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    Parasha du samedi 23 février 2019. Parasha Ki Tissa : 21.

     

    Un guide pour notre vie.

     

    La parasha Ki Tissa commence par l’ordonnance du dénombrement des enfants d’Israël par leur don d’un demi-shekel chacun. Puis le thème central c’est la faute du veau d’or, les tables de la loi que Moïse cassa  puis les nouvelles tables de la loi, et se termine par le rappel sur le shabbat  et les fêtes puis par le visage de Moïse qui était devenu rayonnant mais devait se revêtir d’un voile.

     

    La contribution d’un demi-shekel ( monnaie d’Israël ) pour construire les bases du sanctuaire, est en sorte la représentation de nous même qui ne somme qu’une moitié, et qu’il nous manque l’autre moitié.

    Cette autre moitié d’âme se complète avec l’âme du Messie Yeshoua.

    Shekel  se traduit aussi par conscience, pour nous dire que notre âme a besoin d’être complètement ouverte avec l’autre partie pour accéder à Dieu.

    Shekel c’est la conscience, l’âme  et parce que l’âme est dans la sang on retrouve également le rapport avec la guematria du mot shekel avec le mot  sang.

     

    Mais on va s’intéresser à la faute du veau d’or pour faire coïncider notre contribution d’un demi-shekel.

     

    Le veau d’or que le peuple a désiré se fabriquer semble difficile à comprendre dans le sens où le peuple ayant vu et vécu tant de miracles pouvait maintenant  nier l’existence de Dieu.

    Le verset dit;

    Le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, et le peuple s’attroupa auprès d’Aaron et lui dit: allons fabrique nous des dieux qui marcheront devant nous, car voici Moïse l’homme qui nous a fait monter d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.

     

    Le verset dit clairement qu’ils cherchaient à remplacer Moïse, ils cherchaient un intermédiaire  entre eux et Dieu, un guide  pour les aider à  suivre les voies de Dieu.

     

    Ce que les grands commentateurs des écritures commentent c’est : que dès leur sorti d’Egypte il y avait tout un tas de gens qui les avaient suivis, les égyptiens et d’autres étrangers,  alors ce fut le grand mélange oecuménique, une grande confusion s’était emparé du peuple.

     

    Le problème c’est que le peuple ne comprend pas comment Dieu dirige le monde et c’est le même problème aujourd’hui encore . On retrouve cette explication juste après le veau d’or. Moïse demande à Dieu : Maintenant  fait moi connaitre tes voies ; dans le sens  fait moi comprendre tes voies  comment tu récompenses ceux qui te suivent.

     Ce que le peuple demandait c’était de comprendre les choses divines  par des choses physiques,  des choses bien réelles  qu’ils pouvaient mieux comprendre. C’est en fait cela le symbole du veau d’or. 

     

    L’explication on la comprend par la représentation du taureau  qui représente Joseph

    ( tribu de Joseph),  car par lui viendra la première phase de la rédemption le messie fils de Joseph  matérialisé dans le monde par le messie Yeshoua  comme un veau qui va à la boucherie.

     

    Ils cherchaient à travers l’image de Joseph qui avait déjà montré comment on pouvait sanctifier le terrestre comment le peuple avait été conduit et nourri.

    Ils invoquèrent donc l’emblème de Joseph le taureau, le fils de Joseph (Le veau).

     

     Dieu ordonna alors  2 commandements  pour traduire les actes matériels en actes spirituels.

    Premièrement par l’ordre de construire le tabernacle qui est l’image de notre temple intérieur et deuxièmement le demi-shekel  qui se donnait de façon matériel se donnait en même temps de façon spirituelle dans les sphères célestes.

     

    Nos actions  doivent être dirigées dans l’obéissance à suivre les voies de Dieu pour qu’elles s’accomplissent en nous.

     

    C’est ce que révèle cette parasha pourquoi ont doit suivre les voies de Dieu afin de comprendre que ce que l’on fait sur terre s’inscrit dans le ciel chaque shabbat, chaque fête, chaque commandement  ici sur terre s’accomplit dans le ciel.

