• Parasha du samedi 1 juin 2019. Parasha Béhoukotaï ;33.

    Un coeur nouveau.

     

     

    Notre parasha commence par la phrase «  Si vous marcherez dans mes statuts ».

    Rabbi Chéour Zalman explique que le mot statut vient suggérer que l’étude doit « GRAVER » les mots de la Torah dans l’âme.

    Comme faisant partie de nous, notre être entier doit être à la Torah.

    Etudier la Torah dans un engagement inconditionnel. Quand l’étude devient de cet ordre  elle devient gravée.

     

    Le sens de « Si vous marcherez » implique une forme de récompense. Vous marcherez, vous irez toujours plus haut, de progrès en progrès.

     

    Notre progression influencera nos récompenses.

    « Alors je donnerai vos pluies en leurs saisons ».

     

     

     

    Ces donnés dans cette parasha qui paraissent encore répétitives, sont pourtant les recommandations les plus élevées que Dieu nous adresse. Car elles sont l’image de notre foi qui reflète notre âme.

     

    Par la foi nous marchons par la Torah sans comprendre le vrai but.

    Car la foi commence là où la compréhension s’arrête.

     

    Les statuts que nous mettons en pratique sont perçus comme des actes matériels, qui deviennent au fur et à mesures des actions spirituels ayant tout à fait un autre sens. Car les actes que nous faisons sur terre ne sont que  le reflet de l’action céleste.

    Plus on étudie la Torah et plus on ne s’arrête plus sur l’acte rituel de la loi  mais d’une façon comme si çà ne pouvait pas être autrement car a travers notre âme nous percevons une certaine mémoire oubliée la vision de notre passé céleste qui nous relie à Dieu.

     

    Cette Torah cadeau de Dieu reste le plus insaisissable des livres, le plus contesté. Mais c’est aussi comme cela que Dieu distingue ceux qui l’aiment.

     

    La Torah nous dit; « Garde ton coeur plus que tout » car c’est là que siège la foi.

    Car c’est la foi qui donne l’amour et renouvelle ce lien qui nous unit à Dieu.

     

     

    Plus loin le texte nous met en garde de ne pas délaisser la Torah.

     _« Mais si vous n’écoutez pas et que vous cessiez d’exécuter tous mes commandements, si vous dédaignez mes lois et que votre esprit repousse mes statuts au point de ne plus les observés, de rompre l’alliance ».

     

    Le sens exprime que la Torah doit être aimé, apprécier, s’en délecter avoir un vrai plaisir à l’accomplir.

    L’entrain, l’ardeur, la passion, l’enthousiasme  sont indispensables pour vivre cette relation avec Dieu.

    Ainsi en ce modelant à l’image de la Torah  nous prenons  en aversion et dégoût nos mauvaises conduites d’iniquités.

     

    Notre haftarah consigne les paroles du prophète Jérémie:

    Le péché de Juda est gravé avec un burin de fer, une pointe de diamant, il est gravé sur la table de leur coeur.

     

     

     

    Cette parasha nous informe que si on rompt l’alliance  en ayant une attitude à mépriser la Torah les malédictions nous atteindrons alors que si nous faisons de la Torah notre raison d’être, une pluie de bénédictions nous serait envoyée.

    La liste de malédictions est  de 49 c’est aussi  pour cela qu’il est important de décompter le Omer afin de profiter chaque jour de demander pardon pour nos péchés d’iniquités (sans Torah).

    Mais aussi 49  c’est ; lors du don de la Torah à Shavouot  Israël a gravi les 49 degrés  qui ouvrent les portes de la connaissance et chaque année  en lisant cette parasha nous avançons pour faire  les réparations qui nous ont tant éloignés de Dieu.

    La lecture des textes terrifiants, nous amène à réfléchir et à méditer sur nos égarements.

    Les malédictions apparaissent une deuxième fois dans le livre du Deutéronome lors de la lecture de la parasha Ki tissa, mais là le nombre des malédictions a doublé car il est énoncé  98 malédictions comme le double reniement de l’alliance.

     

    Car la Torah fut donnée en un premier temps  afin de se préserver du mal,  cette alliance fut le lien de notre âme qui nous garantissait l’alliance avec le Messie. 

    49 c’est aussi la valeur en Hébreu qui veut dire  « un bon coeur »  dans le sens changé son coeur vers la connaissance.

     

    Les malédictions sont une façon de nous faire comprendre que nous somme sur une mauvaise voie.

    Changer notre coeur c’est renoncer à l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres dont le péché s’est  gravé en nous, de sorte que l’ennemi a fait de nos coeurs son territoire qu’il s’est acquis pour une modique somme.

    Car depuis nos ancêtres n’ont reçu pour héritage que le mensonge, car ils se sont fait des dieux dont leurs lois sont l’iniquité.

     

    Renoncer dit l’Eternel à l’héritage de vos ancêtres afin que j’efface l’iniquité et que je grave mes lois.

    L’Eternel grave les lois; c’est-à-dire qu’Il grave le nom de Yeshoua sur notre coeur.

    Telle est le sens de cette parasha. 

     

    Cette alliance avec la reconnaissance de Yeshoua qui est la concrétisation de l’amour que nous avons avec la Torah  comme une Torah fiancé qui nous prépare à nous unir au Messie par un véritable Amour. 

    La Torah garde notre coeur et notre coeur garde la foi  et la foi c’est l’amour pur pour Yeshoua. Car tout ce que Dieu nous demande sur cette terre c’est de concrétiser notre amour pour Yeshoua par notre pratique des statuts de la Torah  afin que ce grave le nom de  Yeshoua sur notre coeur.

     

     

     

    Si notre parasha se termine par l’observance de la dîme c’est pour nous apprendre que la dîme ouvre la dimension de l’Amour. Car donner sa dîme c’est donner à Dieu, donner à Dieu c’est donner à nous-même  car Dieu réside en nous.  Cette dîme étant réservé au peuple de Dieu comme il convient de donner non à ceux du monde mais a ceux de Dieu. Car le mystère de la dîme qui est le chiffre 10  révèle que celui qui donne sa part de dîme  donne sa part d’amour qui  rend actives  toutes les bénédictions.

     

    Car les étincelles de lumière doivent être alimenté sans cesse par nos actes.

     

    Car en vérité celui qui aime la Torah et les 10 paroles gravées dans la pierre,  aime Yeshoua et les 10 paroles  sont pour son âme l’huile qui fait briller tous son être.    

     

    Cette parasha pour se défaire de l’héritage des ancêtres qui portent les péchés d’iniquité gravés et qui nous les ont transmis.

     

    Que l’Esprit de Dieu nous conduise vers la source d’eau vive.

    Guéris-moi Seigneur, et je serai guéri, sauve-moi et je serai sauvé car tu es l’objet de mes louanges.

     

    -Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair. Afin qu'ils suivent mes statuts. Et qu'ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Mais pour ceux dont le coeur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, Je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, Dit le Seigneur, l’Eternel-.

     

     

    Que le Nom de Yeshoua soit gravé sur notre coeur, non avec de l’encre, mais avec l’esprit du Dieu vivant.

     

     

    Shabbat shalom

     

     

    Parasha du samedi 1 juin 2019. Parasha Behoukotaï : 33 

    Lecture de la parasha : Lévitique : Chapitre 26 verset 3  à chapitre 27 verset 34.

    Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre  16 verset 19 à chapitre 17 verset 14.

    Lecture messianique : Jean : Chapitre 14 verset 15 à 21. 2 Corinthiens Chapitre 3 verset 3. 

     

     

    L.B


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