• Parasha Emor du samedi 9 Mai 2020.

    #Je compte les jours.

     

     

    La parasha de cette semaine c’est Emor qui veut dire « Parle ». Elle énonce d’abord les lois concernant les cohanims, (sacrificateurs) et le service du temple.

    Ensuite elle énumère la loi du shabbat et le calendrier des fêtes; Pessah avec son décompte du Omer, shavouot, Rosh-Hashana, kippour, souccot. 

    Et puis l’histoire du blasphémateur.

     

    Donc ça commence par; Parle et se termine par la mise à mort d’un homme qui avait blasphémé.

     

    Emor; Parle, informe le peuple de ces faits; Dis leurs qu’ils doivent changer, que leurs directions ne sont pas bonnes. 

     

    Car nous avons été et pour d’autres sont encore des blasphémateurs de Dieu.

    Nous avons déshonoré le Nom de Dieu.

     

    Depuis Pessah (Pâque) la sortie d’Egypte, la mort du Messie Yeshoua nous avons vécu une grande délivrance comme une promesse de liberté.

    Mais ensuite seul l’être humain peut décider d’ouvrir son coeur à Dieu. Yeshoua nous a donné la clé mais c’est à nous d’ouvrir les vannes de la bénédiction, car si elle ne vient pas qu’il ne s’étonne pas et ne se plaigne pas c’est qu’il n’aura pas utilisé la clé qui lui a été remise.

    Cette clé c’est la clé du Omer! 50 jours à compter pour se repentir!

     

     

    Après le shabbat de la fête de Pessah( Pâque) il nous a été ordonné de faire le décompte des jours jusqu’à la prochaine fête qui est shavouot.

    Ce décompte est de 50 jours. (Chaque soir on décompte jusqu’à l'arriver à la fête). On dit 49 jours + un jour qui est le jour de la Fête.

     

    Chaque soir on se remet en question sur nos agissants, nos doutes, nos erreurs, nos faiblesses, nos errements, et nos péchés.

    Ce temps pour se purifier de plus en plus.

     

    Ce qui est surprenant c’est que depuis que ce corona virus a fait son apparition, les parasha ont dialogué avec nous comme un véritable dialogue avec Dieu, donc il est certain que Dieu est au contrôle de tout;

     Ce décompte du Omer pour se purifier ressemble trait pour trait au confinement que presque tout le monde sur la terre a vécu.

    Selon quelques statistiques globales le confinement a  tourné autour des 50 jours (hors la Chine).

     

    La majeure partie des pays comme l’Italie qui a commencé le 9 mars, le Danemark le 11, la France le 17 mars et d’autres 20 mars etc… 

    On remarquera que tous sont restés confinés  une cinquantaine de jours   Certains 48 jours d’autres 55 jours enfin bref ça tourne dans ce nombre.

    Ces jours de confinement on changeait beaucoup de choses et c’est certain on le verra dans les mois qui viennent;

    Ce qui est bien c’est que la terre, l’air, l’eau, le ciel, les animaux se sont réjouis de cette pureté de l’environnement, l’aspect écologique aura eu raison sur l’homme  

    Beaucoup de gens sont revenu à des valeurs simples.

     

    Si la terre c’est un peu purifié, est-ce que les hommes en ont fait autant?

     

    Le mot Omer veut dire « MESURE » un volume de mesure un contenant pour faire la mesure. (Un bol doseur).

    Donc après Pessah le commandement est d’apporter une gerbe d’orge de la valeur de 1/10 du Omer.

     

    La gerbe était des épis de froment graine utilisé pour les animaux  comme pour nous dire la mauvaise graine qui est en nous.

    Et après les 50 jours c’est les bons pains de blé qu’il fallait apporter devant Dieu 

    La mauvaise graine a été remplace par le meilleur de nous-mêmes.

     

    Le Omer selon la parasha Emor; 

     

    Quand Moïse s’est  approché des hébreux pour leur parler de Dieu alors qu’ils étaient encore esclaves, Pharaon à doubler leur travail.

    Le mot Omer c’est une mesure comme un temps, un temps que l’on pourrait consacrer à Dieu.

    Pharaon représente ce  qui est matériel le travail, les occupations, etc…  

    Donc pharaon a doubler leurs travails pour occuper le corps et empêcher la tête de penser.

    Car si le corps s’acharne et s’occupe tout le temps la tête ne pense plus à Dieu.

    Travailler pour ne plus penser!

    On comprend maintenant ce temps d’ Omer s’arrêter quelques instants chaque jour pour s’inquiéter si on est bien devant Dieu 

    Ce confinement a été un arrêt de toutes activités ou momentané pour d’autres pour avoir le temps d’avoir une pensée pour Dieu.