     

    Ce que nous ne comprenons pas forcément on le fait suivant nos enseignants de la Torah le reste c’est Dieu qui fait.

     

    Ce demi-shekel vient nous confirmer cela notre part terrestre et notre part avec pour guide Yeshoua s’inscrit comme l’autre demi-part qui est comme l’offrande entière de notre âme qui sera la seconde venue du Messie par la reconstitution de toutes les âmes entières qui formeront ce corps pour le temple céleste.

    On comprend alors le sens du mot shekel avec la concordance de L’âme et du sang. 

    Notre alliance avec Yeshoua sera la part entière pour Dieu.

    On comprend qu’avec le shekel entier on construit notre temple et avec tous les shekels réunis on construit le royaume.

    Notre édifice sur terre  non de pierre mais d’âme sanctifier par les voies de Dieu qui est transmis à travers les lois de la Torah nous aide à comprendre notre récompense future.

    Comme des atomes qui se réunissent pour former la matière nous sommes ces millions d’atomes qui par la réunification de nos âmes nous formons une matière spirituelle pour notre futur éternel.

     

    Par l’obéissance à marcher dans les voies de Dieu nous recevons la lumière afin que notre conscience s’ouvre,  car la lumière cachée  est le secret de L’âme,  l’oubli de l’âme quand il vient sur terre par sa naissance et c’est en poursuivant les voies de Dieu qu’on parvient à retrouver la vérité perdue et comprendre comment Dieu dirige le monde en nous donnant des signes visibles et ainsi s’accomplit l’invisible c’est le grand miracle de la vie qui nous change de notre état d’être incomplet en état d’être complet, entier prêt pour la vie éternelle. 

     

     Si la parasha termine sur Moïse qui avait le visage rayonnant et qu’il devait se voiler  le visage quand il était  entouré du peuple, c’est une vérité pour nous aussi car notre guide qui brille à  l’intérieur de nous est recouvert comme d’un voile car comme Moïse quand il a vu la gloire de Dieu sa conscience fut ouverte et son rayonnement s’ouvrir comme les fontanelles ou le souvenir les avaient enfermés, son âme fut totalement sanctifié son demi-shekel uni à la part de Dieu donne tout son éclat.

     

    Cette parasha nous invite à faire de façon physique ce qu’elle nous ordonne  shabbat, fêtes, commandements, afin de rendre réel nos actions physiques en actions spirituelles par le miracle de Dieu;

    C’est ce que veut nous enseigner cette parasha  si nous faisons les choses de façon physique en respectant les ordonnances de la Torah, nous les accomplissons aussi dans le ciel. 

    Car Dieu est un Dieu qui pardonne nos fautes si nous marchons dans ses voies de la Torah.

    Car l’autre moitié du shekel c’est Yeshoua qui l’a donné en versant son sang sur la terre; à nous de décider si nous voulons maintenant obéir et suivre ses shabbat et fêtes pour que notre lumière illumine le royaume de Dieu qui n’est pas visible par nos yeux mais visible de façon spirituelle.

    Obéissons  à ses commandements ainsi nous lui offrons notre part.

     

    Car l’Eternel a dit : celui -ci est mon fils bien-aimée : écoutez- le !

    Celui qui dit que Yeshoua demeure en lui doit marcher aussi comme Yeshoua, en gardants les commandements.

    Yeshoua fut transfiguré devant eux ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur terre qui puisse blanchir ainsi.

     

    Shabbat shalom 

     

    L.B


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  • Un vêtement stylé !

     

    La parasha  Tétsavé  commence par: Pour toi tu ordonneras aux enfants d’Israël de Te choisir une huile pure d’olives concassées, pour le luminaire afin d’alimenter les lampes en permanence.

    Ces paroles de l’Eternel s’adressent semble t’il à Moïse mais cette parasha à la particularité que le nom de Moïse n’est pas mentionné. Ce fait nous enseigne que l’anonymat de Moïse fait place à l’annonce du Machia’h.

