, ses amies, ses travaux, ses occupations. Dieu est présent à chaque instant.

    Mais il y a des moments ou il faut se couper du monde et prier   Dieu.

    C’est une lutte quotidienne que de prendre ce temps précieux. 

     

    Très souvent quand nous faisons la prière, nous avons un mal invraisemblable à nous concentrer. 

    Lorsque l’on commence à prononcer les mots de la prière nous sommes assiégés par des pensées les plus incongrues et diverses. 

     

    Rabbi de Piaseczno, dit: que si l’on écrivait les pensées qui nous viennent durant la prière on nous mettrait directement dans un hôpital psychiatrique.

     

    Nous sommes entièrement pris par notre réalité physique, dans le monde. Lorsque nous sommes debout pour faire la prière, toutes nos activités nous viennent en pensée, tel rendez-vous, telle chose à faire. Tout ce que nous avons à faire dans le vaste monde nous vient en pensée. 

     

    Et il est reconnu que nous prions mieux quand nous avons des problèmes, voire même avec une intensité incroyable si nos soucis sont graves. 

     

    C’est pourquoi il ne faudrait pas que Dieu nous éprouve quand nous avons tendance à le négliger.

     

     

    La prière est à la place du sacrifice.

    C’est pourquoi Dieu dit: quand vous m’apportez vos sacrifices, qu’ils soient sans défaut, qu’ils ne soient pas aveugles, estropiés, mutilées, malades, faibles. 

     

    Nos prières ne doivent pas être faibles, chétives, maladroites, aveugles.

    Elles doivent avoir un sens précis, avec un enthousiasme brûlant. Pour qu’elles soient agréées par Dieu.

     

     

     Il faut s’imaginer qu’on est devant l’autel et que nos prières montent vers Dieu qu’il nous voit et nous entend. 

     

    On se rapproche de Dieu. C’est ce que veut dire korban, nous sommes le sacrifice par nos prières.

    Il y a  un acte de sacrifice intérieur dans la vie du croyant. 

     

     

    La prière identifie le Dieu que l’on prie.

    Dans le monde des millions de gens prient, mais qui prient-ils?

    C’est cela le sens de notre parasha qui le confirme avec la haftarah qui dénoncent les sacrifices de prières apporter aux autres dieux.

     

    Ainsi parle l'Eternel, Roi d'Israël et son rédempteur, L'Eternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n'y a point de Dieu.

     

    Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles oeuvres ne servent à rien; Elles le témoignent elles-mêmes: Elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, afin qu'ils soient dans la confusion. Ils façonnent le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et ils produisent une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans leurs maisons. 

    Ils se prosternent devant elle, ils l'adorent, ils l’invoquent. 

     

     

     

    Devant leurs idoles ils prient, ils les adorent, ils en font des fétiches, des portes bonheurs, des dieux qui ne servent à rien.

     

    C’est pourquoi nous prions chaque jour le Shéma Israël, c’est notre affirmation que nous prions le Dieu D’Israël la seule prière qui identifie le Dieu d’Israël.

     

     

    Nous prions aussi la prière du Notre Père pour affirmer que nous sommes ses enfants, c’est en ces mots que nous confirmons notre confession de foi.

     

    Notre Père qui es aux cieux ! 

    Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour;

    Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;

    Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

     

    En 9 phrases nous rendons Grâce à Dieu.

     

    1 Notre père qui est au cieux.

     Nous nous adressons à Dieu comme n’étant pas seul, mais faisons partie d’une même famille, nous formons le corps de Yeshoua. Nous sommes une maison de prière, n'est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations.

     

    2 Que ton nom soit sanctifié
    Nous affirmons qu’il y a qu’un seul Nom. 

    Le seul Nom qui nous ait été donné c’est Yeshoua.

    Actes 4: 10.
    Sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le Nom de Yeshoua le Messie de Nazareth par lequel nous devions être sauvés.

     

    3 Que ton règne vienne.

    C’est une demande que l’on fait à Dieu que son règne s’étende sur toute la terre que tous le reconnaissent comme leur Seigneur.

     Que le règne de Yeshoua qui est au-dessus de toutes dominations, de toutes autorités, de toutes puissances de toutes dignités qu’Il soit reconnu le Roi dans le ciel et sur la terre.

