• Parasha Michpatim :18. Samedi 22 février 2020.

    Cloué au poteau!

     

    Cette semaine c’est avec la parasha Michpatim que l’on va découvrir un sens logique des lois de la Torah. Parasha numéro 18 qui correspond à Haïm : « La vie », ou le vivant. 

     

    Suite à la révélation du Sinaï, Dieu prescrit une série de lois à l’intention du peuple. Elles incluent les lois relatives aux serviteurs, aux peines sanctionnant le meurtre, le rapt, l’agression et le vol, les lois civiles relatives aux réparations des dommages, aux prêts financiers, ainsi que les lois régissant le procédé judiciaire mené par les tribunaux.

    Sont également enseignées les lois mettant en garde contre le fait de maltraiter les étrangers. L’observance impérative des shabbat, des trois fêtes annuelles et des offrandes agricoles qui devaient être apportées au Saint Temple à Jérusalem. L’interdiction de cuire de la viande avec du lait et le commandement de prier. 

    Dieu promet de mener le peuple d’Israël à la Terre Sainte et les prévient de ne pas adopter les comportements païens de ses habitants actuels.

     

    Si notre parasha traite de ces lois sociétales c’est pour permettre à l’homme de se sentir responsable de ses actes.

    Elles n’ont pas un but punissable mais un but de repentir, de réparer le mal causé. De ne pas dénigrer l’autre, de pas dévaluer une personne, l’esclave à la même valeur que son maître.

    Une justice entre les hommes pour construire « Le Temple ».

     

    Lorsque nous l’avons vu dans la parasha précédente que le peuple avait reçu les commandements; il est dit: ils ont vu le feu sur la montagne, les nuages entourer cette montagne ils ont vu de leurs yeux même s’ils étaient en bas de la montagne, le peuple a vu les manifestations de Dieu; ils ont vu Moïse et les tables de la loi;

     

    Mais cette parasha veut nous dévoiler autre chose, c’est que le peuple doit aussi entendre.

    Les miracles visuels ne suffisent pas à la foi parfaite, ce n’est que le début de la foi, mais pour que la foi persiste il faut qu’elle soit gravée de façon indélébile. 

    La foi vient de ce que l’on entend!

     

    Il y a un verset dans cette parasha qui reste toujours intrigant?

     

    Exode:21; 5,6.

    Si l'esclave dit: J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre,  alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon, et l'esclave sera pour toujours à son service.

     

    Ce verset de clouer l’oreille de l’esclave sur le poteau de la porte va nous révéler un commandement de première importance, mais avant comprenons le mot « esclave ».

     

     

    Dieu dit :  « Vous êtes mes esclaves ».

    Les esclaves dans ce sens incombent au mot « service »; vous êtes mes serviteurs! Les serviteurs du temple. Vous êtes au service de mon temple!

    Vous avez la responsabilité de me bâtir un temple!

    Vous avez la responsabilité de vous bâtir mon temple!

    Nous sommes tous des sacrificateurs, des croyants serviteurs esclaves de Dieu pour le servir!

     

     

    L’esclave ne peut s’affranchir qu’après six années de service envers son maître.

     

    Ce que Dieu attend de son serviteur c’est de la discipline et de l’amour inconditionnelle, un regard vers lui uniquement, être présent quand il appelle.

    Dieu a fixé  un planning précis, un service précis, chaque vendredi soir à l’heure ou commence le shabbat jusqu’au samedi soir Dieu s’approche de son peuple!

    Sommes- nous au rendez-vous ?

     

    Dieu a fixé un calendrier avec des rendez-vous précis !

    Sommes-nous présent ?

     

    Dieu à ordonner de célébrer ses fêtes !

    Les célèbrent-ont ?

     

    Dieu a fixé des rituels !

    Les faisons-nous ? 

     

    Cloué au poteau !

    Tu cloueras l’oreille sur le poteau!

    Cette institution fait référence à la mézouza!

    La mézouza c’est biblique! 

    La mézouza c’est un morceau de parchemin où est inscrit une partie du  shéma d’Israël(prière), enroulé dans un étui souvent décoratif que nous devons avoir absolument cloué sur le poteau à droite de notre porte.

     

    Généralement on le place au trois quarts hauts de la porte.

     

    Si nous comparons la porte à un être humain c’est à la hauteur de l’oreille.