     

    La description pour la réalisation du vêtement des sacrificateurs (grand-prêtre), confectionné premièrement pour Aaron et ses fils et leurs descendants.

     

    Le vêtement que devait porter Aaron pour entrer dans le Saint lieu était composé de 8 vêtements,  d’un turban avec une plaque en or gravée,  et les pierres précieuses assemblées sur le devant du vêtement.

     

     

    Le vêtement désigne la sanctification de l’homme, mais le secret des vêtements c’est de restaurer le vêtement blanc originel.

     

    Adam et Eve ayant de par leur faute perdu leur vêtement blanc, l’Eternel les a recouvert de vêtement de peau d’animal.

     

    En guematria.

    « Vêtement de peau » veut dire à l’inverse  « vêtement de lumière ».

     

    Si on additionne Adam, Eve, vêtement de lumière,  on obtient, 1179 ce qui nous fait correspondre à « Pour la gloire et la beauté » c’est les mots que l’on retrouve dans notre parasha  au chapitre 28 verset 2 dans Exode. C’est ce que l’on va retenir « Pour la gloire et la beauté ».

     

     

    La gloire de l’homme est sur Sa tête    comme un turban avec sa plaque gravée du Nom de L’Eternel.

    La gloire de l’homme c’est le Messie Yeshoua. Le turban avec la plaque gravée sur le front exprime la même guematria 888 que « Le salut de notre Dieu ». Le salut revient à Yeshoua. La Gloire de Yeshoua.

     

    Les trois vêtements tunique, manteau, tablier correspondent  à la beauté.  En regroupant les deux analyses nous retrouvons notre verset: « Pour la gloire et la beauté ». Les vêtements sont la gloire et la beauté de Yeshoua.

     

     

    Yeshoua est donc le vêtement blanc le vêtement de la sanctification  Il est pour nous La Gloire et La Beauté.

     

    Cette parasha vient nous éclairer sur la perfection du niveau d’âme que le MESSIE YESHOUA peut nous donner par SON vêtement de gloire  Il est l’intermédiaire infinie de Dieu, qui fait de nous l’homme fini celui qui peut porter le vêtement blanc.

     

    Si le nom de Moïse n’apparait pas dans cette parasha c’est aussi pour nous signifier que la Torah n’est pas le salut que la Torah ne confectionne pas le vêtement de gloire dont nous devons être revêtus, Moïse le représentant de la Torah est ici le moyen d’identifier le Messie Yeshoua. Il est le médiateur l’unique l’absolu qui nous élève vers Dieu il est le Yechidah (niveau d’âme le plus élever) car son vêtement nous habille, nous couvre pour pouvoir nous présenter devant Dieu.

    Car sans ce vêtement nous ne pourrons par voir la face de Dieu quand nous serons dans sa cité céleste.

     

    Nous devons devenir comme des sacrificateurs ayant durant notre temps de vie terrestre cherchée à confectionner notre vêtement en trouvant le vrai fournisseur qui donne les matières premières pour la confection.

    C’est par la connaissance de ce qui se cache (Moise=Torah) que le Messie caché se découvre nous donnant accès au vêtement de noce ce vêtement blanc.

    Cette préparation comme une fiancée qui se prépare à son mariage en assemblant tout pour se parer pour le jour de l’union.

     

    Mais la parasha à commencé par nous dire qu’il faut continuellement approvisionner d’huile les 7 lampes matin et soir afin que ne s’éteigne jamais la lumière en nous.

     

    L’huile (d’olive) « Shémen » nous amène à la menorah et son allumage  dont la lumière symbolise l’enseignement de la Torah qui doit être diffusé aux nations ( Esaïe 42;6) afin que soit révélée la lumière du monde ‘Or Ha ’Olam qui confirme une fois de plus  la même guematria 358 Mashia’h Messie.

     

    L’ordre que Dieu donne c’est la méditation de la Torah en permanence.

     

    Le sacrificateur faisait le service du vin et du pain: encore quelques correspondances.

    Le raisin de la vigne ; « Guéfen » represente le secret de la torah.

