• Parasha Vaéth'anan du samedi 1 aout 2020.

    C’est à cette condition!

     

    La parasha Vaéth’anan est monumentale, elle nous présente une succession de situation.

     

    Le texte s’ouvre sur le fait que Moïse fait une supplication à Dieu pour entrer en terre d’Israël.

     

    Puis le texte contient des répétitions, les villes refuges, puis la phase magistrale des 10 paroles,(10 commandements).

    Puis une partie de la prière de base de tout croyant (le schéma d’Israël).

     

    Mais à partir de cette parasha et durant 7 semaines les 7 Hafatarah seront les  consolations!

    7 semaines pour tout changer!

    « Consolez mon peuple dit l’Eternel » 

    Cette injonction est faite pour annoncer qu’après qu’il ni aurait plus de temple, il y aurait un temple vivant.

    L’Eternel est notre consolateur

    La consolation de Dieu est la plus grande des guérisons.

     

    Si on a besoin de consolation c’est qu’on est parfois malheureux.

    La vie est entrecoupée de joies, de peines, de réussites, d’échecs, de douleurs de guérissons, de naissances, de deuils. 

     

    Mais on s’attend au privilège que Dieu accorde à ses fidèles. La Torah nous promet sans cesse le bonheur même sur terre mais à condition de rester  fidèle à ses commandements.

    Mais parfois quand c’est le moment un problème fait son apparition.

     

    La consolation de Dieu efface toute peine.

    En ce temps de semaines de consolation Dieu va nous parler ! soyons à l’écoute.

    Il va ouvrir des tiroirs dont on avait peut- être oublié la chef depuis très longtemps.

     

    La vie nous a joué des tours et nous avons parfois oublié le mal qui en a découlé

    Surtout si c’est dans l’enfance. Car tous ce qui ce passe dans l’enfance, l’adolescence ou la vie du jeune adulte  va marquer le destin de chaque individu.

    Les violences, les viols, le désintéressement, le manque, l’abandon, vont créent une dépendance affective de substitution.

    Qu’elle soit de forme agressive  comme la drogue, l’alcool, le jeu, le sexe, la boulimie, etc… ou de forme très passive  réduisant la personne à une frustration intense, soumis, introvertie, timide, passif, en retrait de tous. Ces deux extrêmes ont eu pour but en commun d’humilier la personne la diminuer, lui faire croire que c’est un bon à rien, ou une bonne à rien.

    Un individu n’ayant pas évolué comme un adulte responsable.

     

    Une paralysie infantile, homme-enfant, femme-enfant traduise un mal insoupçonné.

    C’est maintenant le temps d’ouvrir les tiroirs car Dieu vient consoler les coeurs il vient restaurer les vies volées.

     

    Chaque émotion qui revient aux souvenirs d’une souffrance c’est Dieu qui vient consoler. 

    La consolation de Dieu n’est pas faite que pour vivre mieux où pour plus avoir d’angoisses où de tristesse, la consolation de Dieu sert à faire disparaitre les esprits de chagrins, de colères, de disputes, d’addictions, de mauvaises pensées.  Car c’est cela que Dieu veut réellement nous enlever car si en nous subsiste encore des souffrances les démons y fonts leurs nids, et viennent réveiller nos instincts mauvais au moment opportun.

     

    La consolation c’est se rappeler d’un événements que les esprits veulent nous faire oublier pour être toujours opérationnel quand ils veulent nous nuire.

    Dieu vient ouvrir des coins de la conscience pour nous consoler. Si une pensée nous vient alors on remercie que Dieu vienne nous consoler pour tels ou tels sujets qui nous ont fait souffrir à un moment donné.

     

    Mais la parasha Vaéth’anan c’est les 10 paroles.

    Alors pourquoi c’est à cette parasha que commencent les 7 semaines de consolations?

     

    La Torah est notre ville refuge, à l’intérieur de la Torah et du mode de vie que Dieu nous a prescrits nous sommes spirituellement vivant et en sécurité, mais si nous nous aventurons à l’extérieur du périmètre de la Torah et de son mode de vie,  nous nous exposons à un risque  de mort spirituel accentuer par des moments de malheurs, et de souffrances.

     

    Dans Vaéth’anan c’est la deuxième fois que sont donné les 10 paroles. Elles  sont décrites ici  comme dans  en temps réel, elles s’adressent directement à celui qui lit ou qui entend ces 10 paroles à l’instant même il est précisé dans le verset «  au vivant qui est là ». Comme un renouvellement perpétuel depuis Le Sinaï jusqu’à nous aujourd’hui.