     

    4 Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    C’est une demande d’abandon de soi; nous lui confions notre vie.  Nous vivons le sacrifice de Yeshoua afin qu’il soit fait comme Dieu le veut. 

    Non pas ce que je veux, mais ce qu’Il veux.

     

    5 Donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

     

    Nous affirmons  notre faim du pain de vie qui est Yeshoua.

    Nous affirmons que Yeshoua a donné son corps, Il est le pain de vie.

     

    Yeshoua prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.

     

    Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.

     

    6 Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

    C’est affirmer que Yeshoua a tout accompli par sa mort et sa résurrection; il a le pouvoir de pardonner nos péchés et Il nous le donne pour que nous pardonnons aussi.  

    Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.

     

     

    7 Ne nous induis pas en tentation.

    Cette demande implique que nous ne soyons pas éprouver, mis à l’épreuve par notre manque de ferveur. Que nous ne soyons pas  dans les épreuves pour nous rapprocher de Dieu.

    Yeshoua leur dit: Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

     

    8 Délivre-nous du mal.

     Cette demande est une supplication à la délivrance de ce monde;   même si on est trouvé léger devant Dieu quand nos prières sont fébriles, qu’Il nous délivre de nos faiblesses. Et nous donne la force de résister. Nous sommes charnel, vendu au péché.

      Romains; 7 verset 14: Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

     

     

     

     

    9 Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. 

    Nous finissons cette prière par notre confession de foi.  Yeshoua est lui seul notre Sauveur.

    Yeshoua s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, qui soit la gloire aux siècles des siècles

     

     

     

     

    Le temps de la prière est comme un cadeau, un privilège que nous avons ici bas, que seuls les vrais croyants possèdent.

    Cette parasha nous  invite à réaliser que le temps que nous devons consacrer à Dieu est un temps précieux que nous ne devons pas négliger, mais surtout le vivre avec intensité et humilité à chaque fois que nous nous trouvons devant Dieu, réaliser qu’il nous voit et nous écoute.

    La prière est notre seul secours sur la terre, notre seule manière de communiquer avec Dieu. Alors faisons-le de manière simple mais avec un coeur et un zèle  qui prouve notre amour envers Dieu. Car Dieu nous aime d’un amour éternel. 

     

    Mais avec un amour éternel j'aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l’Eternel.…

     

    Shabbat shalom.

     

     

    Bonne fête de POURIM  ce dimanche.

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha : Lévitique: Chapitre 1 verset 1 à chapitre 5 verset 26.

    Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre: 43 verset 21 à chapitre 44 verset 23.

    Lecture messianique: Romains: 8: 1 à 13. Hébreux: 10: 1 à 14. et 13: 10 à16.

       

      


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  • Parasha Pékoudé du samedi 16 mars 2024.

    Entre ciel et terre.

     

    La parasha Pékoudé décrit la finition du tabernacle. Pékoudé veut dire inventaire.

    Moïse fait les comptes de l’or, de l’argent, et du cuivre qu’il a fallu, soit un total de 4905 sicles.

    Puis il détaille tous les autres matériaux utilisés pour cette construction.

    Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient la Menorah, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la manne, le bâton d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. Au-dessus de l'arche étaient les anges de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire.

     

    Moïse examine tout le travail qu’ils avaient exécuté conformément aux indications qu’il avait donné. Il fut très satisfait de la réalisation avec précision du sanctuaire.

     Moïse  bénit tous ceux qui avaient travaillé au tabernacle.

     

     

    Ce fut le premier jour du premier mois de la deuxième année.

     

    Une année s’est écoulée et tous sont restés fidèles aux prescriptions de Moïse, à l’établissement de son calendrier de la mitsva de sanctifier le nouveau mois. « Ce mois sera pour vous la tête des mois, le premier des mois de l’année.

    Commence alors le calendrier lunaire que les Juifs suivent depuis toujours.

     Ce fut la première mitsva « commandement » donnée à la nation d’Israël nouvellement née.

     

    La maison de Dieu s’est construite durant toute l’année avec les rendez-vous des fêtes selon les prescriptions de Dieu.