    Les pains aux froments, en gâteau, ou en pure farine comme décrit dans notre texte représentent les degrés d’enseignements de la Torah plus nous nous élevons en Yeshoua et plus nous atteignons la réparation de notre corps habillé du vêtement de beauté et de gloire que Yeshoua veut nous offrir pour être présentable pour la rencontre avec Dieu.

     

     

     

     

    Le message de cette parasha c’est de  comprendre le texte dans Mathieu 25: 1,13…..34 à 46

     

    Car Yeshoua c’est le vêtement qui nous recouvre c’est son âme qui nous couvre de Gloire et de Beauté.

     

    Quand le texte dit: J’ai eu faim et soif j’étais nu il faut comprendre que si l’on a nourri notre âme de Torah nous avons été revêtu du vêtement  du sacerdoce  puis si nous avons propagé l’enseignement de la Torah par la diffusion de notre huile on a donné notre Torah nourrit et habiller tous ceux qui ont traversé notre chemin de vie.

     

    Le texte biblique donne une allusion terrestre de la générosité si on donne à manger et à boire aux autres, d’accord ça veut dire ça mais la grandeur de ces écritures c’est que Yeshoua s’Il habite en nous ne se nourrit que de Torah et de ce quelle produit en nous, ainsi le niveau d’âme s’élève et nous somme revêtus du vêtement « de Beauté et de Gloire ».

     

    Maintenant il faut relire le texte de Matthieu en gardant à l’Esprit que la nourriture dont il est question ne concerne que de Torah qui alimente le Ruach Ha kodesh (l’Esprit saint) qui doit s’alimenter de nourriture sainte.

    -L’huile c’est l’enseignement de la Torah, le vin c’est la Torah vivante et le pain c’est la révélation des textes cachés.

     

    La lecture deviendra une vraie nourriture qui nous habille dans un style très spirituel.

     

    Mathieu 25 :1 à 13 ….34 à 46.

    Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.

     

     

    Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.

     

    Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté? Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.

     

     

    Que Dieu nous aide à comprendre les écritures afin que nous puissions lui demander pardon pour toutes les fois où on a mal nourri le Ruach AH  Kodesh qui vit en nous.

    Soyons comme les cinq vierges sages qui avaient l’huile pour les lampes.

    Que nous ayons de l’huile dans nos vases pour que le jour  venue nous puissions être revêtus du vêtement blanc et rentré à la maison.  « Car notre maison n’est pas de ce monde notre maison est auprès de notre Père et notre âme soupire de cruelles souffrances pour rentrer à la maison  pardonné  et accueilli dans son royaume ».

     

    Lecture de la parasha : Exode : Chapitre : 27 verset 20 à chapitre 30 verset 10.

    Lecture de la haftarah : Ezechiel : Chapitre 43 verset 10 à 27.

     

    Lecture messianique : Mathieu : Chapitre 25 verset 1 à 46. 

     

     

    Shabbat shalom 

     

    L.B 

     

     

     

     

     

     


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  • Un don pour Dieu!

     

    La parasha Terouma expose le principe de la construction du tabernacle et le travail des chefs religieux. Toute cette préparation sera décomposée entre les trois autres parasha suivantes.

    Terouma veut dire :  « Son don qu’on donne ».

     

    Moïse monte dans les cieux et Dieu lui montre la façon dans laquelle il veut que le peuple d’Israël crée le tabernacle qui doit être la maison de Sa présence, alors que la présence  Divine est omniprésente sur toute la terre! Mais Dieu demande une présence spécifique.

    L’idée de construire un tabernacle, puis un temple revêt l’idée de construire un espace similaire dans l’homme.

    Le tabernacle c’est l’image de l’être entier. Terouma c’est élever l’être, élever l’être physique de chair par l’élévation de son être spirituel l’âme.

     

    Terouma forme une guematria particulière décomposée en deux partie. Qui veut dire élever les deux hommes le physique et le spirituel, l’élever par la vérité. Si on va encore plus loin dans la guematria de Terouma on décompose et on peut lire: L’homme terre et l’homme le fils.