     

     La peur de la maladie, de la mort et de l’angoisse du lendemain, on permit  à beaucoup de s’approcher de Dieu et beaucoup on décidé d’honorer les Shabbat. 

     

    #je compte les jours pour être pur!

    De mon Egypte à shavouot pour arriver mieux au Mont Sinaï.

     

    De pessah où on a reconnu que notre Sauveur c’est le Messie Yeshoua comme des grains d’orges, nous allons offrir comme la Torah nous l’enseigne deux pains de blé le jour de la fête de Shavouot. Transformer durant ces 50 jours.

    Cette offrande de pains est comme pour dire maintenant je veut te recevoir en moi car maintenant je sais que tu es mon Maître et mon Sauveur.

    Ces deux pains de shavouot sont comme les pains des shabbat que nous offrons tous les vendredi soir.

     

    Le shabbat c’est le lien le plus supradimentionel qui nous unis à Dieu. C’est le rendez-vous le plus intime, un acte d’Amour envers Dieu.

    Il incombe aux femmes( représentation du peuple qui appartient à Dieu) de préparer les pains, d’ouvrir le shabbat tous les vendredi soir dès la tombée de la nuit par l’allumage des bougies.

    Cela nous enseigne qu’après que nous ayons ouvert la porte en ayant utilisé la bonne clé durant ce Omer maintenaient  nous sommes prêts pour recevoir Yeshoua, nous l’invitons à dîner chez nous.

    Afin qu’il soit le Maître de tout, nous voulons maintenir la pureté en nous et au sein de notre famille.

    Le bon repas du Shabbat c’est honoré le Shabbat, c’est honoré, le Maître c’est honoré la Torah.

     

     

    A chaque instant où un être humain vient au monde, une part de Dieu vient sur terre, l’étincelle divine que porte le nouveau né ouvre un espace dans le monde pour y faire résider Dieu.

    Le but de l’être humain c’est de transformer son état primaire, en maison pour Dieu  de sa naissance le souffle divin est emprisonné, enfermé, caché.

    L’enfant qui naît n’atterrit pas par hasard avec tel ou tel parent, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel contexte social ou religieux, l’arrivée d’un bébé dans ce monde est le calcul savant de Dieu.

    Le ciel renferme les secrets les plus intrigants, mais nous savons que pour arrivée dans ce palais Royal il faudra changer notre être, libérer l’espace souillé pour préparer un lieu sain pour que Yeshoua puisse y trouver un lieu rempli de sainteté un lieu qui ressemble au temple.

    C’est pourquoi nous honorons shabbat de façon extérieure car nos actes sont le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

     

    Car si nous venons au monde comme des êtres a réparé c’est parce que nous avons été blasphémateurs du Nom de Dieu quand nous avons suivi la voie du serpent qui nous a fait manger ce qui nous est interdit.

     

     

    La parasha Emor qui veut dire parle, informe le peuple de leurs mauvaises voies car qu’ils veulent  garder leurs mauvaises graines qu’ils veulent toujours manger ce qui est interdit,

    Ainsi si la première partie du texte semble s’adresser qu’aux sacrificateurs c’est pour nous la manifestation de devenir saint comme eux.

    De cette sainteté nous devons apprendre comment vivre pour nous rapprocher de Dieu.

     

    Yeshoua est né de Torah et nous nous somme né de Yeshoua né pour glorifier Dieu sur la terre;

    La Torah est notre sainteté.

    La Torah est éternelle, ces paroles sont immuables, la Torah est notre défense et notre chemin pour apprendre à changer. 

     

     

    Rabbi Tarphon disait:

    «  Tu n’es pas obligé d’achever ton travail, mais tu n’es pas libre  de t’y soustraire complètement. Si tu as bien étudié la Torah ta récompense sera grande et ton maître sera fidèle à acquitter le salaire de ton travail; mais sache que la véritable récompense des justes est réservée pour le monde futur.

     

     

     

     

     

    Puissions-nous pendant ces jours comprendre ce que Dieu attend de nous, comprendre ce qu’est la sainteté, car Yeshoua a fait de nous des sacrificateurs en vue d’être saint.

     

     

    Shabbat shalom  

     

     

    Parasha du samedi 9 mai 2020. Parasha EMOR : 31.

    Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre 21 verset 1 à chapitre 24  verset 23.

    Lecture de la haftarah : Ezechiel : Chapitre : 44 verset 15 à 31.

    Lecture messianique : Hébreux : Chapitre  : 9 entier.

     

     

     

     

     

    (Lecture pour la semaine qui vient transmise dimanche matin).

     

     

    L.B

     

     

     


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