     

    Le premier mois c’est Nissan, du premier jour c’est 14 jours avant Pessah, et le premier jour du premier mois, c’est le jour de l’expiation du temple.

      C’est en quelque sorte l’expiation de notre corps, qui sous entend l’esprit, le renouveau de l’esprit.

     Le 14 Nissan à Pessah c’est l’expiation pour nos âmes.

     

    Le premier du mois c’est là que tout commence.

    Il y a trois choses qui ont coûté aux enfants d’Israël, l’or, l’argent et le cuivre. Ces trois choses sont assimilés au don de soi, à la foi et à l’obéissance.

    Un changement volontaire de notre part, un engagement salutaire.

     

     

     

     Mais nous savons en effet que le temple c’est nous, car nous savons que si nos corps habitent sur terre,  ils seront  détruits, mais nous avons dans le ciel un édifice qui est l’oeuvre de Dieu une maison éternelle. 

    Même si nous souffrons dans nos corps, languissant d’être revêtu d’un nouveau corps. Nous l’attendons avec une certaine impatience.

     

    Le corps de la résurrection, le corps du Messie parce qu’Il a ressuscité et si nous croyons cela nous ressuscitons aussi. 

     

    Car si le Messie n'est pas ressuscité, notre foi n’a pas de sens, nous sommes encore dans nos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts dans le Messie sont perdus. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons dans le Messie, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.   

     

    Mais maintenant, le Messie est ressuscité des morts, il est le premier de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront par le Messie, mais chacun en son rang. Le Messie comme prémice, puis ceux qui appartiennent au Messie, lors de son avènement. 

     

    Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils? 

     

    Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. 

    Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.

     

     S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.

     

    Le don de soi, la foi et l’obéissance sont le prix à payer pour s’acheter un nouveau corps, un corps qui  sera céleste.

    Ce corps céleste se compose de plusieurs membres.

     Comme le corps est un et a plusieurs membres et ne forment qu’un seul corps. 

     

    Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps dans le Messie, et nous sommes tous membres les uns des autres.

     

    Nous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. 

     

    Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme il y a un seul Seigneur, une seule foi, une seule immersion, un seul Dieu et Père.

     

    Cette description nous rappelle l’homme nouveau quand il s’engage dans les eaux, il revêt alors un vêtement neuf c’est le vêtement de l’esprit qui revit en lui.

    Nous n’ignorons pas que nous  qui avons été immergés en Yeshoua le Messie, c'est en sa mort que nous avons été immergé dans les eaux. Nous avons donc été ensevelis avec lui par l’immersion en sa mort, afin que, comme le Messie est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchons en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection.

     

    Et si le Messie est en nous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Yeshoua d'entre les morts habite en nous, celui qui a ressuscité le Messie d'entre les morts rendra aussi la vie à nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous.

     

     

    Tout comme une personne abandonne ses vêtements usées pour porter des vêtements neufs. Notre espérance c’est d’abandonner notre corps de chair pour être revêtu d’un corps céleste.

     

     

     

    Nous sommes ressuscités avec le Messie, cherchons donc les choses qui plaisent à Dieu. Nous affectionnant aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car nous sommes morts, et notre vie est cachée avec le Messie en Dieu. Quand le Messie, notre vie, paraîtra, alors nous paraîtrons aussi avec lui dans la gloire ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.

     

    C’est pas quand nous serons mort qu’on pourra se payer la maison de Dieu c’est de notre vivant en ayant conscience de ses choses c’est maintenant qu’on les vit c’est maintenant qu’on peut encore changer le cours de notre vie. Décider de vivre pour Dieu, lui faire don de notre vie, en obéissant par la foi.

     

    Nous aspirons durant notre vie, à honorer Yeshoua par notre corps ne lui faisant subir aucune honte, aucune souffrance.

     

    L’or, l’argent et le cuivre sont aussi le symbole de la sagesse, l’intelligence, et la connaissance.

    C’est trois choses viennent de la bonne conscience, avoir le désir de marcher droit. C’est la bonne conscience qui nous fait choisir de suivre Dieu, et de faire l’immersion afin de faire mourir notre nature humaine et espérer revivre en Yeshoua, afin d’être purifié par son Esprit.  