     

    Ce qui nous donne une révélation exemplaire en définissant qu’on doit élever l’homme terre pour élever le fils de Dieu Yeshoua en nous!!!!! C’est par des découvertes comme celle-là qu’on comprend toute la science de Dieu caché dans les écritures qu’Il nous aide à décrypter.

     

    Terouma n’a pas fini de nous donner ses secrets car terouma c’est aussi l’acrostiche en deux parties qui veut dire : « Terouma = Torah et 40 ».

     

    Si on voudrait rassembler tous ces codes ça donnerait la révélation suivante:

    Faire un temple pour Dieu à l’intérieur de nous, c’est élever l’homme terre que nous somme en modelant notre espace avec la Torah pour accueillir le fils de Dieu Yeshoua.

     

    Mais terouma c’est aussi le don De soi, donner à Dieu sa part qui lui revient. 

    Pour construire notre tabernacle on doit se donner pour s’investir, s’élever c’est se donner, donner son coeur à Dieu c’est la démarche de cette parasha ensuite la construction c’est l’architecte qui organisera les espaces réservés pour sa présence divine en nous.

    Hébreux 11:10.

    Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.

     

     

    Mais avant tout la parasha Terouma doit nous apprendre comment s’élever par la Torah pour élever le divin qui doit vivre en nous.

     

    Selon les grands Maîtres qui scrutent chaque lettre hébraïques de la Torah; pour s’élever selon le principe de la Torah  il faut sanctifier trois choses.

    L’espace, le temps et l’être.

     

    Pour élever l’espace: c’est par les actions de nos pratiques des lois de la Torah:

    -Les prières, schéma d’Israël matin et soir, lectures des psaumes, lectures journalières bibliques, (tefilines  et châle de prière pour les hommes), offrandes tsédaka, poser une mezouza sur sa porte et toutes nos actions d’amour, de changement de comportement, de bonnes actions quotidiennes en fait les prescriptions écrites dans la bible.

     

    Pour élever le temps: c’est par le shabbat et toutes les fêtes.

    Le shabbat amène la plus grande élévation du temps qui puisse nous être donnée de faire car le shabbat a le pouvoir d’élever la foi.

    Un bon shabbat doit s‘accompagner du rituel vin et pain suivi d’un bon repas, d’enseignement, et de chant de Torah Chant Davidique.

    Les fêtes aussi  portent en elles le même potentiel d’élévation  car chaque fête allume une lumière de la menorah. Peut - être on ne se rend pas bien compte de l’effet extraordinaire que l’on provoque sur la terre à chaque fois qu’on honore une fête de Dieu mais on irradie  de façon miraculeuse la menorah intérieure qui s’allume au rythme du temps.

    Les fêtes que l’on respecte selon le calendrier de Dieu correspondent aux dates  de la création de Dieu.

     

    Pour élever l’être:  c’est là que tous prend le sens de la révélation de Terouma.

    Elever l’être c’est vivre en harmonie avec nous-même en alignant l’homme spirituel à l’homme physique en d’autres termes c’est s’aligner sur l’Esprit Saint pour être en adéquation avec Dieu.

    Dans notre partie invisible nous avons ; Nefesh, Rouakh, Neshama. 

     

    Nefesh c’est l’âme inanimée de la sainteté.

    Rouakh c’est l’Esprit de Dieu.

    Neshama c’est le niveau d’Ame qui s’élève à l’Esprit saint.

     

    Ce niveau d’élévation de Neshama  nous est accessible par l’élévation de l’espace et du temps c’est l’harmonie de la pensée, avec nos paroles qui font l’action. 

     

     

    Cette harmonie de la pensée se vit par la foi. L’harmonie des paroles se vit par le coeur et l’harmonie de nos actions se finalise par le contrôle de nos actions.

     

    C’est-à-dire on fait ce que l’on pense et dit.

     

    Cet accord aligné en nous, nous permet d’être conduit par l’Esprit de Dieu et plus sous le contrôle de nos mauvais penchants.

     

    Romains 7:14 à 16.

    Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. 

