• Parasha du samedi 11 mai 2019. Parasha : 30.

     

    Saint, Saint, Saint.

     

    La parasha Qedochim exprime Soyez-saints car moi je suis saint.

    Qedochim veut dire; des hommes de sainteté.

     

     

    « Lorsque nous utilisons le mot saint, pour dire une personne sainte, nous associons généralement cela avec l'idée d'une personne pieuse ou juste. Si nous utilisons ce concept dans l'interprétation dans la Bible hébraïque, nous faisons une erreur de lecture du texte car ce n'est pas le sens du mot hébreu qadosh. 

     

    Qadosh signifie littéralement « être mis à part pour un but particulier »

     Israël a été qadosh parce qu'il a été séparé des autres nations en tant que serviteur de Dieu. Le mobilier dans le tabernacle était qadosh car il ne devait pas être utilisé pour autre chose que pour les travaux dans le tabernacle. Et bien que nous ne nous considérions pas comme saints, nous sommes en fait mis à part du monde pour être les serviteurs de Dieu et ses représentants. »

     

    La sainteté consiste donc à être séparé pour un objectif particulier, un service particulier.

     

    La véritable question est de savoir pourquoi ou pour qui nous sommes faits.

    Nous sommes faits pour être saints, autrement dit séparés ! La seule réalité à laquelle nous puissions nous attacher avec vérité, certitude, détermination, est assurément celle pour laquelle nous sommes faits : nous sommes faits pour Dieu. Par voie de conséquences toutes les autres réalités auxquelles nous seront attachées doivent disparaitre.

     

     Devenir saint c'est consentir à toutes les séparations qui nous conduiront à l'unique attachement pour lequel nous avons été créés «  Dieu ».

     

     La sainteté est d'autant plus une occasion de souffrances, que nous refusons les séparations auxquelles Dieu nous invite à consentir. Une séparation est toujours douloureuse, mais si nous avons le regard fixé sur le but, alors nous comprenons que chaque séparation est en fait une occasion d'être davantage attachés à Dieu. Il nous faut donc aller de détachement terrestre en détachement terrestre, afin d'entrer dans un attachement de plus en plus amoureux pour Celui qui nous a faits pour Lui, et sans Qui notre cœur ne peut connaître véritablement de repos.

     

    Ce qui est certain, c'est que progressivement naît en l'âme le besoin de consentir à cette séparation, à cette sainteté, parce qu'il n'y a pas d'autre alternative qui puisse laisser au cœur la paix, la vraie paix. On commence alors à goûter les choses d'en haut. 

     

    Les choses de la terre semblent tout simplement trop passagères pour que nous puissions nous y attacher avec sérieux. 

    Ce qui nous détruit, c'est d'avoir engagé notre puissance d'amour dans des passe-temps enfantin, et désordonné.

     Nos attachements ne sont pas forcément tous mauvais : ils sont souvent disproportionnés : 

     

    Il nous faut apprendre à voir l’invisible.

     

     Etre saints c’est déjà  être séparés,  deviner l'invisible :

     

     En somme cette séparation, cette sainteté, est une affaire de cœur : plus notre cœur s'est laissé séduire, c’est-à-dire: séparer  par le seul Être qui puisse combler ses créatures, plus nous avons perçu les murmures divins dans les événements de nos vies – heureux ou douloureux –, plus aussi nous percevons qu'Il ne nous forcera pas à choisir de Lui faire une confiance éperdue. Son joug est doux et son fardeau léger : Yeshoua ne demande rien d'autre que la confiance. « chaque âme est libre de répondre aux avances de Notre-Seigneur, de faire peu ou beaucoup pour Lui, en un mot de choisir entre les sacrifices qu'Il demande. » Dès lors, rien d'autre ne peut avoir de sens que de lui faire une confiance justement éperdue, éternellement éperdue, une confiance qui ira bien au-delà de la mort. Telle est sans doute la liberté des saints, le vrai bonheur.

     

    Yeshoua nous veut pour Lui seul. La séparation d’avec le monde  c’est la  séparation d’avec les forces mauvaises qui tentent toujours ne nous éloigner de Lui.

     

     

    Soyez Saints car Moi je suis Saint. On peut dire que tout le corps de la Torah se tient dans cette phrase.

     On retrouve dans Lévitique 11:45 ;

     

    -Car je suis l'Eternel, qui vous ai fait monter du pays d'Egypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints; car je suis saint.

     

    Dans l’idée de dire je ne vous ai fait sortir du pays d’Egypte que pour être votre Dieu, mais si vous ne devenez pas saints , je ne serai pas votre Dieu. Ainsi si vous désirez que je sois votre Dieu sanctifiez-vous.

     

     Cette sortie d’Egypte ne se trouverait donc justifiée que si on respecte les lois. Notre destin serait d’atteindre  la sainteté.