     

     

    La parasha pékoudé nous exhorte à donner nos vies pour Dieu, afin de finaliser le projet du temple en Yeshoua pour faire corps avec lui en participant au grand projet de cet édifice.

     

     

    Car la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.  

     

       

    Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira toute la parole.

    Ainsi, travaillons de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que notre travail ne sera pas vain, dans le Seigneur.

    Mais que Dieu soit satisfait en voyant l’oeuvre que nous faisons chaque jour de notre vie. Afin qu’IL nous bénisse.

     

    Soyons trouvé utile pour le jour de la finissions du temple céleste, ainsi nous serons revêtu nous aussi d’un corps céleste pour l’éternité.

    Est réservé la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l’immortalité, afin de briller dans le lieu qui nous a été préparé.

     

    Shabbat shalom.

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre  38 verset 21 à chapitre 40 verset 38.

    Lecture de la haftarah: 1 rois: Chapitre 7 verset 40 à 50.

    Lecture messianique: Apocalypse:  15: 5, 8.


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  • Parasha Vayakel du samedi 9 mars 2023.

    La maison du bonheur.

     

    La parasha Vayakel désigne le rassemblement du peuple de Dieu. Un seul corps représentation du corps du Messie.

    Moïse rassemble tout le monde pour leur demander de commencer les travaux du tabernacle. 

    Mais le premier avertissement que Moïse donne au peuple c’est le shabbat.

     

    Il explique que durant 6 jours, ils devront tous participer aux travaux du tabernacle, mais que le septième jour tous travaux étaient interdits.

     

    Donc l’idée est précise le tabernacle se prépare durant les 6 jours de la semaine et arrêt obligatoire le shabbat.

     

    Chacun y est participant selon ce qu’il sait faire.

     

    Moïse n’est plus dans la description du temple comme dans la parasha Terouma, il est maintenant dans l’action de la construction.

     

    Mais nous, nous ne devons pas construire un tabernacle fait de matériaux  terrestres, mais construire un temple avec des particules du souffle de Dieu.

     

     

     

     

    L’âme c’est le souffle, c’est le principe vital.

    Nous avons un corps qui sert à couvrir notre âme.

     L’âme se voile durant 6 jours et le septième jour elle se dévoile à shabbat car nous somme devant Dieu.

     

     

    Adam fut conçu avec un corps et Dieu fit pénétrer dans ses deux narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

    Adam reçoit l’Âme Divine. Nous sommes tous sortis d’Adam revêtu d’un corps.

     

    L’âme est habillée d’un corps pour habiter sur terre, ce corps est appelé: voile.

     Le corps est une couverture car la vraie dimension de l’homme c’est son âme.

     Car c’est nos âmes qui bâtissent la maison de Dieu.

     

     

    Nous sommes comme des diamants bruts recouverts d’une pellicule terne, grisâtre  et impures.

     

    Le mot diamant est dérivé de: Adámas ; Adam. 

     

    L’âme est comme un diamant que l’on doit raffiner.

    Le diamant brut constitué de carbone, a été formé dans les entrailles de la terre, comme l’homme. 

     

     

    La vie d’un diamant naturel est chaotique avant qu’il ne se métamorphose en cet étincelant joyau de perfection.

     

    Tout le processus du brillantage réside dans la façon dont il est nettoyé.

     

     

     

    Le diamant existe depuis des millénaires enfoui sous terre, caché au regard de tous, à ce stade son apparence est plutôt déplaisante  de la roche brute qui l’emprisonne,  il ne brille pas il n’a rien pour plaire.

     Ce n’est qu’après l’avoir taillé et poli que le diamant se transforme  d’une beauté stupéfiante par la multitude de facette qui réfléchit la lumière.

    Nous somme né dans ce monde comme des diamants bruts, façonné de la terre comme Adam.

     

     

     Le but de notre passage sur terre c’est transformer ce diamant brut en une source de lumière si éblouissante qu’il fait percevoir l’Âme Divine.

     

     Jeté dans ce monde avec sa vulnérabilité naturelle nous vivons les uns avec les autres pour nous construire, chercher le vrai, le but de l’existence, et l’après vie.