     

    Vivre cette harmonie c’est vivre réellement en Yeshoua.

    Car tout cela est la finalité de notre sanctification.

    La sanctification du temps et de l’espace doit se faire pour que  notre être se sanctifie, car il faut une dimension humaine pour imprégner le temps et l’espace  de la présence Divine.

     

    Notre santé, notre bien-être et  notre bonheur tient dans ces trois choses.

    Ainsi notre  Maître Yeshoua  le grand régisseur de tout l’organisme veille à ce que nous vivions au rythme de ce temps dans l’espace et dans notre être, c’est comme cela que la Torah se rend vivante en nous et nous donne le souffle de vie de Yeshoua.

     

    Elever Yeshoua en nous en construisant ce tabernacle qui est un transfert de l’homme, car la structure du temple est la structure de l’homme.

     

     

     

    Le tabernacle était composé de 48 planches, 96 socles, 10 tentures latérales, 100 agrafes pour ces tentures, 50 crochets pour ces agrafes, 11 tentures en peau de chèvre pour le toit du Tabernacle, 100 agrafes pour ces tentures, 50 crochets pour les dites agrafes, 15 poutres, 96 anneaux, 1 rideau intérieur, 4 piliers supportant ce rideau, 4 socles pour ces piliers, 4 crochets, 1 panneau masquant l’entrée du Tabernacle, 5 piliers pour suspendre ce panneau, 5 socles, 5 crochets, 1 Arche sainte, 1 couvercle pour cette arche, 1 paire de chérubins, 1 table, 1 lampadaire, 1 autel pour l’encens, 1 autel pour les sacrifices, 1 vasque pour les ablutions » ; soit un total de 613 éléments, correspondant aux « 613 lois de la Torah. Cela ne peut que confirmer le lien  étroit entre la Torah et la construction du Tabernacle et la correspondance avec l’homme qui a été crée par Dieu avec 613 organes.

     

    Pour arriver à ce fondement c’est de vivre sa Torah en pensée, en paroles, et en actions. 

     

    Apportons en ce shabbat notre Terouma notre coeur afin que Dieu en dispose comme Il veut afin que Son Esprit vienne habiter en nous.

    Conduisons-nous en harmonie avec la Torah, en agissant avec foi et amour pour la Torah car si nous avons la foi et l’amour pour la Torah c’est que nous avons la foi et l’amour pour Yeshoua.

    Pour commencer à accorder notre pensée notre parole et notre action ce vendredi lorsque nous préparons nos pains de shabbat il faut prélever un tout petit peu de pâte encore crue (de préférence) qui se nomme Terouma et dire la prière du prélèvement de la Terouma.

     

    Beni sois-Tu l‘Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous à ordonné de prélever la Terouma.

     

    Et en plus pour cette parasha:  

      

     

    Beni sois-Tu l‘Eternel notre Dieu Roi de l’univers qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné d’être saint  comme lui est Saint.

    Eternel Dieu je te donne mon être entier afin que tu vienne vivre en moi et que tout mon être te sois soumis afin que je vive en harmonie avec ma pensée, mes paroles et mes actions pour être sanctifié!

     

     

    Lecture de la parasha : Exode : Chapitre 25 verset 1 à chapitre 27 verset 19.

    Lecture de la haftarah : 1 Rois : Chapitre 5 verset 26 à chapitre 6 verset 13.

    Lecture messianique : 1 Corinthiens : Chapitre 3  verset 10 à 23.

     

     

     

    Shabbat shalom.

     

    L.B

     

     


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  • Des lois pour nous transformer !

     

    La parasha Michpatim commence par les lois sur l’esclavage, qui contient des messages profonds. Il est dit celui qui achète un esclave s’achète un maitre. Le propriétaire de l’esclave est tenu de prendre soin de son esclave, dans des conditions équivalentes à lui-même voir plus, car l’esclave selon les lois divines ordonne le respect avant tout pour chaque être humain, chaque personne ne doit jamais être humiliée, diminuer, ni juger ni exploiter. Le respect et la dignité sont un point d’honneur que l’on doit à tout le monde.