    Cette pratique est un signe visuel qui indique qu’ici nous reconnaissons que la loi que Dieu a donnée à Moïse est sur la porte de notre coeur.

    Ici nous sommes le peuple de Dieu!

    Ici nous sommes les serviteurs de Dieu!

    Pensez que cette pratique n’est pas pour tout le monde est une grave erreur.

    Comprendre le sens caché de la Torah c’est comprendre que nos actes bibliques se matérialisent spirituellement devant Dieu comme des actes bouleversant le monde.

    C’est par la Torah que la foi se grave.

    La Torah c’est Dieu qui descend vers nous et nos actes d’obéissance envers la Torah c’est nous qui allons vers Dieu. 

     

    Mais pour aller encore plus loin ?

    On va aborder le sujet le plus important de l’existence de l’homme.

    Le secret de la métempsycose ?

    Si le sujet a été repris maintes fois par les sciences parallèles en vue de détourner la vérité de Dieu, nous pouvons accepter l’idée de remettre les choses à leur place.

    La métempsycose avec cette appellation un peu sophistiquée c’est la transmigration de l’âme. Pour dire de façon simple pour le croyant en Dieu le passage de l’âme Divine sur l’âme de l’homme.

     

    Yeshoua le Messie a été cloué au poteau!

    (Et pas sur une croix comme l’affirment les bibles et l’enseignement chrétien pour détourner une fois de plus les mots précis dictés dans les manuscrits bibliques.)

    Il a été cloué sur le poteau afin que nous participions par nos actes volontaires de pratiquer la Torah.

     

    Cette métaphore de cloué au poteau c’est la transcendance de son Âme qui vient se transvaser dans le corps de l’homme qui le reçois par la foi et par l’acte.

    Yeshoua c’est premièrement le rouleau de la Torah qui contient les écritures sacrée.

    Il est descendu vers nous et nous nous montons à lui en le reconnaissant par le service de la pratique des commandements.

    Nous sommes serviteurs esclaves de Yeshoua quand notre Maître nous donne un rendez-vous à shabbat Il nous reçoit et nous nous l’accueillons en nous comme rituellement nous disons par la prière en commençant le shabbat. Et pour les fêtes nous montons à la Torah pour qu’Il vienne en nous  car nous aspirons à sa présence notre désir qu’Il soit en nous.

    Alors pour preuve nous marquons notre territoire par ses rendez-vous et par l’acte de la mezouza qui marque que nous sommes en Lui et pour Lui.

    Maintenant que nous sommes des serviteurs ayant été affranchi de l’esclavage du péché nous somme esclaves de Dieu pour accomplir Sa justice pour être des temples saints pouvant le recevoir.

    Romains:6:22,23.

    Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Yeshoua le Messie notre Seigneur.

    Personne ne peut prétendre être rempli de Dieu s’il n’a pas compris que c’est par la sainteté de la Torah que notre âme se remplit de l’Âme divine de Yeshoua.

    Car il a dit je vous enverrai mon Esprit, et vous recevrez ma puissance qui viendra en vous; et vous me servirez de témoins, partout dans le monde.

     

    Ce transfert d’Âme est la renaissance de l’âme de l’homme qui accepte de servir le Maître par la Torah, s’il ni à pas cette acceptation volontaire il ni à pas la métempsycose qui ce passe en nous, et pour cela nous concrétisons notre volonté par le placement d’une mezouza cloué sur le poteau de notre porte.

     

    Apocalypse 3: 20,22.

     

    Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux assemblées!

     

     

    Parasha Michpatim du samedi 22 février 2020.

    Lecture de la parasha: Exode: Chapitre 21 Verset 1 à chapitre 24 verset 18.

    Lecture de la haftarah: Jérémie: Chapitre 34 verset 8 à 22 et 

    33: 25,26.

    Lecture messianique: Romains: Chapitre 6 verset 1 à 23

     

    Shabbat shalom

    L.B

     

     

     

    Portion journalière de lecture pour la semaine qui vient avec la parasha Terouma dans Exode.( Selon bible hébraïque).

    Dimanche; 25: 1,16.

    Lundi; 25: 17,30.

    Mardi; 25: 31, 26: 14.

    Mercredi; 26: 15,30.

    Jeudi; 26: 31,37.

    Vendredi; 27; 1,8. et 27: 9,19.

     

     

     

     

     


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