• Parasha du samedi 18 mai 2019. Parasha Emor : 31.

     

    Mort ou vivant.

     

    La magnifique parasha EMOR  cache entre ses lignes  des merveilleux versets.

    Emor veut dire : « Parle » où « Dis ».

     

     

    Le texte commence par la consécration des Cohanims (sacrificateur). Ceux qui sont chargés pour les hautes fonctions du temple.

    Ceux-ci sont tenus à des règles  de sainteté assez stricts puisqu’ils doivent servir dans le lieu Saint et être toujours disponible en état de sainteté, pour cela ils leur est interdit de se souiller par l’approche d’un mort.

     

    La notion générale des lois de cette parasha  reste assez trouble dans le sens terrestre, car elle vise l’élévation spirituelle de l’homme. 

     

    Le vrai sens du terme sacrificateur représente justement l’élévation spirituel de l’homme, la force spirituelle pour se surpasser.

     

    En général on serait enclin à penser que l’élévation de l’homme se ferait  uniquement en se séparant des futilités, des plaisirs et joie de la vie   comme pour avoir cet état de religieux  mais en fait c’est par la Torah que nous  atteignons cet état de sainteté.

    Car les lois sont toujours associées à des actes matériels elles permettent d’élever un simple élément de la terre en un instrument au service de la Torah.

     

    Le rôle du sacrificateur est de se surpasser pour exercer son service avec toutes les lumières qu’il possède.

    Les Cohanims de la tribu de Lévi ont été désigné par Dieu gardien des secrets de la Torah comme étant les seuls à pouvoir atteindre cette sainteté, cette différenciation entre les autres tribus à pour but le rassemblement autour de la Torah.

    C’est ce qui forme le fondement de la responsabilité d’Israël  et de tous ce qui font parti du peuple qui viennent si greffer.

     

    Il faut comprendre au sens le plus large du terme  le dépassement que Dieu exige du sacrificateur. C’est un acte de plus grande responsabilité envers ses frères. C’est celui qui fait descendre les bénédictions sur le peuple;

    Ce dépassement pour se dévouer au service du peuple c’est ce qui s’appelle « messirout nefesh » ou « le don de soi pour les autres ». 

     

    Pour toute la durée où il y a eu un temple  la descendance d’Aaron ont servi dans le temple leurs rôles de sacrificateurs pour la sanctification de NOM DE DIEU. 

     

     

    Si notre parasha vient nous montrer que la TORAH qui est  le principe vital du croyant, nous savons que Yeshoua a aboli la loi du sacerdoce lévitique.

     

    « C’est là tout le conflit avec les chrétiens qui amalgament l’abolition de la loi par toutes les lois, NON ! Yeshoua a juste aboli la loi du sacerdoce  car lui-même c’est offert en sacrifice. Toute la confusion nait de cette idée, mais si on considère que la Torah est la parole de Yeshoua on considère que les autres lois sont bonnes ». 

     

    Cette parasha vient nous dire l’abolition de la loi lévitique, mais la continuité des shabbat et des sept fêtes de Dieu selon les prescriptions de MoÏse. Tout le mystère de la vie se tient là.

    Celui qui veut vivre il vivra en suivant ce code de vie que nous enseigne la Torah  et alors la mort n’aura plus de pouvoirs sur lui.

     

    Hébreux 7:18,28.

    Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, - car  cette loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Et, comme cela n'a pas eu lieu sans serment,

     

    car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Yeshoua l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. -

     

    Yeshoua est par cela même le garant d'une alliance plus excellente.

     

    De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

     

    Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.

     

     

    Par cette alliance nouvelle Yeshoua a fait de nous des sacrificateurs

     

    Apocalypse 1:5,6. 

     

    _De la part de Yeshoua, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! _

     

     

    Ainsi il en devient pour nous d’endosser le service de sacrificateur.

    Comme les cohanims nous apportons devant Yeshoua les personnes qui ne connaissent pas Dieu.

    Ainsi comme il convient à de bons sacrificateurs de se sacrifier pour son prochain en se tenant en sainteté pour porter les âmes qui sont mortes non mortes de chair mais mortes de l’âme.

     

    La responsabilité des croyants c’est d’abord d’être utilisé par Dieu comme des sacrificateurs saints qui pouvons nous approcher de Yeshoua et prier pour ces morts-vivants.

     

    Mais il est un principe d’une dimension plus haute dans la prière qui se fait s’il y a au moins dix personnes  car notre sainteté n’étant pas acquise sur tous les fondements de 10 attributs de sainteté de Dieu comme le grand sacrificateur pouvait avoir , il nous ait révélé que la meilleure condition pour faire élever les prières serait l’union de 10 personnes cela s’appel un »MINIAN ».

    Un minian peut favoriser des miracles et de grandes bénédictions. C’est pourquoi il est préférable de ne pas rester seul mais de se rapprocher des  communautés.

    Ces 10 personnes font référence aux dix jours de repentance entre Roch Hachana et Kippour ou le pardon des péchés est accepté immédiatement. Un groupe est porteur d’une dimension élever comme une âme collective. 

    Ainsi comme le dit le Rav Avraham Kook « Les âmes des individus du peuple d’Israël tirent leurs sources du Dieu vivant dans le trésor commun ».

    Le groupe (LE KLAL) donne son âme à chacun des individus d’Israël.

    Si le peuple de Dieu peut atteindre le niveau Knesset d’Israël épouse de Dieu ce n’est de toute façon qu’au niveau collectif. Lorsque toutes les âmes s’unissent pour se rapprocher de leur créateur et tenter l’union avec Dieu.

    La proximité avec Dieu c’est par Yeshoua  qui nous fait entrer  dans le KLAL d’Israël par cette adhésion nous réunissons une puissance dans les prières.

     

    Cette parasha est avant tout l’élévation du Nom De Dieu qui ne doit jamais être profané.

     

    _Pour glorifier le NOM DE DIEU  un seul moyen nous est accordé par la reconnaissance du NOM DU MESSIE YESHOUA, respecter les shabbat et les fêtes.

     

    -Pour blasphémer le NOM DE DIEU un seul moyen, ne pas reconnaitre le VRAI NOM DU MESSIE YESHOUA,  ne pas  faire le shabbat et fêtes, mais fêter  les fêtes païennes.

     

    Car si la souillure des sacrificateurs venait sur eux lorsqu’ils approchaient d’un cadavre il en convient de penser  que nous ne devons pas nous souiller avec les morts, ces morts qui sont toujours vivants de corps mais en une sorte de mort de l’âme.

    S’éloigner des  morts pour se regrouper parmi les vivants pour élever des prières qui vont réveiller tous ces morts-vivants qui sont autour de nous.

     

    Ainsi on aura accompli comme Yeshoua l’a fait le « messirout nefesh » le don de soi pour les autres. 

    Comme de bons sacrificateurs faisons monter les prières vers Dieu en honorant sa Torah qui nous sanctifie pour sanctifier le NOM DE DIEU afin que nos prières viennent ressusciter ces  morts.

    Car si nous, nous avons reçu la révélation DU GRAND NOM DE YESHOUA nous savons que les fêtes et les shabbat c’est cela qui glorifie LE NOM DE DIEU n’oublions d’être des sacrificateurs qui prient pour les perdu.

     

     

    Parasha du samedi 18 mai 2019. Parasha EMOR : 31.

    Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre 21 verset 1 à chapitre 24  verset 23.

    Lecture de la haftarah : Ezechiel : Chapitre : 44 verset 15 à 31.

    Lecture messianique : hébreux :Chapitre 10 verset 1 à 39.

     

     

    Shabbat shalom

     

    L.B


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