     

    Ce rapport d’esclave à maître de façon spirituel permet à l’homme d’être corrigé de son comportement soit que le maître soit jugé selon comment il agit avec son esclave bon, juste et bienveillant soit l’esclave doit agir pour maitriser ses actions.

     

    On devient esclave quand on n’arrive pas à maitriser ses pulsions, quand on transgresse les lois, alors on a une dette et il nous faut un maître pour payer notre dette. Ce maître doit transformer son esclave  en homme libre. 

     

    Chacun des deux doit pouvoir corriger les comportements de l’autre.

    L’esclave doit être dirigé par son maitre pendant 6 années il sera transformé  et aura réglé ses défauts et la septième année s’il veut il sera libre il aura payé sa dette mais s’il se sent pas de gérer sa vie tout seul il pourra rester sous la direction de son maitre.

     

    Ainsi Yeshoua notre maitre qui nous enseigne les fondements de la vérité nous coach pour corriger nos mauvais comportements pendant  les six jours durant lesquels chaque jour nous le servons pour devenir des êtres qui se sanctifie en méditant et pratiquants les lois de Dieu.

     

    Si on se place l’esclave de Yeshoua pour le servir en  méditant tous les jours la Torah  on sert fidèlement le Seigneur on lui rembourse notre dette. 

    Devant Dieu notre effacement personnel à faire notre volonté personnelle au profit de le servir.

    Ainsi étant esclave de Yeshoua nous ne sommes plus esclaves de nos mauvais comportements.

     

     

    Cette parasha Michpatim veut dire les lois (les détails de la loi). Ces lois qui sortent toutes des 10 commandements  précisent les lois du quotidien, du rapport humain, d’honnêteté,

    devant une situation problématique je ne dois pas me poser la question qu’elle est mon intérêt?

    Mais plutôt comment Dieu voit la chose ? Mon comportement devant la situation; être bon, juste, et bienveillant. 

     

     

    Les six jours tu travailleras et le septième tu te reposeras veux dire les six jours tu apprendras mes lois et le septième c’est Dieu qui viendra gérer et bénir notre travail intérieur en nous modifiant à son image.

    Moïse  et Yeshoua sont  monté à la montagne  durant quarante jours et quarante nuits.  C’est 40 jours en guematria de la Torah nous ramène à la lettre du milieu de l’alphabet  et cette lettre du milieu, du centre comme le shabbat que doit être le centre de nos vies,  c’est aussi la lettre de la vérité.

    Dans le jardin d’Eden se trouvait l’arbre de la vie. Cet arbre de vie était placé au centre au beau  milieu du jardin afin que la lumière diffuse toute sa substance absolument dans tous les recoins du jardin. Et cette lumière incandescente fait référence au SHABBAT.

     

    Car le SHABBAT se place au centre de nos vies, il  illumine tous les aspects de notre quotidien. C’est à partir de ce point central que s’organise notre cycle de vie avec Dieu.

    Ainsi la semaine avec Dieu commence le dimanche et se termine le samedi par l’apothéose du Shabbat.

     

    Toute personne qui veut avancer avec Dieu doit garder le shabbat.

    L’aspect séculaire et matériel du renoncement au travail et aux désirs  personnels ajoute une épreuve de volonté devant Dieu à être dans l’obéissance c’est pour nous la transformation de l’être en devenir c‘est ce que  Yeshoua attend de nous.

    Il vient alors comme un cadeau pour nous bénir.

    Car nous sommes constitués de six parties spirituelles à combler la septième partie est pour ;  « SA PRESENCE EN NOUS ! LE ROI YESHOUA COURONNÉ ».

     

    Le shabbat est le point essentiel pour le croyant,  c’est le jour de sa plus grande élévation mais paradoxalement  le shabbat est aussi l’obstacle le plus difficile pour ceux qui font les premiers pas dans l’obéissance envers Yeshoua.

     

     

    Yeshoua nous a toujours instruit sur la plus grande importance à respecter le Shabbat comme une loi immuable Paul a toujours fait mention du shabbat les apôtres aussi mettaient un point d’honneur au shabbat.