    Nos âmes sont venues sur la terre avec le sentiment d’un manque qu’il faut combler, ce manque c’est Dieu qui nous le fait ressentir afin qu’on en ressente le besoin de le chercher.

     

    Les expériences de la vie nous façonnent facettes par facettes.  Nous vivons un dépouillement des fausses valeurs, tout ce qui est futiles, frivoles, sans importance.

    Pour chercher ce qui est essentiel, fondamental, et vital.

     L’âme cherche à retrouver son état primordial, son état de sainteté.

     Et c’est là que Dieu se fait connaître par son Nom.

     

    L’âme est impure, elle s’est souillée comme aux jours d’Adam en suivant le mal. 

     

     

     

     C’est cela Vayakel se rassembler dans ce monde pour construire la maison de Dieu.

    Cette demeure fait de toutes les âmes façonnées et brillantes, comme les diamants pour former une couronne qui sera posée sur la tête du Messie Yeshoua.

     

     

    Le texte nous dit: vous travaillerez 6 jours pour construire le sanctuaire. 

    La maison du bonheur se construit tous les jours.

     

     

      

     

     

    Nous travaillons la semaine pour façonner notre vie selon les qualités que nous enseignent la bible, et le 7ème jour, il n’est pas besoin de se perfectionner, nous somme à shabbat.

     

    Durant 6 jours nous somme habillé, notre âme est voilée car nous sommes dans le monde. A shabbat nous somme devant Dieu et Il voit notre âme c’est en cela que Moïse voulait nous enseigner quand il se dévoilait devant Dieu, il n’avait pas besoin du corps car Dieu voyait son âme, mais quand il a du redescendre, il a dû accepter de se voiler, c’est-à-dire réintégrer son corps pour aller sur terre.

     

    Dans ce monde hostile à la sainteté nous devons lutter contre toutes les tentations qui souillent l’âme.

    Tous les mauvais esprits sont là pour nous faire chuter, c’est cela notre travail,  leurs résister.

    Car pour entrer dans la maison de Dieu il n’y aura que des âmes propres, car les âmes sales tomberont dans le feu de la géhenne. C’est pourquoi il est écrit:

     

     

    Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne, où leur vers ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.

     

    Nous n’allons pas nous couper les membres mais nous allons renoncer à ce qui nous tient lié par les mauvais désirs.

     

    Nous ne sommes pas redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si nous vivons selon la chair, nous mourrons; mais si par l'Esprit nous faisons mourir les actions du corps, nous vivrons. 

     

     

     

    Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau. 

     

    Yeshoua nous a revêtu de son vêtement, il nous a couvert pour paraître devant Dieu comme étant lui.

     

     

     

     

     

     

    Notre parasha symbolise le temps de l’action, le temps du dépouillement charnel. 

     

    Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? 

     

    Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu.

     

     

     

    Les 6 jours sont aussi les 6000 ans de ce monde que nous préparons pour le grand shabbat, le septième et éternel jour du grand repos éternel avec Dieu pour l’éternité.

     

     

    On pourrait être le plus grand des religieux à shabbat on est rien, si durant le reste de notre semaine on se souillent par des désirs de bassesse, d’immoralité.

    Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume du Messie et de Dieu.

     

    Alors Nous crions Abba père afin qu’il nous aide à renoncer aux mauvaises choses que notre abandon soit définitif et durable. Que notre vie soit honorable, cherchant à acquérir les valeurs de Dieu saintes et irréprochables,  qu’afin qu’au jour où nous nous présenterons devant Dieu nous soyons trouvé pur, pour être serti sur la couronne qui orne la tête du Messie.

     

     

     

    Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.

     

     

     

     

     

     

    Shabbat Shalom

     

    L . B

     

     

    Lecture de la parasha 

    Exode : Chapitre: 35 verset 1 à chapitre 38 verset 20.

    Lecture de la haftarah: 1 rois: Chapitre 7 verset 13 à 26.

    Lecture messianique: Hébreux: chapitre: 9 verset 1 à 14. 2 Corinthiens: 9: 1, 15. 

    Apocalypse: Chapitre 11 verset 1 à 13.


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