    Cette parasha est donc la base fondamentale qui nous enseigne sur la sainteté.

    La sainteté est une séparation, 

    L’homme est décrit comme un sanctuaire ou Dieu vient habiter. Mais Dieu ne peut venir que dans un sanctuaire propre.

     

    Le vrai secret de la sainteté c’est que nous devons être une parfaite épouse pour le Seigneur.

     

    Ainsi Il prendra une épouse sanctifiée.

    -Comme le Messie  a aimé son assemblée, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la Torah, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette assemblée glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.

    Les points essentiels décrits dans qedochim c’est la vertu de la sainteté dans la sexualité.

     

    Le principe de la sainteté  est lié à trois choses: la sexualité, la nourriture et l’idolâtrie. La séparation avec ses trois choses non faites dans la conformité de la loi  nous conduit à la sainteté.

     

    S’imposer des limites ! Faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.

     

     Si la sexualité est bien mais il y a des limites à ne pas dépasser, comme pour la nourriture elle est bonne mais il y a des nourritures qui ne faut pas consommer, l’Esprit de Dieu est bon mais il y a des esprits avec lesquels il ne faut pas entrer en contact. 

     

    Séparer nos pensées pour ne pas être contrôlé, pour ne pas se souiller par la débauche sexuelle,  qui serait la base de toutes les débauches.

    Selon les plus grands maitres de la Torah, le secret de la sainteté se tient dans la sexualité. Et c’est l’acte le plus souillé, détourné,  sali, des actes de l’être humain. C’est par cela qu’on est entrainé vers l’idolâtrie et la consommation de nourriture interdite.

    On comprend mieux pourquoi le monde revoie l’image d’une sexualité libérale  car cette libéralité n’a que pour  but des engendrements du mal pour une propagation générale et une banalisation des moeurs pour forcer nos pensées à accepter cette immoralité.

     

    Se  séparer des pensées du monde pour être libre de pensée comme Dieu veut qu’on pense.

     

    Par trois fois la parasha mentionne ce molokh qui serait comme un dévoreur d’enfants, qui dans une certaine réalité est un dévoreur d’enfants mais le texte de façon plus caché nous livre que c’est par les actes sexuels interdit qu’on livre nos enfants à molokh. Chaque acte sexuelle  interdit selon la Torah c’est l’engendrement d’esprits mauvais pour molokh. 

     

    -« Car si l’homme s’adonne a donner de sa postérité a molokh je le retrancherai du peuple  car ces engendrements remplissent le sanctuaire ».

     C’est-à-dire si on a une sexualité interdite on engendre des esprits impurs qui vont engendrer toutes sortes d’esprits qui voudront consommer tout ce que Dieu interdit.

     

      Alors que le but de l’être humain est tout à fait le contraire il faut faire sortir tout ce que l’on a fait entrer et tout ce que l’on a donner par ces actes impurs qui n’ont fait que se multiplier dans la race humaine 

    Proverbes 5:18,19

    Que ta source soit bénie, Et fais ta joie de la femme de ta jeunesse,

     

     

    La séparation c’est un stop à la vie du monde c’est se séparer de tous ce qui est contre la Torah de Dieu, pour s’unir à Yeshoua.

     

    Car l’épouse doit se préparer pour le jour des noces. La Torah pour huile pour être éclairé et l’amour pour notre Seigneur pour être cette épouse ayant repoussé tous ses prétendants.

     

    Car que nous soyons homme ou femme dans le corps notre âme est comme une épouse qui cherche son mari qui viendra la chercher pour l’union éternelle.

    C’est pourquoi la loi nous enseigne que ce que nous faisons avec nos corps nous lies aussi avec les esprits et nous condamne éternellement.

     Alors ne succombons pas à la séduction et à la libéralité qui veut nous faire accepter l’immoralité. Car si même la séparation paraît difficile il en sera encore plus difficile pour notre âme de ne pas être uni à Dieu pour toujours.

     

    La débauche nous conduits à l’idolâtrie qui nous conduit aux religions impudiques qui laisse entrer toutes sortes de démons souillant nos corps et notre âme.

    Atteignons le but que Dieu nous demande d’atteindre en devenant Saint par la séparation de toutes choses qui pourraient sembler devenir une souffrance mais qui en fait sera le vrai bonheur.

     

     

     

     

    Parasha du samedi 11 mai 2019. Parasha Qedochim : 30.

    Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre 19 verset 1 à chapitre 20 verset 27.

    Lecture de la haftarah : Ezechiel : Chapitre 20 verset 2 à 20.

    Lecture messianique : Ephésiens : Chapitre 5.  1 Pierre : Chapitre 3  verset 8 à 17.

     

    Shabbat shalom

     

     

    L.B

     


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