    Ni Yeshoua ni Paul de Tarse n’ont été les initiateurs d’une nouvelle religion, sans lois ni shabbat, tous étaient juifs, les écritures témoignent qu’ils allaient tous les shabbat enseigner la doctrine des lois de Moïse.

    La seule opposition que nous pouvons lire de Yeshoua sur le shabbat c’est très simple ce sont des oppositions qui traitent sur les 39 activités interdites du shabbat  car ses 39 interdits font toutes références  aux 39 actions pour la construction du tabernacle.

    Ainsi quand ils frappèrent Yeshoua des 39 coups c’est une référence à ce qu’il a pris pour Lui les 39 interdits du shabbat car le temple c’est lui qui le construit en nous durant les 6 jours de travails en nous pour lui préparer une demeure propre afin que le septième jour Il ajourne notre travail pour agrandir l’espace en nous. Donc les 39 interdits sont abolis. 

     

     

    Pour les Pharisiens l’homme devait se plier aux exigences de ses interdits à shabbat tandis que pour Yeshoua c’est le shabbat qui est fait pour l’homme c’est là le sens de la vérité.

     

     

    Yeshoua n’a jamais annulé le shabbat  car Il le respectait, mais il s’opposait à ceux qui faisaient passer la lettre (les écritures) avant l’Esprit de la lettre. Le shabbat a été donné pour tous les hommes en tant que bénédictions et pas en malédiction.

     

    Ainsi l’expression: « Le messie c’est  la fin de la loi »  c’est par l’extinction des lois toutes relatives aux temples que ce soit pour les actions de la construction ou bien pour les holocaustes de sang car ce faisant nous nieront le sacrifice de Yeshoua.

     

    Yeshoua n’est pas venu abolir les lois Il est venu les accomplir.

     

    « Accomplir » nous ramène  selon son origine aux mots; remplir, rendre fécond. 

    Le mot « montagne » se dit en Hébreu:  « har » qui ramène à: enceinte, grossesse.

     

     

    Yeshoua est monté sur la montagne pour donné vit à la Torah. 

    En d’autre termes Yeshoua n’est pas venu avorter de la Torah, mais pour lui donner la vie ! La rendre vivante en lui.

    Ainsi la Torah devient la vie en Yeshoua, loi d’Amour et de pardon que chaque croyant doit se nourrir, les lois michpatim qui sont des lois d’amour envers notre prochain être juste,  bon, et bienveillant.

    En Yeshoua la loi devient pain de vie qui apporte à l’être tout entier  tous les bienfaits promis par Dieu 

     

    Mais les écritures par la voix du prophète Daniel explique quand et par qui un changement de doctrine se ferait ; le jour où viendra ou les hommes changeront les temps et la loi  symbolisé par l’empire de Rome et ses dérivés chrétiens  ou le shabbat sera  détrôné au profit du dimanche.

     

    Daniel 7;25.

     

    Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.

     

     

     

    Rappelons-nous que l’on ne pratique pas la loi pour être sauvé, mais parce que justement on est sauvé par Yeshoua   et c’est à cela que l’on reconnaît les vrais croyants.

     

    Ne perdons l‘assurance que nous avons en la foi en Yeshoua  et en la Torah. Mais  gardons à l’esprit que nous sommes venu sur terre pour faire des demeures pour Yeshoua et c’est par la loi que nous construisons ces demeures car un jour le shabbat auquel nous goutons chaque samedi deviendra une réalité pour l’éternité, qu’on puisse voir cet ouvrage de saphir transparent comme le ciel dans sa pureté, là ou l’arbre de vie  nous aura donné la guérison de notre âme.

     

    Shabbat shalom

     

     

     

    Lecture de la parasha : Exode : Chapitre 21 verset 1 à chapitre 24 verset 18.

    Lecture de la haftarah : Jérémie : Chapitre 34 verset 8 à 22; chapitre 33 verset 25, 26.

    Lecture messianique : Apocalypse : Chapitre 22 entier.

     

     

     

    L.B


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