     

    Une petite confirmation dans 5:19 «  Dieu adressa Ces Paroles d’une voix puissante qui ne s’interrompait pas » «  Qui ne s’interrompait pas ». La voix de Dieu qui donne les 10 paroles ne s’interrompe jamais elle est en continue jusqu’a perpétuité.

     

    L’Esprit de Dieu continue de nous parler de ces 10 paroles la voix de Dieu se fait entendre à celui qui veut écouter.

    Alors que la première fois le langage décrit dans le texte de l’Exode la narration exprime un temps prophétique, un fait historique qui implique un temps sans le Messie.

     

    Vaéth'anan c’est la supplication de Moïse à toutes les rébellions pour toutes les générations à venir, une supplication pour que Dieu envoie le consolateur afin qu’Il console tous les affligés de la terre, tous les malheureux qui  subissent la lourde peine de ne pas avoir connu Dieu et de vivre dans les douleurs que la  vie afflige.

     

    La parasha Vaeth’anan nous rappelle haut et fort que la condition du salut c’est les commandements. 

    A condition  répète le texte!

    -Mais vous observerez les commandements de l'Eternel, votre Dieu, ses ordonnances et ses lois qu'il vous a prescrites. Tu feras ce qui est droit et ce qui est bien aux yeux de l'Eternel, afin que tu sois heureux,

     

    -Ainsi, observe les commandements, les lois et les ordonnances que je te prescris aujourd'hui, et mets-les en pratique.

     

    La condition est sans équivoque. Le consolateur Le Messie qui est Yeshoua ne vit qu’à travers les commandements.

    Sans loi ce n’est pas le Messie qui vit dans l’homme!!!!!!!!

    Et si Dieu a précisé 10 paroles ce n’est pas 9 où 8 où…… c’est les 10.

    Et dans les dix il y a le shabbat qui est le jour ou le consolateur vient agrandir son espace en nous.

    Le shabbat c’est la résidence de Yeshoua, Il agit comme le maitre de maison et rien ne peut entraver sa volonté.

    Yeshoua c’est celui dont on dit:

    On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.

     

     

     

     

    Dans le texte 6:5 Moïse décrits la façon appropriée pour être fidèle à Dieu et à prouver notre amour  qui consiste à accomplir les 10 paroles dans notre vie.

     

    Moïse dit au peuple qu’en méditant et accomplissant la Torah on fait vivre Dieu en nous:  «  Tu aimeras Dieu de tout ton coeur ».

    Car nous ne pouvons pas éprouver de l’amour pour Dieu, Lui éprouve de l’amour pour nous si  qu’en vivant par les 10 paroles là nous faisons vibrer l’amour de Dieu en nous car nous somme à l’unisson avec Lui.

     

    Moïse exhorta le peuple à être loyal  envers Dieu   en toutes circonstances  même si vous n’êtes qu’une minorité parmi les nations. 

    Car même en minorité nous développons un potentiel à résister  à tout ce qui nous environne,  nous serons de moins en moins intimidés devant l’écrasante majorité de sans Dieu ou sans Torah.

     Car ce désir  de poursuivre  sa vie  avec Dieu développe des forces surnaturelles car nous avons le pouvoir de changer le monde.

    Nous avons le pouvoir et le devoir de consoler les malheureux qui errent sans Dieu ou ceux qui croient connaitre Dieu.

     

     

    La consolation de Dieu nous guéris pour aller consoler les autres en leur apportant la bonne nouvelle de Yeshoua. Un sauveur, un consolateur nous est né. 

     

    Esaïe 9:6,7.

     

    Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.

     

    Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées.

     

     

    Luc 2:12 à 14.

    Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Messie, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:

     

    Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes  de bonne volonté!

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    Puissions-nous être un peuple fidèle aux commandements afin d’être consolé de nos peines et que notre consolation soit utile aussi pour consoler les autres en leur témoignant que le Messie c’est Yeshoua qui vit en nous au travers des shabbat.  Qu’Il est en Dieu le seul Dieu unique et véritable.

    Puisions-nous comprendre que la condition que Dieu nous demande c’est la fidélité aux commandements pour que le miracle de la vie de Yeshoua se produise en nous! 

     

    Que durant ces semaines; que Dieu nous vienne en aide pour nous consoler de toutes nos peines afin de faire de nous de vaillants soldats pour témoigner de Yeshoua le maitre du Shabbat. 

     

    L.B

     

     

     

    Lecture de la parasha 

    Deutéronome: Chapitre 3 verset

     23  à chapitre 7 verset 11.

     

    Lecture de la haftarah: Esaïe : 

    Chapitre 40 verset 1 à 26. 

     

    Lecture messianique:  1 Jean:

    Chapitre 2 verset 1 à 29. 

     

     

     

    Shabbat shalom 

     


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